Chapitre 11 Négligeance

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Mettez la musique :)
~Dexter Escalation~
Bonne lecture..

Le trajet en camionnette avait été un supplice. J'avais perdu.
Tout ces efforts fournis, pour rien : je revenais à la case départ, au camp.
Cet endroit que je haïssais, où il y avait trop de questions sans réponses.
Là où ils avaient tués Sym; pour une simple menace.
Je n'avais même pas cherché à m'enfuir, j'étais seul, et tellement faible qu'un coup dans le ventre suffirait à m'achever.

Le même rituel : on me ramenait dans cette salle blanche, avec le minimum nécessaire, cette baie vitrée, et la porte blindée.

J'essayait tant bien que mal à me traîner jusqu'au lit. J'avais l'impression que quelques choses manquait.
Quelqun.

Erza.

J'avais tout vu. Tout c'était déroulé sous mes yeux.
Il l'a menacé, il lui a tordu le poignet, puis il l'a asphyxiée.
Il.
Qui était Derek ? De quel camp faisait-il partit ?
Nous lui avions accordé toute notre confiance, nous avions partagé notre nourriture et nous l'avions épargnés quand on l'a trouvé.

Quand il s'est avancé vers nous, les bras lèves en nous implorant de ne pas tirer.
D'où venait-il ? Et qui était-il ?
J'aurai du écouter Erza depuis le début.

Maintenant il était parti avec elle, loin, très loin d'ici.
Pourquoi ne m'avait-il pas pris avec elle ?
Alors que je m'épuisais à me poser toute ces questions, j'entendis quelqu'un déverrouiller la porte.

Un homme, ou devrais-je dire un garde  -je ne considèrerais jamais ces hommes comme des êtres humains- s'avança vers moi.

Il s'agenouilla et ouvrit son sac qui était rempli de médicaments et bandages.
Il retira son masque et attrapa une bouteille en verre, contenant un liquide bleuâtre.

Je recula de méfiance.
Sans rien dire, il en appliqua une goutte sur sa peau, comme pour me prouver que je ne risquais rien; je me laissa donc faire.

Sans échanger aucun mot, dans le silence le plus total, il désinfecta mes plaies. C'en était presque dérangeant qu'il ne parle pas.

Il releva ses manches, ce qui laissa apparaître un dessin abstrait sur son avant-bras.

Voyant que je fixait son tatouage, il baissa rapidement ses manches, gêné.

Ses yeux clairs évitaient mon regard.
Il se leva, et j'entendit pour la première fois le son de sa voix.
- Je vais t'emmener voir quelqu'un de plus compétent, je crains que tes blessures de soient aggravées.

Il ramassa ses affaires rapidement et se mit a chuchoter soudainement.
- Tu as rencontré un contaminé j'imagine ?
- Je pense que ça se voit, dis-je d'un ton sec.
- Tu es vivant, estime toi heureux.
Il ouvrit la porte et me fit signe de le suivre.

~

L'homme au mystérieux tatouage me laissa devant une grande porte en métal. Il la déverrouilla à l'aide de sa carte et m'ordonna d'y rentrer.
Il referma la porte aussitot.

Un autre homme m'accueilli, vêtu d'une longue blouse blanche, immaculée de traces, et d'un masque qui lui couvrait la moitié de son visage.
Il le tenait fermement.
- Je suis immunisé, ça ne sert à rien, dis-je d'un ton accablé.
- Je... hum, il peut te rester des éventuels traces du.. du contaminé, et, vois-tu je ne voudrais pas.. Enfin je ne suis pas aussi chanceux que toi.

Sa dernière phrase me mit hors de moi.
- Chanceux ? Non mais vous rigolez j'espère ? Vous aimeriez être à ma place ? Ou celle de mon ami mort noyé ?

Affolé, l'homme de précipita vers la porte.
- Je reviens dans une minute.

Ce gars est tellement négligeant.

Je ramassa sa carte qu'il avait laissé sur la table, et ouvrit la porte.

Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, je n'avais pas l'attention de m'enfuir.
Je voulais enfin des réponses à les questions.

Cet homme n'était pas un garde, seulement un médecin j'imagine.
Pas très courageux pour un employé du camp. Ce qui me confirma que même certaines personnes d'ici étaient terrorisés par l'Orpha.

Pour l'instant, mon objectif était de retrouver celui qui avait tout manigancé. Celui qui avait mit toute cette scène en œuvre.
Et vu que je suis de retour au camp, je compte bien en profiter.

Mark, prépare toi à revoir un vieil ami.

~

Les couloirs étaient quasiment vides.
Pour l'instant pas de gardes, seulement des médecins.
Ils semblaient intéressés que je soit sortit de ma pièce.
Je me demandais si Derek avait ramène Erza au camp, mais était insensé.
Il l'avait emmené, oui. Mais où ?

Un autre adolescent, vêtu comme moi d'un survêtement blanc, passa à côté.
Un médecin lui tenait ferment l'épaule.
Le jeune garçon avait les yeux vitreux, il semblait à bout de force.
Marcher avait l'air d'être un supplice.

Sa manche gauche était relevée, ce qui laissait apparaître un bandage sur son epaule.

Et ses cheveux rouquins semblait ne pas avoir été coiffé depuis une éternité.

ImmuniséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant