Chapitre 24

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Drunk

Betty avait exactement le même air hautain que la dernière fois, lorsqu'elle était avec Aaron.

Mes mains tremblaient encore plus qu'avant.

Je n'osais pas parler, j'attendais qu'elle dise quelque chose.

"Cara c'est ça? C'est bien toi la meuf qui chialait l'autre jour?"

Je fut choquée par ses propos et ne répondit pas.

Je baissais la tête.

"-Si tu cherches Hayes, il est pas là. Fin si, il est là mais pas pour toi, poursuivit-elle.

-Comment ça? Ma voix tremblait.

-Il a pas envie de te voir, ni de te parler. C'est plus clair?"

Elle m'avait dit ça sur le ton le plus agressif qu'on ne m'ai jamais fait.

Je n'avais qu'une envie : la baffer tellement fort qu'elle s'effondre sur le sol et se mette à genoux pour me demander pardon.

Mais très vite, je revînt à la réalité.

"-Donc en gros, dégage. T'es vraiment pas la bienvenue ici.

-Je dois lui parler.

-Dégage."

Sur ces mots elle me claqua la porte au nez.

Je restais quelques minutes devant la porte, sans comprendre ce qui venais de m'arriver.

Soudainement, j'explosais en sanglot.

Je pleurais des litres et des litres d'eau, et repris le chemin pour rentrer chez moi.

Comment Hayes avait-il pu me faire une chose pareille?

Comment est-ce possible d'être aussi cruel?

J'avais fait quelque chose d'horrible, je le savais, mais ce qu'il avait fait était encore pire.

Betty m'avait déjà pris Aaron, et maintenant, elle me prend Hayes.

Mais j'en voulais surtout énormement à ce dernier, parce qu'il savait que ça allait me faire du mal, beaucoup de mal.

Je rentrais chez moi en m'effondrant dans les bras de ma mère.

Les larmes coulaient encore et encore.

Ma mère ne dit rien, elle tentait de me consoler en me serrant dans ses bras.

Scott descendait les escaliers l'air complétement paniqué, se demandant ce qu'il se passait. ma mère lui fit comprendre avec un simple regard.

Il y mit également du sien, et me chuchota qu'il allait défoncer Hayes.

Cela me fit sourire, mais les larmes ne s'arrêtaient pas.

J'étais en colère contre Hayes.

Dans ma tête, tout aller bien se passer : je serai venu m'excuser et lui dire que j'avais fait ça sous l'effet de l'alcool et tout allait rentrer dans l'ordre.

Mais non, il a fallu qu'il se vange.

Et qu'il me brise le coeur.

Après une longue consolation de la part de mon frère et ma mère, je montais dans ma chambre m'effondrer sur mon lit.

Je n'arrivais pas à m'arrêter de pleurer.

Je savais que j'étais sensible mais pas à ce point.

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