chapitre 20 ( partie 1)

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Dylan:Va prendre de l'air jeune fille,je ne veux pas te voir faire une crise demain c'est clair ?

Ce fut les mots de dylan avant que shenseea ne prennent une douche, s'habille et ne sorte faire un tour malgré elle.

Ce fut les mots de dylan avant que shenseea ne prennent une douche, s'habille et ne sorte faire un tour malgré elle

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Elle n’était pas vraiment d’humeur à flâner, mais elle savait que cela allait l'aider à se vider la tête. Après tout, le lendemain s’annonçait intense et elle devait être prête. Alors, elle s'était laissée porter par la nuit animée de Shanghai, mais son esprit restait focalisé sur ce qui se passait autour d'elle.

        Éclipse du petit tour de Shanghai.

Elle entra dans le hall de l’hôtel, d'un pas calme mais lourd. La foule de ce soir semblait lointaine, chaque visage flou à ses yeux. Il n’y avait que les lumières tamisées qui la guidaient vers les ascenseurs. Les portes s’ouvrirent alors qu’elle s’apprêtait à appuyer sur le bouton, et c’est là qu’elle le vit.

Yibo!!!

Son regard se fit plus froid, ses bras se croisèrent instinctivement. Quelle surprise, il commence déjà à parler de manière désagréable. Elle avait appris à ne pas se laisser déranger, mais avec lui, c'était perdu d'avance

Elle le regarda d’un coin de l'œil, ne parvenant pas à masquer son étonnement. Il n’était pas censé être ici. Il n’avait pas l’air de la remarquer au début, ou du moins, il faisait semblant. L'ascenseur était vide, à l’exception de lui et d’elle. Les portes se refermèrent lentement, et il monta d’un étage. La cabine vibra légèrement, et elle attendait le moment où Yibo rompt enfin le silence.

Il tourna la tête et la fixa, ses yeux froids, presque indifférents.

Yibo : "T'es seule, ce soir. On dirait que ça te va bien."

Shenseea se redressa, ses bras se décroisant lentement, une vague d'irritation montant en elle. Vraiment, encore lui ? Elle avait appris à ignorer ses provocations, mais l’arrogance de Yibo n’avait pas de limite.

Shenseea : "Je n’ai pas besoin de ta permission pour être seule, Yibo. Mais je t’en prie, continue de m’observer. Ça te dérange tant que ça que je vive ma propre vie ?"

Il la regarda sans ciller, un léger sourire sarcastique glissant sur ses lèvres.

Yibo : "Je ne fais que noter la solitude qui te colle à la peau. Tu parles souvent d’être forte, mais il suffit de voir à quel point tu cherches à t’effacer. À t’effacer dans les ombres des autres."

Shenseea se figea. Chaque mot qu’il prononçait semblait percer des failles invisibles en elle. Il savait exactement où appuyer, là où ça faisait mal. Elle s’efforça de ne pas réagir, mais son cœur battait plus fort, chaque syllabe semblait réveiller un mal qu’elle avait soigneusement enterré. Elle se concentra sur le sol sous ses pieds, tentant de ne pas lui laisser la victoire.

Shenseea : avec amertume " de quoi tu parles ?"

Un rire étouffé s’échappa de ses lèvres. Yibo se pencha légèrement vers elle, un air moqueur sur le visage.

Yibo : "Vraiment ? Tu penses vraiment que tout le monde ne sait pas ce qui s’est passé ? Tu n’étais qu’une… distraction. Un fardeau dont Xiao s’est débarrassé. Il t’a reniée devant tout le monde, et ça, c’est ce que tu vas toujours être pour lui. Un fardeau."

Un silence lourd s’installa entre eux, un poids que Shenseea n’arrivait plus à supporter. Ses lèvres se serrèrent, ses mains tremblant légèrement. Ne me parle pas de Xiao, songea-t-elle. Elle sentit la chaleur monter à ses joues, mais elle n’allait pas lui donner le plaisir de la voir se briser.

Shenseea : froidement "Tu ne sais RIEN !!!!"

Ses mots firent écho dans la petite cabine de l’ascenseur, mais Yibo ne se laissa pas déstabiliser. Il n’était là que pour la détruire, comme il l’avait toujours fait.

Yibo : "Je sais assez pour voir que tu as toujours cherché à prouver quelque chose. Que tu t’es accrochée à un rêve qui n’a jamais existé. Tu n’es qu’une marionnette, Shenseea. Personne ne te regardera autrement."

À ce moment-là, l’ascenseur fit un bruit étrange. Shenseea se figea, un frisson de malaise lui traversant le dos. Une seconde plus tard, un grand à-coups secoua la cabine, suivis d’un autre. Les lumières vacillèrent, puis s’éteignirent. Un cri d’angoisse échappa à Shenseea avant qu’elle ne puisse se retenir.

Elle se retrouva projetée contre le mur métallique de l'ascenseur, et dans le même mouvement, Yibo s’effondra contre elle, l’entraînant dans sa chute. Un bruit sourd résonna lorsque sa tête percutait violemment le mur. Un choc brutal, puis un silence lourd.

Shenseea, choquée, se retrouva écrasée contre lui, incapable de bouger. Puis elle sentit quelque chose de chaud et humide glisser le long de son bras. Du sang. Le sang de Yibo.

Shenseea : paniquée "Yibo ? Yibo, réveille-toi !"

Elle secoua doucement son corps, mais il ne réagissait pas. Son visage était pâle, presque cadavérique, et une fine ligne de sang coulait de son front où la peau était ouverte. Le choc l’avait fait perdre connaissance, et Shenseea sentit son cœur s’emballer. Elle se haussait au-dessus de lui, effrayée par la situation.

Le bruit d’un léger souffle l’attira. Il respirait encore, mais d’une manière irrégulière. Chaque inspiration était plus faible que la précédente. Elle paniqua, son esprit se bousculant à toute vitesse. Ne panique pas, ne panique pas. Mais l’angoisse montait à chaque seconde.

Elle savait qu’il ne fallait pas attendre trop longtemps. L'ascenseur était complètement immobilisé. L’air était lourd, et chaque seconde qui passait devenait plus oppressante. Elle n’avait pas le temps de réfléchir. Il fallait qu’elle fasse quelque chose.

Elle se pencha au-dessus de lui, sa tête posée sur son épaule. Il était brûlant de fièvre. Sa peau était chaude, bien plus que la normale. Elle tâta sa tête, frissonnant sous la chaleur.

Il faut l'aider. Pensée qui se faisait de plus en plus pressante.

Son cœur battait dans sa poitrine avec une violence qu’elle n’avait pas ressentie depuis longtemps. Sans vraiment réfléchir, elle commença à déboutonner lentement sa chemise L’air se faisait rare, la chaleur envahissait la cabine, et elle savait que la situation devenait critique. Ses doigts tremblaient, mais elle se força à rester calme. Le sang qui coulait de sa tête ne faisait qu’empirer l’urgence.

Il fallait le garder conscient, lui permettre de respirer. Elle dégagea son torse, essayant de ne pas prêter attention à l’idée que Yibo, dans un état aussi critique, ne semblait même pas capable de réagir. Le sang continuait de couler lentement, l’humidité sur ses mains rendait la situation encore plus accablante.

Alors que les secondes s’étiraient, l’angoisse montait en elle. Chaque seconde sans que Yibo ne bouge ne faisait qu’accroître sa terreur. Elle s’assura qu’il était toujours vivant, que son cœur battait, qu’il ne sombrerait pas dans l’inconscience à tout jamais.

Mais Yibo était trop pâle. Trop silencieux.

Elle attendait, respirait profondément pour ne pas sombrer dans la panique, tout en continuant à veiller sur lui. L'oxygène commence à se faire rare dans l'air ce qui inquiète beaucoup surtout dans le cas de Yibo.

Shenseea:On ne s'aime certe pas,mais t'as pas intérêt à mourir yibo.

Les minutes s'etiraient à l'infini.

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