Corps(e)

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J'écris sur un coup de tête. Je ne sais pas si c'est de l'ennui, ou juste la tentative de rester occupée. Je ne sais pas ou plus rien faire. Ca finis toujours mal.  

Je dois pourtant arrêter d'éviter de rencontrer mes pensées. J'ai fais et je fais quelques choses de mal. Je le sais. 

C'est pas juste que l'on s'inquiète pour si peu, que l'on se sente coupable pour ça. C'est un choix, qui a été pris sans l'intervention de personne. Ca a du bon, peut être beaucoup de mauvais mais toujours du bon. Ca n'est pas mortel. 

Car oui, je l'ai choisi, de jouer du violoncelle ou la lame est l'archet, mon corps l'instrument. Je l'ai choisi, cet état de léthargie, de torpeur, en étant agenouillée face aux toilettes ou au lavabo. Je laisserai une douce odeur de grenade derrière moi : c'est l'odeur de mon désodorisant. J'ai décidé de fondre en larme, quelques jours après l'une de ces après une de ces crises de boulimie, en ramassant les emballages gisant au sol ou dans ma corbeille. 

Je sais les risques : pour et contre. 

Oui je les sais par coeur, on me cite les risques chaques jour et je m'en fiche pour autant. 

C'est cruel, oui. Louise avait raison je suis cruelle. Mais je m'en fiche.

Je ne sais que me détruire. Et j'adore ça. Et je m'en fou des conséquences. 

Mais là seule chose qui me fais ressentir un remord intense, c'est ces paragraphes dystopiques ou je suis mentionnée. 

C'est ça, que je fais. C'est ça, qu'elle voit. Et c'est ce qu'elle ressens.

Je me morfondrai plus tard, j'ai des devoirs ...

Exutoire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant