9. La vie de château

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Je ne sais plus bien ce qu'il s'est passé après l'annonce de mon séjour. Albert s'est levé, m'a pris dans ses bras et à effectué une danse de la joie, pour ensuite crier dans tout le manoir que l'on accueillait une nouvelle pensionnaire ce soir.

On m'a attribué la petite chambre du bout, avec un seul lit, exposé au nord et juste à côté des escaliers.

Tous les habitants, filles comme garçons ont préparé un repas, essentiellement constitué de pattes sous diverses formes, que l'on à partagé dans le salon, face au soleil couchant.

Tous le monde riait et s'amusait, sauf le mystérieux brun, qui m'avait bousculé dans la cuisine. Celui-la me dévisageait avec une méfiance et un mépris non dissimulé.

C'est donc plutôt très agacée que je vais le voir à la fin du repas.

- Salut ! Je suis Lucie, une nouvelle pensionnaire, au cas où tu aurais loupé quelque chose ce soir.

Il se retourne et crache :

- Je sais exactement qui tu es.

Puis s'en va rapidement.

- Je... C'est quoi ton problème ?!! Je crie.

Mais il est déjà parti. Lorsque je retourne dans le salon, Albert a disparu.

- Il est allé se coucher, c'est une vraie poule !

M'informe une brune au yeux vert, Jessica je crois. Elle sort 2 bouteilles de vodka qu'elle pose sur la table où se trouve d'autre bouteille en tout genre.

- Ne t'en fais pas, voit ça comme un rite de passage !

En voyant la tête que je dois tirer, Luca, le blond de tout à l'heure, rectifie :

- Ou un rite d'accueille.

Il me tire la langue et je souri. C'est plutôt sympa d'être entouré de tout ces gens.

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La suite de la soirée ? Un trou noir. Je suis allongé sur mon lit, la bouche pâteuse.

Ha non.

A côté de mon lit. Bon.

Je me lève et ouvre la porte en face de la mienne, pour trouver des toilettes.

- Qu'es ce que....!

J'écarquille les yeux. Ce fameux foutu brun. Je ne connais toujours pas son nom.

- Tu fouilles la maison maintenant ? Il n'y a rien à voir ici.

Il a retrouvé une voix calme, c'est étranges. Il est assis sur le lit, et n'a même pas levé les yeux pour me regarder. Je ne bouge pas. Les secondes passe. 1 minute. 2. Il lève la tête, agacé.

- Qu'es ce que tu veux ?

Je ne répond pas. Je n'en sais rien à vrai dire.

- Bon, sort maintenant.

Toujours pas.

- Casse toi putain !!

Il attrape le col de mon tee-shirt, me soulève et me pose devant sa porte.

Je me tord la cheville et m'étale par terre.

Je n'ai toujours rien dis, un peu sonnée.

Il me regarde un moment, puis ferme la porte.

- C'est quoi ton foutu problème putain !!!

Je fou un coup de pied dans la porte. Qui reste fermé. Bordel, mais qu'es ce qu'il me veut ?!

Certainement réveillé par les coups, Albert sort de sa chambre, à l'autre bout du couloir. D'autres figures ensommeillées apparaissent derrière des portes à moitié ouverte.

Je souris niaisement.

- Où sont les W-C ? Je demande.



Le début de la finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant