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18 || basée sur Luke Hemmings

"Les deux se retournèrent et me regardèrent de haut en bas. Je n'ai jamais autant été gênée de toute ma vie. Une boule se formait dans ma gorge et s'il n'y avait pas Luke je serais sûrement déjà en train de courir loin et de pleurer. Il y avait le plus gros silence de tout les temps et c'était tellement frustrant."

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Je finissais de retoucher ma queue de cheval, bien faite avec deux petites tresses de chaque côtés et une mèche infime me tombant sur le visage. J'arrangeais ma robe noire centrée, accessoirisée d'une ceinture fine et vernie à la taille. Je repassais un dernier coup de rouge à lèvre au peine visible, quand je vis Luke arriver en chemise et un pantalon gris dans le miroir.

-Laquelle est la mieux? Me demanda-t-il en faisant balancer la cravate bleu, puis la cravate noire.

Je me retournais, et je fronçais des sourcils.

-Déjà, qu'est ce que tu fais avec un pantalon gris? On va pas à un mariage chéri. Prends plutôt ton costard noir, et tu mettras ta cravate noire.
-On va pas non plus à un enterrement chérie, il dit ce mot sur le même ton que le mien. On va juste au repas de Noël avec ma famille.
-Alors mets le bleu marine !

Il repart dans la chambre, et je range mon maquillage.

-Y'a une tache en plein milieu du pantalon bleu ! Cria-t-il depuis notre chambre.
-Et bien mets le costume noir ! Soufflais-je.

Je l'entendais râler d'ici. Je me regardais une dernière fois, et je vis Luke se placer derrière moi. Il était tellement séduisant. Je lui faisais d'ailleurs la remarque.

-Tu es tellement beau Luke. 

-Tu es tellement belle toi aussi.

Je rougissais en baissant la tête. Il s'avança vers moi. Il mettait ses mains sur mes hanches, et bloqua son menton dans le creux de mon cou.

-Est-ce que tu vas bien? Murmura-t-il laissant des frissons parcourir dans mon corps.
-Je crois que oui, il n'y a pas de raisons, n'est ce pas?
-Bien sûr, il se redresse. Tu connais déjà ma mère, et mes frères, tu as vu comment ils t'ont appréciés. Je me retourne vers lui.
-Donc il manque ton père, et tes belles-sœurs, soupirai-je.
-Elles sont gentilles, tu verras.
-Tellement gentilles qu'elles étaient mortes de rire quand tu leur a dit que je venais ce soir, roulai-je des yeux.
-Tu es de la famille, ça ira je te dis, il caressa ma joue, puis me fais un bisous sur le front.

J'aurais tellement aimé le croire.