Wick, la ville surplombant la mer.

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  Le voyage ne fut pas excessif non plus, il dura un peu plus de 3 heures 30.  Tout en sachant que le dirigeable, se déplaçait à une vitesse fulgurante dans les cieux écarlates de beauté, le soleil se levant peu à peu au dessus de nous. 

J'ai lu un exemplaire de " Moldu et fier de l'être "  dans ma cabine dans laquelle j'étais avec une dizaines de personnes. J'ai choisi le voyage le plus économique sur leur site internet, donc c'est pour ça que je n'ai pas choisi la capitale du Mistral en particulier pour atterrir, mais plutôt une ville au nord, plus proche de Tawaye.  Le voyage m'a tout de même pris 400 piéceux.

Je suis arrivé, et je n'osais regardé à travers le petit hublot à côté de moi, voyant que j'étais toujours dans le vide, et que dehors semblait être une infinité blanche, vide et infinie. Puis quand j'ai descendu,  j'étais bouche bée.

Une immense ville était devant moi, sur toute une grande pente. L'aéroport se trouvait donc en bas, ou la ville était plate. La ville montait toute en douceur en une grande pente. Tout au bout il y avait une grande tour, avec un grand drapeau qui flottait dans le vide, que pouvait-il avoir de l'autre côté ? La mer bien sûr... La ville était en réalité une haute falaise montante, et la mer n'était que paisible, ou  déchainée à s'abattre en vain quelques kilomètres plus bas.

La ville était assez austère, et grise. Les bâtiments étaient souvent noir, ou gris. Et toute les rues étaient en pente. Seule la grande place de la mairie était épargnée, et c'était une trêve paisible et reposante, grande et tendre. Puis l'air marin arrivait descendait dans toute la ville, je montais la ville, pour arriver en haut, et surplomber la mer qui était loin en bas de moi, et semblait toute petite, tout en étant vaste, et en étant infinie vers l'ouest.

Après avoir monté en  haut de la tour, qui se relevait être un phare, et avoir contemplé la mer pendant au moins une heure, je suis redescendu vers le centre ville.  La ville de Wick était la ville marine la plus impressionnante que j'avais alors vu jusque là. J'ai mangé au restaurant, et bien sûr des produits de la mer m'ont été généreusement servis.

- Vous n'êtes pas du coin vous, là bas. Susurra une dame à la robe blanche éclatante, deux tables plus loin.

J'ai regardé autour de moi, le restaurant était charmant, vieux, à la manière d'un pub, des tableaux représentaient la mer, la falaise et la ville austère , debout résistant au temps et la tempête. Tandis que les petites lampes éclairaient, la salle j'avais repéré la dame qui m'avait parlé.

- Oui, en effet, lui dit-je avec un sourire.

- Puis-je m'asseoir avec vous, mon amie n'est pas encore arrivé ?

- Oh, bien sût lui répondit-je,  content de sa sympathie.

Puis elle vint assez vite, me regardant avec délice,  ses grands yeux bleus comme si j'étais passé aux rayons X.

- Je me nomme Florasia, et toi ?

- Arthur, enchanté !

- Oui, moi aussi. La ville te plait ? Elle est un peu triste, j'imagine.

- Oh non pas du tout, c'est un bien joli paysage.

- Oui je suis d'accord, je suis native d'ici, je suis en vacances pour revoir mes amis.  C'est vrai que la ville peut paraître triste mais, moi je trouve qu'elle peint une merveille mélancolique grise, un brin de mer merveilleux.   La vue du phare est spectaculaire...

Elle avait parfaitement bien résumé mon impression, Wick étaient une de ces villes mélancoliques de bord de mer, tranchante avec le temps, bravant la tempête, bravant les éléments, grande figure grise, dans la brise...

- Oui, j'ai été toute à l'heure, la vue est magnifique.

Elle sourit en m'entendant dire ça.  Je remarquais qu'elle était plutôt jolie, avec ses grandes mèches brunes et son visage rosé, et sa robe blanche lui allait à merveille.

- J'habite au Mistral, me dit-elle pour briser ma contemplation. Et toi ?

- Je sais pas trop... Un peu partout, lui avouai-je avec un sourire.

- Ah ah ! Oui je vois, toi t'es un aventurier !

-  Oui c'est ça !

- Tu as un numéro de téléphone ?

Tout semblait marchait exactement comme sur Terre,  c'est incroyable. Puis soudain je me rappela qu'elle était un peu petite, que c'était la spécialité des Bonomiens d'êtres un peu plus petit que les terriens, bien que je pense qu'ils sont tout humains que nous.

- Je n'ai pas de téléphone...

- C'est pas grave, donne moi ton adresse, je t'enverrai une chouette.

J'imagine que c'était le moyen de communiquer ici, alors que à Tawaye les messagers étaient des perroquets.  J'étais ravi, d'être autant sollicité, une amitié s'installa entre nous, Florasia était alors charmante, et sympathique, on avait facilement envie de parler avec elle.

Finalement son amie ne vint, alors elle mangea avec moi, et nous sommes repartis ensemble. Elle m'a fait faire un tour dans quelques ruelles étroites du centre ville, la soirée, les étoiles, elle, l'ambiance était plaisante.  Elle me fit découvrir une petite librairie.

- C'est la librairie de mes parents, j'ai vécu ici étant petite. Au fait tu as quel âge ?

- Euh... 24, non 23 ans.

Elle ria, avant de me dire qu'elle avait 22 ans. Nous nous sommes embrassés ( sur la joue hein ! ) et puis j'ai pris congé pour retrouver mon hôtel, qui se trouvait d'ailleurs non loin de là. J'étais content de ma rencontre, et à vrai dire je me rendais compte qu'ici tout le monde était fort sympathique. Les gens abordaient très facilement, un simple bonjour, et on se voyait offrir une bière locale, qu'on payait un piéceu.

Comme elle m'avait expliqué durant cette merveilleuse soirée marine et nocturne, que les habitants du Mistral était très accueillants, et que la chaleur Bonomiène, était ici une véritable tradition, c'était dans la nature au peuple Mistralien d'être comme cela. Elle m'avait dit qu'elle habitait la capitale, et qu'elle voulait bien me la faire visiter, j'ai accepté, et en  l'espace d'une soirée nous sommes devenus assez complices.

Avant d'enter chez quelqu'un il fallait crier un bon coup, et simplement ouvrir la porte, aller s'asseoir dans le fauteuil, en attendant d'être accueilli, m'expliqua t-elle. Le Mistral semblait être un pays fascinant, aux traditions multiples et toutes chaleureuses les unes que les autres.

Sinon j'ai encore bien profité de Wick. J'ai passé au musée de la ville, qui m'a bien fait comprendre que Wick était la deuxième ville du pays, peuplée de 400 000 habitants, bien quand même petite à côté de la capitale. Il y avait beaucoup de peinture, et la ville semblait être une inspiration, le soleil couchant, la grande falaise, tout cela donnait des frissons de beauté.  J'ai entendu par une femme que Wick était parmi les légendes les plus populaires : un jour on raconte que la mer mangera la ville, et que la mer, qui malgré est à un kilomètre en dessous en contrebas, se soulèvera. La ville de Wick est aussi une ville forte, qui était un important centre défensif, au second âge, avait-elle dit...

J'étais émerveillé, par cette ville, Wick la ville agréable, fraiche la ville des bruines, la villes des mers. J'étais bien endormi, après m'avoir dit que le lendemain je partais avec Florasia pour la capitale, ce fut une douce nuit, avec ma fenêtre ouverte, entendant de temps en temps les sirènes lointaines sonnant alors comme une mélodie étrange et doucereuse.






Saut dans l'inimaginable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant