chronique d'Lejla : « le seul vrai amour, c'était lui »

page أربعة عشر

selem aleykoum,
Désolé pour le « retard »...

bonne lecture 🤍
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« J'aurais jamais pensé en arriver là,
Tu disais que pour toi je n'étais plus rien »

Amir : Vas-y, prépare-toi.

Je me suis levée de la chaise et je suis partie dans ma chambre, je me suis habillée, j'ai mis un pull bien doux, gris clair, avec un survêt assorti, je me suis maquillée vite fait aussi, et enfin j'ai pris mes affaires et je suis retournée dans la cuisine. Amir était encore assis sur la chaise, mais il avait fini son café. Il a tourné la tête vers moi.

Amir : Même comme ça, t'es belle.

Je pouvais pas m'empêcher de sourire, mdrr...

Amir : Bon, vas-y viens on y va.

Moi : Maintenant ?

Amir : Ouais, descends à l'accueil, j'arrive.

Je suis sortie de la « chambre » d'hôtel, ça allait me manquer... J'ai pris l'ascenseur et je suis descendue. Je l'ai attendu devant l'accueil.

La meuf de l'accueil : Bonjour, vous partez ?

Moi : Oui ! Mais j'attends mon... mon...

C'est vrai, on est quoi..? Comme des frères et sœurs... (chelou les frères et sœurs).

La meuf de l'accueil : Frère ? Mari ?

Moi : Non... mdrrr... aucun des deux... c'est... l'ami à mon frère.

Elle a rigolé vite fait, j'étais très gênée, mais heureusement Amir est arrivé quelques minutes après. Il a rendu les clés et on est sortis de l'hôtel. Je sais pas pourquoi, mais c'était silencieux, on dirait qu'il réfléchissait. Mais à quoi ?

Moi : Ça va ?

Amir : Bah ouais...

Il parlait en mode bizarre, pas avec son sourire d'habitude, et il m'a pas regardée. Ça m'étonnait beaucoup venant de lui, j'avais peur qu'il regrettait tout ça... Maintenant que je suis amoureuse, c'est fini, mdrrr.

20-25 minutes plus tard, on est arrivés devant la gare et on est sortis de la voiture. Il a pris mon sac et on est rentrés dans la gare. On a attendu le train, toujours dans le silence... Je comprenais pas. D'habitude, on parlait, il souriait, il me fixait, mais là, rien.

Tout le reste s'est fait dans le silence. Quand on était dans le train, j'ai dormi, mais il m'a réveillée alors que d'habitude non... Je commençais à avoir peur que Nour ait raison.

Un peu plus tard, il a récupéré sa voiture. On est montés dedans. Le trajet était silencieux...

Moi : Tu connais une Nour ?

Amir : Ouais vite fait, pourquoi ?

Moi : Tu la connais d'où ?

Amir : J'sais plus... une chicha ou un truc comme ça...

Ah, ok.

Moi : Mais c'est qui pour toi ?

Amir : Wsh, tranquille, c'est quoi ce questionnaire là, casse pas les couilles stp.

Moi : Ok.

Et on replonge dans le silence tout le reste du trajet encore une fois. Sah, j'étais dégoûtée.

Mais surtout, j'arrivais pas à comprendre pourquoi il a changé aussi vite ?

30 minutes plus tard, on est arrivés devant chez moi. J'ai voulu ouvrir la portière, mais il l'a verrouillée...