Eirik observait l'horizon avec un regard glacial, les bras croisés sur son torse imposant. À ses côtés, Tariq, son fidèle allié, souriait d'un air satisfait. Leur armée grandissait jour après jour, composée de soldats endurcis et de mercenaires assoiffés de sang. Depuis qu'Eirik avait fait son pacte avec l'ombre maléfique, sa puissance ne cessait de croître, tout comme son ambition.
Ils avaient déjà conquis plusieurs villages, et chaque victoire les renforçait. Ceux qui refusaient de les suivre étaient impitoyablement éliminés, leurs corps laissés à l'abandon pour servir d'avertissement à quiconque oserait défier Eirik. Leurs forces étaient devenues redoutées dans toute la région.
Mais cette fois-ci, leur objectif était plus ambitieux. Le village qu'ils comptaient attaquer était plus important, bien plus fortifié que les précédents. Situé près d'une grande rivière, il servait de point stratégique pour le commerce et la circulation des ressources dans la région. Si Eirik parvenait à le prendre, il contrôlerait non seulement le territoire environnant, mais aussi les routes commerciales vitales pour l'économie des autres régions.
« Ce ne sera pas aussi facile que nos dernières conquêtes, » déclara Tariq en étudiant une carte détaillée du village et de ses fortifications. « Leur armée est bien organisée, et leurs défenses naturelles rendent l'accès difficile. Ils se croient imprenables. »
Eirik, toujours imperturbable, esquissa un sourire sinistre. « Ils ne savent pas à qui ils ont affaire. Leur arrogance les perdra. Nous n'avons pas besoin de nous en faire. En deux jours, ce village sera à nous. »
Tariq hocha la tête, confiant en les capacités de son maître. « Alors, quand commence-t-on ? »
Eirik regarda le ciel grisâtre qui s'étendait au-dessus d'eux. « Ce soir. Nous attaquons à la tombée de la nuit. »
**
La nuit tombée, l'armée d'Eirik se mit en marche, traversant les bois en silence. Les torches vacillaient dans la pénombre, projetant des ombres sinistres sur les visages impassibles des guerriers. Les hommes, bien que brutaux, obéissaient avec discipline aux ordres d'Eirik. Ils savaient qu'il était plus qu'un simple chef ; il possédait une puissance mystérieuse qui les fascinait autant qu'elle les terrifiait.
Arrivés près du village, ils s'arrêtèrent au sommet d'une colline. Le village fortifié se dressait devant eux, entouré d'un mur de pierre imposant, renforcé par des douves et des portes en fer. De l'autre côté, la rivière coulait paisiblement, mais Eirik savait que la tranquillité de cette scène ne durerait pas.
« En avant, » murmura Eirik d'une voix autoritaire. Il n'avait pas besoin de crier ; ses hommes étaient déjà prêts à obéir.
La première vague d'assaut se lança contre le mur d'enceinte, escaladant avec des échelles et des cordes sous le couvert de l'obscurité. Des cris retentirent du côté des défenseurs, et bientôt, des flèches enflammées fendirent l'air, illuminant la nuit de leurs traînées ardentes. Mais l'armée d'Eirik était implacable.
Tariq, toujours en première ligne, menait l'attaque avec une brutalité sauvage. Son épée s'abattait sur les gardes du village avec une précision mortelle, fauchant des vies sans hésitation. Derrière lui, les hommes d'Eirik suivaient, détruisant les défenses, ouvrant les portes, et créant le chaos parmi les habitants.
Eirik, resté en arrière, observait le déroulement de la bataille avec un sourire de plus en plus large. La puissance obscure qui l'habitait pulsait en lui comme un cœur noir, et il sentait sa domination s'étendre à mesure que ses ennemis tombaient. Il avança enfin, traversant les portes ouvertes, et entra dans le village en ruine. Le carnage s'étalait devant lui, mais cela ne lui apportait qu'une satisfaction froide.
Le village avait opposé une résistance, mais elle avait été futile. En quelques heures, ses forces avaient déjà percé les défenses. Pourtant, quelques poches de résistance subsistaient encore, et il savait que la bataille n'était pas terminée. Les chefs du village s'étaient retranchés dans la forteresse au centre, bien décidés à protéger leurs terres et leur peuple.
« Ils croient encore pouvoir nous résister, » remarqua Tariq en riant. « Pathétique. »
Eirik posa un regard glacé sur la forteresse. « Laisse-les. Leur répit sera de courte durée. »
Le deuxième jour d'assaut fut encore plus brutal que le premier. Tandis que le soleil se levait, l'armée d'Eirik, implacable, menait des attaques répétées contre les dernières lignes de défense du village. Les portes de la forteresse furent enfoncées à coups de béliers, et les murs de pierre commencèrent à céder sous les attaques incessantes.
Les défenseurs, fatigués et désespérés, tentèrent un ultime effort pour repousser l'envahisseur, mais rien n'y fit. Eirik entra dans la forteresse comme un roi victorieux, abattant tous ceux qui osaient encore se dresser contre lui. Ses hommes le suivaient de près, massacrant sans pitié quiconque refusait de se rendre.
« Ceux qui refusent de me suivre mourront, » déclara Eirik d'une voix glaciale, alors que les chefs du village, encerclés, se tenaient devant lui.
« Nous ne te suivrons jamais, traître ! » s'écria l'un d'eux, un homme imposant aux cheveux gris, l'épée à la main. « Tu es une abomination, et nous préférerions mourir plutôt que de servir un monstre comme toi. »
Eirik esquissa un sourire cruel. « Comme tu veux. »
En un éclair, il dégaina son épée et abattit le chef du village. Le sang gicla sur le sol, et les autres se figèrent, terrifiés. Ceux qui avaient encore de l'espoir furent rapidement désabusés. L'armée d'Eirik les encercla, et un à un, ils tombèrent sous les coups. La victoire était totale.
Le village avait été conquis en deux jours. Ses rues autrefois prospères étaient maintenant couvertes de débris, et les survivants, effrayés, se cachaient dans les ruines, sachant que leur sort dépendait de la clémence d'Eirik. Mais il n'y aurait pas de clémence. Ceux qui refusaient de le suivre étaient exécutés sans pitié, et ceux qui pliaient le genou devant lui étaient enrôlés dans son armée grandissante.
Tariq, toujours souriant, rejoignit Eirik alors qu'ils parcouraient les rues dévastées. « La résistance a été écrasée. Ceux qui restent sont à genoux devant toi, prêts à te suivre. »
Eirik regarda les ruines du village avec satisfaction. « Parfait. Ce n'est que le début. »
Tariq sourit. « Où allons-nous frapper ensuite ? »
Eirik tourna son regard vers l'horizon, là où d'autres villes, d'autres villages prospères attendaient d'être conquis. « Nous continuerons à avancer. Chaque victoire renforce notre armée. Chaque village tombé sous mon contrôle n'est qu'une étape vers notre véritable objectif. »
Tariq hocha la tête. « Et bientôt, personne ne pourra s'opposer à nous. »
Eirik sourit de manière sinistre. « Exactement. Nous bâtirons une armée si puissante qu'aucun royaume, aucune force dans ce monde, ne pourra nous arrêter. Le monde pliera sous notre domination. »
Et avec ces mots, Eirik, toujours accompagné de son fidèle Tariq, continua sa marche vers la conquête, implacable, laissant derrière lui des villages dévastés, des peuples brisés, et une armée grandissante prête à tout pour le suivre dans son rêve de domination totale.
VOUS LISEZ
Les Échos de Rinevaila
خيال (فانتازيا)Dans le monde enchanteur de Rinevaila, deux destins entrelacés s'affrontent dans une lutte qui pourrait bouleverser l'équilibre du royaume. Astrid et Eirik, frère et sœur séparés par un sort tragique, se retrouvent des années plus tard de part et d'...
