Immunisé

Chapitre 7 Brekville

Cette phrase me glaça le sang; je ne l'avais pas sentit venir.

Ses deux mains se placèrent autour de mon coup, et elle commença à m'étrangler.

Puis j'entendis un bruit sourd.

La contaminée tomba au sol, du sang verdâtre s,'écoulait de sa poitrine.

Je me retournai et vit Dereck, hâletant.
J'étais un peu sous le choc; je passa ma main sur mon front remplit de sueur.

- Merci, murmurais-je faiblement.

Nous regardions tout les trois le corps.

- Après tout c'est peut être mieux pour elle, dit Erza.
Dereck et moi la regardions, outrés.

- Bah quoi ? Elle devait souffrir le martyr avec l'Orpha qui lui rongeait le cerveau. C'est mieux ainsi.

Elle n'avait pas tord.
Je ramassa la gourmette de Sym qui était tombée à terre, et passa lentement mes doigts dessus.

Souffrir le martyr.

Dereck me donna une tape dans le dos.

- Il faut qu'on bouge, et vite !

Il ne fallait pas que les gardes nous retrouves.

Nous commencions alors à courir,
sans savoir réellement où nous allions.

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Je n'en pouvais plus; cela faisait une demi-heure que nous courions.

Les gardes ne nous retrouverons plus, nous étions loin à présent.

Alors qu'Erza et Dereck s'inquiétaient pour le manque d'eau et de nourriture, je me sentit soudain coupable, et remplit de remords.

Pourquoi n'avions nous pas aider les autres immunisés à sortir de cet enfer ?

A cette heure là, ils sont peut être noyés dans des tubes de verre...

- Nous n'avions pensé qu'à nous, murmurais-je.

Comme si elle eu compris, Erza me répondit aussitôt.

- C'était nous ou eux Aram.

- On aurait pu essayer...

Alors qu'elle tentait de me raisonner, Dereck nous interpellait.

Il faisait de grand signes à un camion blanc qui roulait jusqu'à nous.

Une fois arrivé près de nous, le conducteur baissa la vitre de son véhicule et nous lança un regard interrogateur.

- Bon Dieu, mais qu'est ce que vous faites ici ? Dans quel état êtes vous.. Montez !

Erza et Dereck se jetèrent dans le camion. Moi je restait dehors, terrorisé.

Erza me fit signe de les rejoindres, mais je restait pétrifié.

- Hé gamin, tu attends quoi ? s'impatienta le conducteur.

Dereck m'agrippai la main et me traina sur la banquette du camion qui démarra aussitôt.

La peur s'emparait de moi, je tremblait de tout mon corps.

Erza posa sa main sous mon menton pour me forcer à la regarder.

- Mais qu'est ce qu'il t'arrive Aram ?

Je tourna vivement la tête, et ravala mes larmes qui menaçaient de couler.

Je vis dans le rétroviseur le regard du conducteur qui attendait lui aussi une réponse.