Sensual in red and black II

Say Something

> " Say Something" de Christina Aguilera ft. A Great Big World.

J'esquisse un sourire, cette scène m'est étrangement familière, alors je l'a regarde ce revêtir en ayant un sentiment bizarre, non plutôt une question bizarre ou une envie surtout. "J'aimerai me réveillé et la voir dans mes bras" voilà à quoi je pense. Je suis vraiment atteins..trop atteins mais pour la première fois, je ne ressens pas ce malaise qui me pousse à m'éloigner d'elle, au contraire. Je sais pourquoi elle pars, à cause de Rebecca, celle qui a du surement terminé dans les bras d'un des hommes de la fête pour passer ses nerfs. Mon sourire s'estompe et je reste coincé dans ce silence comme si je n'arrivais plus à mettre de mot sur chaque pensées que j'ai désormais. Mes yeux glissent alors sur les courbes de son corps malgré le peu de lumière ressortissant de la nuit qui m'aide à contempler quelque chose que je n'obtiendrai jamais et je reste à l'observer.

 Je me décide alors à remettre mon bas avant de voir qu'il va bientôt être 5 heures du matin, heure que je n'ai pas vu défiler ou même que j'ai ignoré surtout. Me levant pour voir qu'elle à déjà fini de remettre ses sous vêtements et qu'elle part sans doute dans le salon pour chercher sa nuisette, une nuisette qui aura connu de meilleur jour, je tends ma main vers son bras et l'attire contre mon torse avant qu'elle ne s'échappe. Je ne l'a retiens pas, je veux juste encore la sentir avant qu'elle s'en aille à nouveau, peut être pour un "à bientôt" ou un "adieu" qui sait. Mais je tiens à refermer mes bras autour de son cou pour poser mon menton sur son épaule et fermer les yeux. "Tu m'as manquée, ma belle" pensais-je comme pour me retenir de le dire. 

Elle: Tu...m'as manquée. Avait-elle avoué sans que je m'y attende.

Je sent son odeur fruité et me prends à préférer l'autre qu'elle m'était avant pour ensuite ouvrir les yeux et la relâcher en laissant mes lèvres effleurer sa nuque comme un "bonjour" ou un "au revoir". D'aussi longtemps que je me souvienne , je ne me suis jamais préoccupé de ce que pouvait être un matin normal où je me réveillerai au côté d'une femme, que je la coincerai contre moi, que je l'embrasserai et que je ferai comme les autres couples. D'ailleurs que font les "autres couples" ? Que se disent-ils ? Si je devais choisir un mot à dire, si je devais avoir un mot à lui dire, ce serait tout simplement "bonjour", pourquoi aller si loin ? Peut être qu'un "tu as bien dormi?" suivit d'un "café avec 1 ou 2 sucre" serait mieux. 

Après avoir relâcher mon étreinte, j'esquisse un léger sourire , je suis vraiment entrain de devenir fou..mais qu'elle genre de pensée avais-je là? Je dois vraiment manqué de repos, de beaucoup de repos. De m'imaginer ce genre de chose? J'ai passé l'âge pour espérer atteindre la normalité, mon réveil sera toujours un café serré , me préparer et partir. Charmant non ? Voilà pourquoi être seul ou avec Rebecca me cit plus qu'autre chose. Je reste presque toujours indisponible à cause de mon travail et n'est le temps de souffler que lorsque je pars quand bon me plait à une destination au hasard pour me changer les idées. Voilà qui résume clairement cette année passée. Je me tourne alors verre la table de chevet d'où une sonnerie retentit, prenant mon portable pour voir qu'il s'agit de mon frère, j'ignore l'appel pour l'éteindre. Cet imbécile ne sait-il pas qu'il est 5 heures du matin ?! Comme c'est partit il me demandera encore si j'ai obtenu le contrat et quand est-ce que je rentre. Pourquoi être en couple, quand on a lui et une veuve noire à côté ? Je balance l'appareil dans les draps en voyant qu'elle est partie vers le salon et je passe derrière le comptoir pour faire du café.

 Mes yeux passent de l'appareil à ses gestes, à sa silhouette, à ses yeux, à tout d'elle et je me surprends à pensé "Au fond je ne sais pas qui elle est vraiment". Ce n'est pas péjoratif, au contraire, c'est mieux ainsi, nous avons eu déjà assez avec ce lien qui nous attire l'un à l'autre, alors si nous connaissions tous l'un de l'autre, accepterais-je encore de l'a laisser partir ? Non. Pour être franc, je lui dirai de vive voix "partons". Et Rebecca ? J'ai déjà assez brûlé en enfer avec elle , elle peut continuer toute seule maintenant. Je lui donnerai même un peu de car-ozène pour qu'elle continue encore un an de plus.