17. dragon

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Le printemps était bien installé à Poudlard et le pollen tabassait ses pauvres habitants

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Le printemps était bien installé à Poudlard et le pollen tabassait ses pauvres habitants. Nous étions submergés de travail (enfin, presque tous). Et même si je m'en sortais bien mieux que certains (n'est-ce pas Harry...), je passais tout mon temps à la bibliothèque et la pierre philosophale était bien loin de nos préoccupations.

– Comment tu fais pour lire autant en si peu de temps ? s'est exclamé Ron en voyant la pile de livres posée sur la table.

– Je n'avais pas grand-chose à faire durant mon enfance à part lire ai-je répondu distraitement, le nez plongé dans un livre de botanique, prenant deux-trois notes. Et j'ai une excellente mémoire, ça aide pas mal... Enfin ça dépend pour quoi.

– Tu ne parles jamais de ton enfance, pourquoi ? m'a demandé Hermione.

J'ai fait mine de ne pas avoir entendu la question tandis qu'Hermione échangeait un regard avec les garçons.

Je ne voulais pas parler de mon enfance tout simplement parce que j'estimais qu'il n'y avait rien à en dire et je ne voulais pas subir ce que tous les orphelins subissaient, ce regard de pitié. Je n'avais pas besoin de la pitié des gens, j'étais parfaitement heureuse telle que j'étais.

Hermione a secoué la tête et s'est concentrée sur son devoir de métamorphoses.

Mais je connaissais suffisamment bien mon amie pour savoir qu'elle n'en resterait pas là alors j'ai refermé mon livre et j'ai quitté la table pour rejoindre le rayon de littérature moldue dont j'avais presque entièrement lu les livres présentés. Heureusement que d'une année sur l'autre nous gardions le même dortoir, cela me permettait de laisser ce qui m'encombrait un peu trop (c'est à dire, toutes mes affaires de sorcière) pour caler des choses plus utiles dans ma malle, comme par exemple des livres.

Je me suis donc résignée à m'approcher de l'étagère spéciale "littérature française" qui aurait bien besoin d'un coup de jeune. Je fouillai les rangées de livres dans l'espoir d'en trouver un que je n'avais pas encore lu, si possible en langue originale, avant de saisir un bon vieux classique : Le Cid de Corneille.

Pour des raisons évidentes, je n'étais pas une grande fan de la période classique (chasse aux sorcières, création de l'Académie Française qui a purgé la langue de ses noms féminins, Louis XIV et son petit problème d'égo et j'en passe), c'était la seule étagère que je n'avais pas intégralement lue. Je me suis adossée contre l'étagère pour lire les premières pages en toute tranquillité.

C'est alors qu'une aura ténébreuse a envahi mon espace vital.

J'ai levé les yeux de mon livre pour voir apparaître devant moi Camilla Avery.

– Salut, l'ai-je salué avec un sourire radieux.

Elle a levé un sourcil avant de se détourner de moi pour jeter un regard au théâtre Shakespearien.

the secret history [confringo kara's Version]Where stories live. Discover now