Le jardin de Phoénix.

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Nous sommes partis le lendemain à neuf heures. Florasia était très excitée à l'idée de partir pour revoir sa sœur qu'elle n'avait pas vu depuis des années. Moi je n'allait pas bien du tout. Il était avec nous c'est pour ça. Romain avait décidé de nous accompagner pour ce voyage. Quelque chose chez lui me mettait extrêmement mal à l'aise. Il était assis dans l'engin entre nous deux, et le voyage m'a parut interminable.

Mais ce que j'ai vu à travers la fenêtre du dirigable m'a presque fait oublier que Romain était assis à côté de moi. On survolait une ville, qui était au pieds d'immense tulipes géantes. Littéralement des fleurs géantes !

J'avais l'impression d'être dans un pays irréel.

Quand le dirigeable allait se poser j'ai aperçu une ville dans une vallée. Mais la vallée était trompeuse, c'était en réalité des arbres géants. La ville était juste au pieds de ceux ci.

- Bienvenue à Saint-Michel ! Me lança une jeune femme à la sortie de l'appareil.

Saint-Michel était une ville étonnante, proche de la nature. Le centre ville était au nord de la ville, et semblait se réunir sur des dalles géantes. Une immense statue était le centre de la ville, avec une grande place, ornée d'arbres et de fleurs d'une taille élevée. La statue représentait un grand coq, qui veillait sur la ville. D'après ce que j'avais compris, c'était lui Saint Michel... On m'a expliqué que l'automne était une très belle saison, et que les feuilles de l'arbre sur lequel Saint-Michel était posée allait bientôt tomber, et que c'était fascinant de voir tomber des feuilles de cinq mètres sur les toits et dans la rue.

Romain a très vite plongé dans la foule de la grande place pour aller faire je ne sais quoi. J'étais enfin tranquille.

Quelque chose me fait craquer chez lui, je crois que je suis amoureux, c'est bien ça le problème. Car j'aime aussi Florasia, et il est certainement pas question que je cède à ce crétin de scientifique. ( Oui il aime la science, moi je suis un grand littéraire, voyez. )

Une étrange senteur m'a hotté de mes pensées. Cela sentait comme une senteur forestière plus qu'agréable, de fleur, de jasmin et d'épices.

- Comment tu vas Arthur, tu n'as pas l'air bien ? Me demanda Florasia inquiète.

- Je vais très bien Florasia. Pourquoi ça ?

- Comme ça.

- En fait...

- Oui ?

- Non rien tout va bien. Tu l'as voit quand ta sœur ?

- Mhm... Dans une heure, me répondit-elle anxieuse.


La dénommée Ariane, arriva en effet dans une petite heure. Elle se jeta dans les bras de sa sœur, et la retrouvaille a failli me mettre une larme à l'œil. Ariane n'était pas aussi belle que sa sœur, mais elle était quand même d'une certaine beauté, et avait aussi les cheveux d'un noir parfait. Elle semblait rayonner.

- Que je suis contente de te revoir, après tout ce temps ma sœur adorée, mais comment a t-on pu ne pas se voir, pendant au moins... dix ans ! C'est insensé. Si tu savais comment tu m'as manqué !

- Moi aussi, les parents ils m'ont demandé après toi la dernière fois que je suis allé à Wick...

- Je ne pouvais pas les inviter, après ce qui s'est passé tu comprends, mais j'ai envoyer une lettre à maman, je lui ai même téléphoner, pour lui dire qu'avec Julien on allait se marier. Elle était contente, mais triste de pas pouvoir être là, elle en voulait après notre père.

Saut dans l'inimaginable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant