Queen of Destiny [Virginity Game]

Chapitre 1

Ça-y-est, après 8 heures d'avion, nous sommes enfin arrivés à mon nouveau chez-moi : Los Angeles.

Vous vous demandez sûrement pourquoi j'ai emménagé ici ? Pour le travail de mes parents. Ils travaillent tout les deux dans une grande entreprise de sécurité.

J'allais oublier, mes parents sont très riches mais continuent de travailler, aller savoir pourquoi.

C'est sois disant une grande chance de pouvoir habiter là-bas, je sais d'avance que San Sebastien, ma ville natale va me manquer...

Qui dit déménagement, dit aussi nouveau lycée pour ma terminale... C'est ce qui me fait le plus peur et j'espère pouvoir vite me faire des amis.

Heureusement, je suis bilingue car mon père a des origines américaines, il me reste juste un tout petit accent français.

La seule chose qui m'enchante là-bas, c'est les bons spots de surf.

Mon père m'a apprit à surfer depuis l'âge de 4 ans et depuis ce jour, j'en suis devenue complètement accro. Je dois d'ailleurs essayer de poser ma belle planche sur ma valise pour la transporter plus facilement.

- Ça va ma Amalys ? me demande Robin, mon père.

- Oui, oui...

- Tu veux qu'on t'aide à la porter ? me demande-t-il, tu as l'air fatiguée.

Je lui fait un signe de tête pour lui assurer que je vais tenir le coup.

Nous prenons un taxi et arrivons devant notre nouvelle villa.

Située dans un quartier très aisé, elle trône au-dessus d'une petite colline. Un grand jardin exotique avec une énorme piscine : le rêve. 

Ma mère, Natalia, me regarde et sourit :

- Ce n'est pas fini mon ange, sache que l'on a pensé à toi ! Suis-moi.

Nous déposons les bagages à l'entrée et pendant que mon père va les mettre dans le salon, nous allons à l'arrière du jardin.

Ma petite mère marche doucement avec ces talons aiguilles. Toujours très bien habillée par la haute couture, ses longs cheveux bruns comme les miens font ressortir sa peau blanche et ses yeux verts pétillants et maquillés . Quelque peu menue mais tellement gentille avec son énorme sourire.

- Je suis tellement impatiente que tu vois ça ! s'exclama-t-elle.

Après avoir poussé une énième branche, nous débouchons sur une magnifique plage de sable fin !!

- C'est pas vrai !! Maman ! Papa ! Vous êtes les meilleurs, merci beaucoup !

- On a mit le prix mais comme c'est déjà compliqué pour toi... Et puis ça faisait aussi plaisir à ton père qui pourra recommencer à pratiquer comme c'est à côté. Il y a aussi à 10 minutes à pied une plage public, un des "spots" d'après Robin, me dit-elle en me faisant un clin d'œil.

Après avoir jeté un dernier regard à la magnifique plage privé, ma mère veut me montrer l'intérieur et ma futur chambre.

L'intérieur de la villa est immense et donne vue sur la mer grâce à une baie vitrée. Tout est décoré avec goût, simple mais classe.

- Tout est sublime, soufflais-je.

- Content que ça te plaise mon poussin ! me dit mon père.

- Papa j'ai 16 ans ! (J'ai sauté une classe, c'est pour ça que je suis en terminale cette année)

Il rit et monte l'escalier, ma chambre sera donc à l'étage... Intéressant.

Mon père va bientôt avoir ses 45 ans et il est plutôt pas mal pour son âge, il faut l'avouer.

Cheveux grisé, mâchoire carré et regard intelligent du haut de ses 1m85, sans oublier toutes les superbes qualités pour faire un papa d'enfer !

- C'est là, m'annonce-t-il.

Je pousse doucement la porte blanche et rentre dans la pièce.

Ma chambre est très grande comme le reste de la maison, les murs tantôt gris et violet créent une atmosphère intimiste que j'aime beaucoup. Un grand lit baldaquin jonché de coussins au milieu de la pièce me donne envie de sauter dessus et des armoires blanches en bois se situe un partout contre les murs.

Ma valise m'attend patiemment près d'une fenêtre qui donne sur un petit balcon.

- Viens par là Amalys.

Ma mère ouvre une seconde porte qui donne sur une salle de bain privative de couleur blanche et verte.

Je saute dans les bras de mes parents et chuchote un "merci".

- Bon, on te laisse déballer tes affaires, demain on ira t'acheter d'autres bricoles. Notre chambre et au rez-de-chaussé, tu vas au fond puis à droite d'accord ma chérie ?

- Ouais ça marche, à toute à l'heure !
Une fois la porte fermée, fatiguée par le décalage horaire, je m'avance près du lit et ferme les yeux.

Finalement, ce serai peut être moins pire que ce que j'imaginais...

C'est ce que je pensais avant de les rencontrer...