Rencontres des plus inatendues

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Lorsque je pose le pied dans la grande salle, je comprends immédiatement que je ne suis pas dans mon élément. Une foule de personnes étaient en train de bavarder ce qui générer un brouhaha des plus dérangeant. Habitué à la solitude de mon métier et au silence serein et apaisant de la nuit, me retrouver parmi les mondains ne m'enchantait pas le moins du monde.

Mais je réprime le désir de m'enfuir dans l'immédiat et laisse tout de même mon compagnon m'emmener dans un coin de la pièce. Las bas, j'y retrouve deux personnages tout aussi familiers que l'immense Alain. Mon regard se pose dans un premier temps sur son partenaire, le second chef de la sécurité royal, sieur Batiste allias « le coureur de jupons ». Le jeune homme de 24 ans était encore plus élégant qu'à l'accoutumé. Ses cheveux sombres étaient très bien coiffés et séparés par une raie en zigzague. Il portait également à l'instar d'Alain un costume gris aux coutures argentées. Il n'y a pas à dire, monsieur va profiter de son charme ravageur tout au long de la soirée... En m'apercevant, le brun me sourit, révélant une dentition parfaite.

Puis, mon regard coule sur l'homme posté à ses côtés. C'est sa majesté Ménèl, dans un costume proche d'Alain et Baptiste, mais qui se révèle d'un ton légèrement plus clair et d'avantage travaillé. Des gants viennent également s'ajouter à sa tenue des plus sobres. Le monarque semble en forme, ce qui n'est pas étonnant, étant donné qu'il n'a que la cinquantaine.

_Votre majesté, le saluais-je en m'inclinant.

_Mon enfant, me répond-il avec sympathie. Je suis ravie de vous voir en parfaite santé.

_Je vous remercie de votre inquiétude, mais laisser-moi vous rassurer en vous apprenant que je me sens parfaitement en forme, prête pour la prochaine épreuve.

_Je suis ravie de l'entendre. Surtout que votre performance jusque-là est des plus intéressantes, dit-il avant de réfléchir quelques instants. Comme convenu, votre salaire en tant que champion de Rogène s'éleva d'un tiers.

La simple pensée de la somme que l'on allait m'attribuer me fit frémir d'impatience. Mais je pris tout de même la peine de remercier convenablement le roi, avant que ce dernier ne se détourne de moi. Sa majesté devait aller saluer des confrères et me laissa donc avec Baptiste, Alain se chargeant de sa protection à sa place. Puis, une fois les deux hommes suffisamment éloignés, je sens un bras s'enrouler autour de ma taille et m'attirer contre le torse de mon ami.

_Content de te revoir, Iris. Ton agitation permanente m'a manqué.

_Dis plutôt que c'est mon jolie minois, ricanais-je après lui avoir rendu son étreinte.

_Une terreur comme toi n'est pas jolie, désolé.

_Menteur.

_Si, je t'assure. Chaque fois que je te vois, je suis terrifié...

_A l'idée que je vienne t'embêter ! Ça n'a rien à voir avec mon physique ! protestais-je en riant.

_Te reconnaître est déjà un malheur. Car si je te vois...

_C'est que je t'ai déjà remarqué depuis longtemps, complétais-je une nouvelle fois sa tirade.

Il lève les yeux au ciel et fait semblant d'être exaspéré. Mais je sais bien qu'il me taquine, même si il y a un fond de vérité.

_Et donc, tu as vus mes exploits à la télévision ? lui demandais-je avec curiosité

_Comme tout le monde ici présent, précise-t-il en souriant. Et toutes les populations proches des capitales.

_Vraiment ?

_Des écrans géant ont étaient posté dans chaque grandes villes pour diffuser vos prouesse. Tu ne te rends pas compte à quel point tout est médiatisé.

Survivre dans l'arèneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant