4. Secret

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- La forêt de conifère s'étend sur 3km à l'ouest, 9 au sud, et 30km au nord. Évidemment, tout ne vous appartient pas, et il n'y a pas de démarcation visible. C'est seulement sur le papier finalement. Plusieurs chemin mènent aux villes les plus proches à travers la forêts...

Je ne l'écoute plus. La forêt était gigantesque. Les sapins avait des troncs énormes, et le tapis d'épine et de fougère sentait la fin de l'été. On continue notre chemin, je l'écoute d'une oreille distraite parler des différentes plantes qui nous entourent.Perdu dans mes pensées, je ne remarque pas qu'il s'arrête.

- Pardon ? Je m'excuse.

- Je parlais des animaux, mademoiselle.

Un sourire.

- Oui, bien sûr, les animaux. Reprenez, je vous en prie.

- Classiquement, les renards, les écureuils, les chevreuils et autres mammifères sont les bienvenus dans ces bois. La particularité réside autre part. Comme je disais, nous sommes en plein centre d'une réserve naturelle, ainsi nous sommes la dernière à accueillir des loups.

- Ho, je fais, à moitié surprise.

J'avais déjà entendu parler de ça.

Satisfait, Albert se retourne vers la maison.

- Passons au manoir, à présent.

Avec un petit sourire crispé, il rebrousse chemin, et je le suis.

On entre par la même porte que tout a l'heure. Il grimpe l'escalier en m'expliquant que celui-ci a été refait récemment. Comme si ça m'interressais. Là haut, 2 portes aux extrémités d'un couloir donne sur 2 grandes pièces identiques, avec une barre de douche au plafond.

- Pourquoi y'a t'il des douches communes ? Et pourquoi y'en a t'il autant ?

Il m'ignore, et monte au deuxième étage. Là, le couloir s'étend sur toute la longueur de la maison. De part et d'autre de celui-ci, des portes se succèdent. Il ouvre la première, et me montre une petite pièce, meublée d'un lit bas, d'un miroir au dessus d'un lavabeau et d'un meuble à tiroir.

- Toutes les pièces sont identiques à celle que vous voyez la, me dit-il d'un ton neutre.

Je comprend de moins en moins..

- Le dernier escalier mène au grenier. Il est sous les combles, il n'y a pas beaucoup d'intérêt à y monter tout de suite.

J'hoche la tête. Je commence à fatiguer. On redescend et Albert ouvre une première porte. Un immense salon en dalle brute s'ouvre devant moi. Une cheminée imposante trône sur la droite, mais le plus impressionnant est la véranda en face de la porte. Dirigée pleine est, l'embrasement du soleil couchant illumine la pièce. Je fais quelque pas dans la pièce, impressionnée, tant dis qu'Albert reste sur le pas de la porte.

- Hum hum, mademoiselle.. Nous pourrions éventuellement terminer rapidement, si vous le voulez bien.

Il était vraiment de plus en plus stressé. Je me retourne vivement et sors de la pièce. Il ouvre alors une seconde porte sur une salle plus grande que la première, recouvert d'un parquet lustré, comme dans une salle de danse. Un des murs étaient couvert de miroirs. Albert allume les lumières et je remarque 3 miniatures du lustre de l'entrée à intervalle régulier, devant les 3 autres portes.Albert éteint brusquement les lumières et tourne les talons. Je trotte derrière lui.

- La cuisine, dit-il en me montrant du pouce une des 2 portes restantes.

Il marche rapidement vers la dernière porte, l'ouvre et dévale un escalier. Surprise, je prend sa suite, regrettant la cuisine, un élément essentiel selon moi.

Albert n'avait pas allumé, et je me cogne contre lui en bas de l'escalier.

- Qu'es ce que...

- Écoutez mademoiselle, vous ne savez pas tout à propos de votre grand-mère. Et j'aimerais que tout ce que vous voyez dans ce garage RESTE dans ce garage.

Je le sens se retourné vers moi. Un peu surprise, j'acquiesce.

Des néons s'allume au plafond, dévoilant 3 porsches qui paressaient n'avoir jamais servi.

- Vous savez, je ne suis pas particulièrement intéressée par les voitures. Ni par les grosses maisons, ceci dit.

- C'est bien plus que cela. Suivez moi, je vous prie.

Il ouvre une porte dérobée, que je n'avais pas vu, et je le suis. La pièce est petite, sombre et basse, il y règne une atmosphère qui me fait frissonner.

Une série de néon s'éclaire sur 3 rangées d'armes à feu en tout genre.

Je retiens m'a respiration. Albert me regarde, attendant une réaction.

Le début de la finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant