Divergente FourTris

convalescente

J'ai mal partout. À la tête, aux côtes, aux bras, aux jambes...bref partout. Au fur et à mesure que je me réveille, les souvenirs me reviennent. Peter, la bagarre, le repas, l'évanouissement et...Quatre. Oh mon dieu, mais qu'est-ce que j'ai dis !
"-tu es magnifique, tu sens bon et tu..."
Oh pu****, mais c'est pas possible. Plus conne, tu meurs. Mais qu'est-ce qui m'a pris de dire ça. Je ne vais pas réussir à le regarder en face. Je sais...je vais lui faire croire que j'ai tout oublié, si jamais il me pose des questions.
Un bruit se fait entendre. Je tourne ma tête et je les vois me regarder.
-vous savez que vous me faites peur là ? essayais-je de changer de sujet.
En même pas 1 seconde, Chris me saute dans les bras. J'étouffe un petit cri de douleur. Je la serre dans mes bras. Will et Al font la même chose, une fois qu'ils ont réussi à décoller Christina.
-tu nous a fait peur, me confie Will.
Je souris, mais ça ressemble plus à une grimace.
-depuis combien de temps je suis là ? demandais-je.
-ça va presque faire une semaine, répond Al.
-quoi ? m'exclamais-je.
Non, ce n'est pas possible.
-le classement ? Et pourquoi vous êtes habillé comme si c'était la guerre ?
-euh...t'es en bas de la ligne, t'as loupé une semaine et Éric en a profité pour que tu sois dernière. On fait un jeu de guerre, là tout de suite. Il va falloir qu'on parte.
Quand il a dit ça, j'ai commencé à me lever. Il faut que je vienne avec eux. Mais Will m'a stoppé dans mon mouvement.
-désolé Tris, mais Éric a dit que c'est finit pour toi. Tu vas partir chez les sans-factions. Écoute ton père est au conseil, il pourra sûrement te reprendre.
-non...., soufflais-je.
J'avais envie d'une seule chose: pleurer. J'avais aussi envie qu'ils partent, loin de moi. Parce que je suis faible, je suis une lâche, je vais être une sans-faction.
Ils me font tous les trois un câlin avant de partir. Pourquoi j'ai toujours mal au bout d'une semaine ? Mais ce n'est pas la question qu'il faut que je me pose. Alors je me lève en ignorant la douleur. Je prend mon gilet posé sur une chaise à côté de mon lit et je cours jusqu'à la gare. Je les vois au loin, ils montent tous dedans et le train redémarre. Je cours de toute mes forces, jusqu'à l'atteindre. J'arrive à la bonne hauteur, puis saute dedans. J'ai fais peur à au moins une dizaine de personnes. Je sens deux mains me soulever, et me mettre debout. Quand je tourne mon visage, je le vois, Quatre. Mon coeur s'arrête, aucun mot ne sort. Il me regarde avec...de l'inquiétude ? Il enlève ses mains de ma taille, et j'ai froid. Je vois aussi que tout le monde me regarde. Chris, Al et Will nous rejoignent.
-Tris, qu'est-ce que tu fais là, me dit Will sur un ton réprobateur.
-je me suis dit qu'il fallait que je vienne, expliquais-je.
-et qui t'y a autorisé ? demande une voix que j'aurais préféré ne pas entendre.
-c'est moi, répondis-je fermement sans le quitter des yeux.
On sent que l'atmosphère est tendu. Si les regard pouvais tuer, je crois que le train exploserait.
-ok, abandonne-t-il en détournant le regard.
J'ai gagné. Je regarde mes amis, et on rigole. Du coin de l'oeil, j'observe Quatre, qui le remarque. Il me fixe, détourne le regard au bout d'un moment, puis esquisse un sourire.
Chris me tire pour que l'on s'installe contre la paroi du train. Au bout de 15 minutes, Éric et Quatre nous explique les règles et font les équipes.
-vas-y commence, dit calmement Quatre à Éric.
-oh...alors je prends Peter.
Bien sûr, c'était évident. Qui se ressemble s'assemble. Quatre regarde toujours Éric.
-la pète-sec, avec moi.
-tu prends les plus faibles, pour te trouver une excuse quand tu perdras ? réplique Éric avec un sourire.
-c'est un peu près ça, dit Quatre avec un sourire, lui aussi.
Après dix minutes, les équipes sont faites. J'ai tous mes amis. Seul Al est avec Éric. Je crois avoir compris la stratégie de Quatre.
Nous descendons du train et nous partons en premier. Uriah à dit à Quatre qu'il serait préférable de retourner à l'endroit qu'il avait choisi l'année précédente. Car Éric ne s'en doutera pas. Après avoir marché plusieurs minutes, nous arrivons devant un ancien manège.
-bon, alors qu'elle est votre stratégie ? demande Quatre.
-il faudrait une équipe en défense, une autre en attaque et un comme appât, réplique Christina.
-eh qui a dit que c'était toi qui décide ? s'énerve Uriah.
-il faut bien commencer. Et puis tu en a une idée, espèce de génie ?
-on perd du temps, s'insurge Lynn.
Leur débat me donne mal au crâne. J'observe autour de moi, et je vois une grande roue. Sa pourrait faire un bon poste d'observation. Je me dirige vers cette dernière après avoir jeté un dernier coup d'oeil à mon groupe.
Je l'atteinds au bout de cinq minutes. Des pas se font entendre derrière moi, mais je préfère les ignorer. Je commence mon ascension. Je n'ai pas le vertige, je ne l'ai jamais eu. Quand j'étais petite, je m'amusais à grimper sur le toit de notre maison. Escalader me vide la tête.
-qu'est-ce que tu fais là ? Tu ne vas pas sauter, j'espère. Je te rappelle que tu es encore convalescente.
Cette voix m'a fait tellement peur que je loupe un barreau. Je ne tiens plus qu'avec mes mains. Le vent m'envoie sur le côté. D'une minute à l'autre, je vais lâcher prise. Je ressens une grande chaleur envahir mon corps, lorsque deux mains se posent sur mes hanches et me ramènent sur l'échelle.

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Salut tout le monde, désolé pour se retard. Je voulais mettre le chapitre vendredi soir, mais j'ai regarder secret story et après je me suis endormie. Quand j'ai publié mon chapitre hier (donc samedi), et bien je ne l'ai plus trouver, il avait disparu sans laisser de traces. Alors je me suis amusée à le réécrire aujourd'hui.
J'espère que vous allez bien. N'hésitez surtout pas à laissez des avis (positifs ou négatifs). Bien que les positifs font toujours plaisir .
J'espère que pour ceux qui sont rentrée, et bien que vous avez passé une bonne rentrée. Moi elle était super, j'ai une super classe. Malheureusement il n'y a aucun mec canon ou sexy, que ça soit en élèves ou en profs. C'est mon seul regret. ✌.
Dite moi ce que vous pensez du chapitre. Bisous mes amours. <4