|| PROLOGUE ||

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Me voilà dans la chambre. Je tournes en rond. Je sais plus quoi faire. Je me mets à cogiter, à ruminer : tout se bouscule dans ma tête. 

"Pourquoi moi ? Pourquoi je lui ai fais confiance ? Pourquoi il a fallu qu'il fasse ça, qu'il ME fasse ça ?" Je commence sérieusement  à fatiguer donc je m'assoie, et d'un d'un coup je fonds en larmes. Je pose mes mains sur mon ventre. Qu'est ce que va devenir cette enfant ?

J'étais dans mes pensées jusqu'à que la porte s'ouvre. Il me regarde un long moment avec le regard remplie de tristesse et de regrets. Rien que de croiser à nouveau son regard j'en ai des frissons. Frate c'est pas avec des regrets qu'on va effacer les choses...

-Lui : t'voulais m'dire heja ?

Je baisse la tête. Je savais pas quoi lui dire. En vrai je voulais même pas lui dire. Je commence à trembler et à me sentir pas très bien. Les images défilent dans ma tête et les larmes coulent de nouveau. Bientôt 5 mois se sont écouler depuis qu'il est parti comme un lâche et que je ne l'ai plus revu. Il me regarde surpris :

-Lui : heu..çava ..?

Nan nan nan sa va pas !!! Je parlais pas. Je le fusillais juste du regard. Puis je le vois froncer les sourcils. Bah fronce fronce !!! Il commence à partir :

-Moi : ..*******

Il s'arrête. 

-Moi : *inspire* je suis enceinte de toi...

Et il se retourne. Eh là pfiooou il se décompose. j'avais même l'impression d'avoir une autre personnes en face de moi. A deux doigt de faire un malaise le poto, et croyez moi si c'est le cas personne ici va appeler les pompier pour sa pomme. Il était en mode zehef tah Végeta !! Sur le coup il me faisait peur. Il se rapproche :

-Lui : qu'est ce que tu m'raconte ?

-Moi :..je suis enceinte de toi..

Il se met à faire les 100 pas dans la chambre, et à marmonner des choses incompréhensibles. 

-Lui : nan nan s'pas possible

-Lui : pourquoi il a fallu qu'tu tombe sous son charme tah la krah !!

-Lui : qui t'dis qu'elle a pas mitho juste pour t'récupéré, ouais ouais voilà !

Et il se tourne vers moi, se rappelant enfin qu'il est pas tout seul dans la pièce. 

-Lui : j'sais pas c'est qui l'padré d'ton goss mais c'est pas moi Kawsar !! Démerde toi !!  Ont l'a fait ouais m...

Je le coupe. ONT l'a faits ?? *rire nerveux*. De là j'ai pété un câble !! C'étais les mot de trop.

-Moi : Ont la fait ? *rire nerveux* mais dite moi que je rêve !!! TU M'A VIOLE ZEUB* VIOLE !!! V.I.O.L.E !!! T'ETAIS SOUS L'EFFETS DES ZDEH ET DE L'ALCOOL !!  COUNNARD !! LE PIRE C'EST QUE JUSTE APRES TU T'ES BARRER !! TU M'TRAITAIS COMME UNE DE TES P*TES !! TU M'A ENLEVER MA FIERTER..MA FIERTER !! AUCUN HOMME NE M'A JAMAIS EMBRASSER AVANT TOI !! TOUCHER AVANT TOI !! AAAARG  TA GACHER MA VIE !!! EH CELLE DE CETTE ENFANT !!! TA CRU J'AVAIS BESOIN D'TON NOM ? QUE TU RECONNAISE CETTE ENFANT ? NAN NAN !! AU PRES D'Allah SA VAUDRAIT RIEN !! C'EST UN ENFANT DE HARAM, DE ZINA !! IL AURAIT PAS D'NOM D'FAMILLE !! NI TON HERITAGE !! YA Rab donne moi la force d'élever cet enfant 

Et je commence à le frapper mais y bougeait pas il fixait l'vide. Je m'arrête zehma pour reprendre mon souffle

-Lui :..j'tai..violé ? Moi ?

Et je pleure encore plus. Comme si des litres et des litres de larmes étaient stocké en moi, comme si ils n'attendaient que le bon moment pour se deverser. Il avait le regard vide.

-Lui : j..étais ta première fois ?

J'osais même pas le regarder. J''éprouvais de la haine, du mépris, de la déception, du dégoût ! Il me dégoutait. Je me dégoutais.

Il se pose sur mon lit, la tête dans ses mains. Il est resté un long moment comme ça. Avant de lâcher un  :

-Lui : zeb*..

Il relève la tête et il se lève. Il s'approche de moi mais je le stop net :

-Moi : aucun homme n'a le droit de me prendre dans ses bras, mise à part mon père ou mes frères. Et même eux ils le font pas... J'ai pas besoin de ta pitié ! T'en a pas eu quand tu m'a fais ce que tu m'a fais. 

J'essuie mes larmes. Kawsar, Kawsar t'a trop pleur2 pour lui.

-Moi : va t'en j'ai pas besoin de toi j'me d2brouillerais seule comme je l'ai toujours fais !

-Lui : tu sais pas s'que tu dis..

-Moi : VA T'EN !!!

Il me regarde une dernière fois puis il s'en va. Et au passage il frappe dans l'mur. 

Kawsar Kawsar sèche tes larmes. Baisse pas les armes les princesses sa pleure pas et les bonhomme encore moi. Zamil, Aylan, Hamza...khoya allez leurs dire que j'ai plus besoin d'eux !!

KAWSAR- la douleur persiste pour qui n'a pas d'espoir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant