Kara Blake est une jeune orpheline qui, comme beaucoup, reçoit sa lettre d'admission à Poudlard. Dès son premier jour, elle se lie d'amitié avec une bande de Gryffondor... C'est là que les aventures commencent !
Entre amitié, guerre et bien évidemme...
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Ce n'est qu'à l'heure du dîner que j'ai commencé à vraiment m'inquiéter. Alors que je me rendais dans la Grande Salle où devait être servi le banquet d'Halloween, j'ai entendu une élève de Serdaigle dire à sa sœur jumelle qu'Hermione s'était enfermée dans les toilettes des filles pour y pleurer toute l'après-midi.
J'ai donc décidé de prendre mon rôle d'amie à cœur et de prendre quelques réserves de bonbons à table avant de partir fouiller le château à la recherche d'Hermione (si seulement j'avais eu un outil magique me permettant de trouver mon amie en quelques secondes comme, je sais pas moi... une carte magique par exemple.) dans l'optique de la traîner par son épaisse masse de cheveux jusqu'à la grande salle pour profiter de ma soirée préférée. Le tout, avec une sucette en forme de cœur à la bouche.
– Hermione ?
– Laisse-moi tranquille ! s'est exclamé la Gryffondor, la voix tremblante.
Mais oui bien sûr, comme si j'étais capable de faire une chose pareille !
Je me suis adossée contre la porte de sa cabine et je l'ai écouté pleurer un moment encore. Je n'étais pas très douée avec les gens, surtout lorsqu'il s'agissait de les réconforter.
– Les écoute pas, ils sont nuls.
– Mais ils ont raison, personne ne n'aime à cause de mon comportement de Miss Je-sais-tout.
– C'est pas vrai ! Moi je t'aime bien, et je te considère comme mon amie et puis Ron a dit ça juste parce qu'il était jaloux, il ne travaille pas et espère avoir les mêmes résultats que toi.
La porte finit par s'ouvrir doucement et je suis entrée dans la cabine pour m'asseoir en tailleur en face d'Hermione.
– En plus, tout le monde le sait, les garçons sont tous des trolls ! ai-je ajouté en proposant un bonbon à mon amie.
J'aurais mieux fait de me taire.
Car de l'autre côté du château, des milliers de chauves-souris voletaient dans la salle et fondaient sur les tables en de gros nuages noirs qui faisaient vaciller les flammes des chandelles à l'intérieur des citrouilles évidées. Le festin apparu, plus grandiose que jamais mais quelques minutes plus tard, le professeur Quirrell entra dans la grande salle en courant, le turban de travers, le visage déformé par la terreur. Tout le monde le regarder se précipiter sur le professeur Dumbledore et s'effondrer à moitié sur la table en bégayant :
– Un troll dans les cachots ! Un troll, dans les cachots !!! Je voulais vous prévenir.
Avec Hermione, nous avons vite senti que quelque chose n'allait pas. Littéralement. Une odeur nauséabonde flottait dans le couloir. Bientôt, un grognement sourd et un bruit de pas sonore martela le sol. Nous avons échangé un regard et nous avons refermé la cabine, espérant que la créature, quelle qu'elle soit, passe son chemin.
Malheureusement, la chance n'était pas avec nous. Le troll a dû sentir la bonne odeur de sorcières dans la pièce puisqu'il s'arrêta devant la porte, y jeta un coup d'œil et s'y engouffra.