Shenseea était là, allongée, son souffle si faible qu’il semblait se perdre dans le bruit des machines. Chaque seconde passée dans cette chambre me paraissait interminable, comme si le monde entier attendait un miracle qui ne viendrait peut-être jamais. Dylan était toujours près de la fenêtre, le regard vide, sa mâchoire crispée. Moi, je ne pouvais détacher mes yeux de Xiao Zhan.
Lui, cet homme que j’avais autrefois vu illuminer la vie de ma meilleure amie, n’était plus qu’une ombre de lui-même. Mais mon cœur, lourd de colère et de tristesse, refusait de céder.
_(Murmurant, mais la voix pleine d’émotion):Pourquoi es-tu revenu, Xiao ? Tu penses qu’une présence tardive peut effacer le vide que tu as laissé dans sa vie ?
Xiao releva la tête, ses yeux brillants de larmes qu’il semblait se forcer à contenir.
Xiao Zhan(La voix tremblante):Je sais que rien de ce que je pourrais dire ou faire ne réparera ce que je lui ai fait.
Je croisai les bras, essayant de dissimuler le frisson de rage et de douleur qui me traversait.
Dylan(Sèchement):Alors pourquoi es-tu là ? Pour soulager ta conscience ?
Xiao Zhan(Secouant la tête): Je suis là parce que je ne peux plus fuir. Je l’ai abandonnée… mais je refuse de faire la même erreur.
Sa voix se brisa, et il fit un pas en avant, s’approchant du lit.
Xiao Zhan(En murmurant, comme pour lui-même): Shenseea… je suis désolé.
Un silence s’installa, lourd, insupportable. Je sentis ma gorge se nouer, mais je ne voulais pas céder. Je ne voulais pas ressentir de pitié pour lui.
_(Avec douleur):Tu ne la mérites pas, Xiao.
Xiao Zhan(En hochant la tête): Je sais.
Il posa une main sur la rambarde du lit, et ses épaules s’affaissèrent.
Xiao Zhan:Chaque jour sans elle… c’est comme si je perdais un peu plus de moi-même. Et maintenant, je pourrais ne jamais avoir la chance de lui dire…
Sa voix se bloqua, et une larme glissa sur sa joue. Dylan détourna enfin les yeux de la fenêtre pour regarder Xiao. Je pouvais lire une lutte intérieure sur son visage : la colère contre l’homme qui avait brisé Shenseea et la douleur de le voir aussi vulnérable.
Dylan;Tu n’as aucune idée de ce qu’elle a traversé sans toi.
Xiao Zhan(En sanglotant):Tu as raison. Et je ne la mérite pas. Mais je l’aime… et je l’aimerai toujours.
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Mes bras se détendirent, et un soupir tremblant s’échappa de mes lèvres. Peut-être, juste peut-être, qu’une partie de moi voulait croire en sa sincérité.