20. Conscesion

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[Elisa]

Ça y est, nous sommes samedi, demain Charles prend un avion et décolle de Monaco pour reprendre sa vie de pilote.

Les vacances s'étaient écoulée bien plus vite que j'aurais pu l'imaginer, et c'était sûrement à cause de Charles et ces caprices d'adolescents qui venait tout le temps interrompre mon quotidien.

À vrai dire j'essaye d'être un peu fâchée contre lui pour oublier cette petite sensation désagréable de tristesse qui reste en moi et me rappel à la réalité,

Charles va partir.

Il va partir, et moi aussi, et peut être que plus jamais je ne le recroiserais, peut être que nous allons échanger quelques messages au début, nous allons sûrement nous appeler et se dire quelques mots, mais ça ne durera pas.

Des milliers de kilomètres vont nous séparer chaques jours et même avec tout les efforts du monde ce genre de relation n'est pas vivable.

Il le sait.

Alors depuis quelques jours lui et moi faisons comme si de rien étais, on s'est vu presque chaque soir, il a était aussi tactile et têtu que d'habitude, j'ai été aussi râleuse et réticente que d'habitude, rien n'avait changé, après tout c'était comme ça qu'on s'entendait le mieux.

Aucun de nous n'avais reparlé de la fin des vacances, le sujet semblait tabou, et maintenant, on se retrouvait la veille du départ sans savoir réellement la suite des événements.

Charles doit venir dormir ce soir, pour la dernière fois. J'avais préparé deux trois truc pour grignoter au cas où mais de mon côté je n'avais pas vraiment faim.

J'ai passé l'après midi à tourner dans mon salon en me laissant envahir par toute sorte de pensées déprimantes vis à vis de cette situation, le temps passait lentement me laissant attendre dans mon canapé que Charles vienne toquer à ma porte.

Ce ne fut qu'après de longues heures d'angoisse et de pensées morose que j'entendais Charles frapper à la porte. Je me levais, assez vite, et m'empressais d'ouvrir au garçon qui ne cessait de tourmenter mes esprits.

Son sourire me fit l'effet d'une libération instantanément, je sentais mes épaules peser un peu moins lourd maintenant qu'il était là.

« Tout va bien ? »

"Oui Charles."

Son sourire se fit plus grand à l'entente de son prénom sur mes lèvres, il semble aussi être rassuré d'être en face de moi.

Je le faisais rentrer en silence. Malgré nos sourire, ce n'était pas si agité que d'habitude, Charles ne tentait pas de me voler des baisers et je n'étais pas entrain de le réprimander pour rien, on était juste là silencieux, assis sur mon canapé.

La réalité c'était qu'après avoir évité le sujet toute les vacances, nous voilà maintenant malin. L'ambiance était un peu étrange, on savait tout les deux que le lendemain c'était la fin.

Charles câlinait avec délicatesse mon dos, je jouais un peu avec ces cheveux, la télé s'occupait de faire du bruit pour ne pas que l'appartement soit plongé dans le silence.

Comment débuter la conversation ? Est ce que je dois faire comme si de rien été où est ce que je dois rentrer dans le vif du sujet directement ?

Allait il bien le prendre ? Est ce qu'il allait rigoler ? Se mettre en colère ?

Je commençais à bien trop me stresser de la situation.

« Tu veux qu'on en parle n'est ce pas ? »

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⏰ Dernière mise à jour : 3 days ago ⏰

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Onirique - Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant