Ellie Williams star montante du Football à Arsenal en Angleterre subit une pression médiatique majeur, en tant que figure emblématique du football féminin et de son apogée.
Eléanore Sanchez quant à elle journaliste sportive rattaché au club d'Arsena...
Le jour tant attendu de la finale de la Champions League féminine était enfin là. Arsenal, dirigé par Ellie, affrontait Barcelone dans ce qui promettait d'être un affrontement titanesque. Pour Ellie, ce match n'était pas seulement l'apogée de sa carrière à Arsenal, mais aussi l'aboutissement de mois de sacrifices, d'entraînements acharnés et d'une préparation mentale rigoureuse. Wembley, ce stade mythique, était un lieu chargé de souvenirs et d'émotions, et l'idée d'y jouer une finale le remplissait d'une énergie exaltante mais aussi d'une pression intense.
De son côté, Eléonore vivait une sorte de conflit intérieur. Sa profession de journaliste l'obligeait à rester neutre et objective, mais en tant que partenaire d'Ellie, chaque fibre de son être voulait la soutenir sans réserve. Son maillot d'Arsenal, celui d'Ellie, semblait l'appeler depuis l'étagère de son placard, lui rappelant leur complicité et son envie d'être là pour elle. Le porter sur le terrain serait un message clair de soutien, mais le protocole journalistique lui interdisait ce genre de prise de position. Pourtant, après un long débat intérieur, elle ne put se résoudre à l'abandonner. Elle enfila le maillot sous une veste noire, une petite tricherie qui la ferait se sentir plus proche d'Ellie sans compromettre totalement son rôle.
Lorsqu'elle arriva à Wembley, l'excitation dans l'air était palpable. Le stade se remplissait déjà, les chants des supporters résonnaient comme un murmure crescendo, et les couleurs des équipes inondaient les gradins. Elle pénétra dans le tunnel menant aux vestiaires, son cœur battant à tout rompre, et aperçut enfin l'équipe d'Arsenal, concentrée, les visages empreints de détermination. Ellie se tenait là, casque sur les oreilles, les yeux fermés, concentrée sur la visualisation de son jeu. Eléonore parvint à se faufiler discrètement jusqu'à elle, profitant d'un moment de répit dans les derniers ajustements d'avant-match.
« Ellie, » murmura-t-elle doucement en s'approchant, posant une main sur son épaule. Ellie ouvrit les yeux et, en voyant Eléonore, son visage s'illumina d'un sourire franc, malgré la tension.
Eléonore l'attira doucement dans ses bras, lui murmurant à l'oreille : « Je crois en toi. Tout le monde sait ce que tu vaux. Montre-leur ce que tu as dans le ventre. Et surtout... amuse-toi. »
Ellie hocha la tête, sentant toute la chaleur et la sincérité dans les mots d'Eléonore. Ce bref moment d'intimité lui redonna confiance et apaisement, comme si elle emportait avec elle un morceau de son amour sur le terrain. Eléonore quitta les vestiaires, laissant Ellie reprendre son rituel de concentration, et gagna la pelouse pour préparer ses interviews. Les tribunes étaient maintenant vibrantes de chants et de drapeaux, et l'atmosphère devenait électrique.
Peu avant le coup d'envoi, Eléonore eut l'opportunité d'interviewer plusieurs joueuses, parmi lesquelles Ellie. Lorsqu'elle s'approcha d'elle pour l'interview d'avant-match, leurs regards se croisèrent, et il y avait entre elles une complicité si évidente que même l'auditoire pouvait la ressentir. Elles échangèrent des mots simples, mais chaque phrase portait en elle une affection dissimulée sous la formalité. Les fans ne tardèrent pas à commenter sur les réseaux, soulignant cette alchimie naturelle qui transparaissait entre la journaliste et la joueuse.
Le coup d'envoi fut donné, et dès les premières minutes, le jeu prit un rythme effréné. Arsenal imposait une intensité et une énergie indéniables, et Ellie, véritable chef d'orchestre, dominait le terrain avec une autorité sans faille. Ses passes précises et ses décisions rapides maintenaient son équipe en position de force, et chaque action semblait rapprocher Arsenal de la victoire. Pourtant, malgré cet engagement sans relâche, Barcelone parvint à ouvrir le score à la 42ème minute. La tension dans le stade monta d'un cran, les visages se tendirent, et dans la zone presse, Eléonore sentit son cœur se serrer.
De sa place, elle chercha instinctivement le regard d'Ellie. Leur échange silencieux, à travers cette distance immense entre eux, devint un ancrage pour Ellie. Inspirée par ce simple regard, Ellie se ressaisit avec une énergie nouvelle. Et, à peine deux minutes plus tard, elle parvint à égaliser avec un tir splendide qui laissa la défense de Barcelone sans réaction. L'euphorie envahit les supporters d'Arsenal, et Ellie célébra son but en formant un "E" suivi d'un cœur avec ses mains, adressé subtilement à Eléonore, qui ne put s'empêcher de sourire.
À la pause, Eléonore retrouva Ellie pour un second entretien bref, Ellie toujours le souffle court mais le sourire radieux. Au milieu des questions, Ellie glissa un commentaire malicieux : « Ce cœur, c'était pour quelqu'un de très spécial... quelqu'un qui m'inspire chaque jour. » Un doux sourire s'échappa des lèvres d'Eléonore, et elle répondit d'un regard entendu, touchée par cette déclaration discrète mais puissante.
La seconde mi-temps débuta avec une intensité décuplée, chaque équipe cherchant à dominer le jeu. À la 67ème minute, Ellie réitéra son exploit en inscrivant un second but magnifique pour Arsenal. Le stade entier était en délire, scandant son nom tandis qu'elle célébrait avec ses coéquipières. Mais l'équilibre du match fut rompu une nouvelle fois lorsque Barcelone égalisa peu après, le score de 2-2 maintenant une tension insoutenable.
À mesure que le chronomètre approchait de la fin, le stress atteignait son paroxysme. Arsenal se battait pour chaque ballon, et dans les dernières minutes du jeu, Ellie, comme habitée par une force quasi mystique, parvint à inscrire un troisième but spectaculaire. La foule explosa de joie, les supporters en transe, conscients d'assister à une performance légendaire. Le stade résonnait des acclamations, les commentateurs ne tarissaient pas d'éloges, fascinés par ce qu'ils venaient de voir.
Lorsque le coup de sifflet final retentit, annonçant la victoire d'Arsenal, Ellie n'eut qu'une seule pensée en tête. Elle traversa la pelouse en courant et se précipita vers Eléonore, qui se tenait à la ligne de touche, le sourire aux lèvres, les yeux brillants de fierté et d'émotion. Sans hésitation, Ellie l'enlaça fermement la faisant décoller du sol pour tourner dans les airs, oubliant un instant les caméras, les supporters, et le monde autour. Elle plongea son regard dans celui d'Eléonore et, dans un élan de passion, l'embrassa tendrement. Les acclamations redoublèrent, les spectateurs ravis de cette scène aussi imprévue que magnifique, comme si la victoire elle-même portait le sceau de cet amour sincère et ardent.
Eléonore, un sourire tendre et radieux illuminant son visage, posa délicatement ses mains autour du visage d'Ellie, la dévisageant avec toute la douceur et la fierté qu'elle éprouvait. Elle murmura doucement, comme pour prolonger ce moment suspendu dans le temps :
« On en parle demain, ok, mon amour ? »
Ellie, une larme de bonheur roulant sur sa joue, hocha la tête, amusée et touchée par ces mots. Ce soir, elles avaient toutes deux accompli bien plus qu'une victoire sportive ; elles avaient vécu et partagé une victoire qui symbolisait leur amour et leur complicité, scellés sur la scène grandiose de Wembley, sous les yeux du monde.
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