TOGEZ'ER

ʟᴇ ᴄɪᴛʏ

Deux jours étaient passer depuis que les zombies nous ont poursuivis. On avait trouver un bâtiment abandonné, et c'est devenu notre planque à nous 5. Cleo avait guéri de son rhume et nos vêtements étaient très sale. Mon débardeur blanc et mon baggy que j'avais mis le soir de la sortie avec Stan avait été déchirer à certains endroits et avait des traces de boue.

——

On avais décider que Stan et Leo aillent chercher des provisions, alors ils étaient parti de bonne heure, espérant d'éviter de tomber sur des gens mal attentionné.

Depuis qu'on a quitter ce cimetière, je n'arrête pas de me répéter que j'allais rejoindre ma sœur et ma mère. La mort pouvait frapper a tout moment et on le savait. Tout le monde a quitter le pays en pensant fuir, mais ça s'est propagé plus vite que l'ont ne le pensais.

On avais presque atteint Paris, la destination de Pierre et Léo. On s'est arrêter dans un immeuble pour Cleo qui était malade et on allait repartir demain matin.

Depuis que Stan et Léo sont rentrer, Léo agissait bizarrement, il était pâle et restait souvent dans son coin mais je n'y faisait pas trop attention. Cleo s'approcha de lui pour simplement rester avec lui mais elle hurla, j'écarquillais les yeux avant de courir vers eux et écarta Cleo de lui, la plaçant derrière moi.

Leo respirait très fort, il haletait beaucoup. J'observais son apparence,  il était encore plus pâle qu'avant et bavait, son dos se crispait et se bras pendaient, mais quand mon regard tombe sur son avant bras, je reculais d'un pas encore une fois, horrifié de ce que je venait de voir. Il avait une morsure, une putain de morsure.

Mes yeux tombent directement sur ceux de Pierre, qui avait les larmes aux yeux. Stan, lui, ne bougeait pas, il s'était accroché à lui ces deux derniers jours. Je pense qu'il était touché..

Je me rappellerais toujours la façon dont Pierre le regardait, la façon dont Léo faisait comprendre qu'il avait besoin de quelque chose.

Au fond, j'avais commencer à l'aimer..

Je regarde Stan, Cleo tremblante derrière moi. Stan avait les larmes aux yeux alors qu'il tourna la tête vers moi, mais un tire de pistolet retentit, me faisant presque une acouphène a l'oreille. Je tournais rapidement la tête devant moi, entendant Léo rugir de douleur et voyant le sang se propager sur son t-shirt avant qu'il ne tombe au sol.

Ma tête se tourna vers Pierre, un pistolet à la main.

-Je l'aimais tant.. Pierre sanglotait, tremblant.

Il hurla de tristesse avant de placer le pistolet sur sa tempe avant qu'il n'appuie sur la gâchette, le bruit de la balle qui sorta du pistolet raisonna dans la pièce une deuxième fois.

Je reste figée en voyant les corps de Pierre et Léo allonger côte à côte, mes jambes tremblaient, et je sentais mon souffle devenir court, comme si l'air me manquais.

Stan se tient à quelques mètres des corps, le regard fixe. Ses poings sont crispés, mais il reste immobile, comme si bouger risquait de briser quelque chose en lui.

Mon regarde se tourna lentement vers les yeux de Stan, sa mâchoires se serrait. Ses yeux semblaient vides, mais sa poitrine se soulevait rapidement sous le poids de sa respiration.

-C'était son choix, Shana. On n'y peut rien. Murmura Stan.

Sa voix se brise légèrement, révélant qu'il est lui-même au bord de l'effondrement.