Ellie Williams star montante du Football à Arsenal en Angleterre subit une pression médiatique majeur, en tant que figure emblématique du football féminin et de son apogée.
Eléanore Sanchez quant à elle journaliste sportive rattaché au club d'Arsena...
La nuit suivant la victoire d'Arsenal en finale de la Champions League, l'équipe entière décida de célébrer cet exploit mémorable dans une boîte de nuit londonienne. L'atmosphère était électrique, empreinte de fierté et de joie partagée, et chaque joueuse vibrait encore de l'intensité du match. Eléonore, cette fois-ci en tant que « plus un » d'Ellie, se sentait pleinement intégrée au groupe. Dès leur arrivée, Ellie glissa un bras possessif autour de sa taille, la gardant tout contre elle, et elles entrèrent sous les acclamations complices de leurs coéquipières.
Toute la soirée, Ellie ne lâcha pas Eléonore, son regard parfois légèrement teinté d'une jalousie amusée dès que quelqu'un d'autre lui accordait un peu trop d'attention. Elle la tenait fermement, sa main pressée contre sa taille ou posée dans le bas de son dos, comme pour rappeler que cette complicité discrète leur appartenait. À un moment, Eléonore, fatiguée de rester debout, s'installa sur les genoux d'Ellie, et cette dernière entoura tendrement sa taille, la serrant contre elle avec une intimité palpable. Elles partagèrent un verre, leurs doigts s'effleurant à chaque gorgée. Cependant, elles évitèrent de mentionner le baiser enflammé échangé sur le terrain, ni cette scène inoubliable devant tout Wembley, toutes deux trop timides pour plonger dans ce sujet enflammé alors que leur lien se tissait dans une sérénité discrète.
Les discussions fusaient autour d'elles, entre rires et anecdotes de saison. Vivianne Miedema, fidèle meilleure amie d'Ellie, s'installa à leurs côtés et les charria gentiment sur leurs éclats de complicité. « Alors, Ellie, prête à décrocher le Ballon d'Or après ce match de folie ? » lança Vivianne, en lui tapotant affectueusement l'épaule.
« On peut rêver, » répliqua Ellie en riant. Elle tourna les yeux vers Eléonore, qui lui offrit un regard complice, comme pour confirmer qu'elle méritait vraiment cette récompense. « Bon, je crois qu'elle a toutes ses chances », ajouta Eléonore, avec un sourire amusé. « Qu'en dis-tu, Vivi ? »
Les trois se lancèrent dans des prévisions folles, évoquant leurs espoirs pour la saison prochaine et les ambitions de chacune. Par moments, Ellie se levait pour danser, entraînant Eléonore dans une étreinte douce et rieuse sous les lumières de la piste de danse. Eléonore, cependant, trouva aussi un moment pour discuter avec Leah Williamson, qui était toujours prête à lui donner des conseils avisés. Les deux femmes échangèrent des sourires complices, riant des plaisanteries de Leah sur la possessivité d'Ellie.
Au fil de la soirée, Ellie commença à montrer des signes de fatigue, sa démarche vacillante et son rire plus libre, révélant l'effet des quelques verres ingurgités. Elle tenta un dernier tour de danse avec Vivianne, puis trébucha légèrement, s'appuyant sur Eléonore, hilare. Comprenant que la soirée touchait à sa fin, Eléonore l'aida à enfiler son manteau et elles dirent au revoir aux autres avant de rentrer ensemble.
Sur le chemin de l'appartement, Ellie s'appuya contre Eléonore, la tête posée sur son épaule, murmurant doucement. « Tu sais... tu es magnifique ce soir, Eléonore. Enfin... toujours magnifique, vraiment. Je te l'ai déjà dit ? » La voix d'Ellie était empreinte d'une sincérité enfantine, le ton vacillant sous l'effet de l'alcool.
Eléonore, amusée mais touchée, tenta de minimiser. « Je pense que tu m'as dit quelques trucs dans le genre, oui, » dit-elle en riant légèrement. Elle savait qu'Ellie était dans un état d'euphorie et que ces mots, bien que sincères, pouvaient être portés par l'ivresse du moment. Pourtant, elle sentait que derrière chaque mot résonnait un peu de la vérité de ses sentiments.
Ellie releva la tête et plongea son regard brillant dans le sien. « Non, mais sérieusement... Tu es... incroyable, Eléonore. Je t'aime, vraiment. Et je t'admire aussi. Tu as cette manière de voir le monde, et ça m'attire tellement putain... » Elle posa sa main sur la joue d'Eléonore avec une douceur qui contrastait avec ses gestes éméchés.
Rougissante, Eléonore lui caressa la main et tenta de détourner le sujet. « Tu es adorable, Ellie. Mais il faut qu'on rentre maintenant. »
Elles arrivèrent enfin à leur appartement, où Eléonore aida Ellie à se débarrasser de son manteau et à s'installer sur le canapé. Ellie, à moitié allongée, tendit les bras vers elle, l'invitant à s'asseoir à ses côtés. Eléonore s'approcha doucement, hésitante. Elle savait que cette proximité éveillait quelque chose de tendre, mais elle craignait que l'alcool et l'excitation de la soirée n'aient un peu trop pris le dessus sur Ellie.
Ellie posa doucement sa tête sur les genoux d'Eléonore et ferma les yeux un instant, profitant de la tranquillité de l'instant. « J'ai passé la meilleure journée et la meilleure soirée de ma vie... Et c'est grâce à toi, tu sais. »
Eléonore lui passa délicatement la main dans les cheveux, souriant tendrement à la vue de son visage apaisé. « Moi aussi, Ellie. Ce soir, c'était vraiment parfait. »
Ellie ouvrit un œil et esquissa un sourire malicieux. « Parfait ? Même avec mes déclarations bizarre ? » plaisanta-t-elle, mais dans son regard, il y avait une lumière douce qui suggérait que ses paroles n'étaient pas entièrement dues à l'alcool.
« Peut-être, » répondit Eléonore en riant. « Mais je crois que c'est comme ça que je t'aime... toujours bizarre mon Amour. »
Sans un mot, Ellie attrapa la main d'Eléonore, la serrant doucement entre les siennes. Dans le calme de la pièce, l'électricité de leur proximité devint plus tangible, une tendresse douce émanant de chacun de leurs gestes. Les minutes passèrent dans ce silence apaisant, chaque sourire échangé scellant un peu plus leur connexion.
Enfin, Ellie se redressa légèrement, fixant Eléonore avec une expression mêlée de tendresse et de gratitude. « Merci d'être là pour moi, toujours. Et surtout ce soir. Je ne sais pas où je serais sans toi. »
Eléonore passa une main douce sur sa joue, les regards se croisant dans un moment suspendu. « Moi non plus, Ellie. Mais ce qui compte, c'est que tu es là. Que nous sommes là ensemble. »
Ellie esquissa un sourire, avant de poser tendrement ses lèvres sur le front d'Eléonore. Une tendresse infinie s'échangea entre elles, l'assurance silencieuse d'un amour partagé. Puis elles se blottirent l'une contre l'autre, savourant chaque instant de cette nuit douce et inoubliable, la promesse silencieuse de jours à venir scellée dans l'étreinte de ce moment précieux.
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