9bis. La vie de château

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Après l'incident, les journées se sont succédées à une vitesse folle, se ressemblant toutes plus ou moins.

Le matin, on se lève avec le soleil, et partons courir en forêt. Lorsque l'on reviens, tout le monde s'affairent dans la cuisine, pour préparer des petits déjeuner hyper consistant. On meure pas de faim ici, je l'ai bien compris. Ensuite, on se rend dans la salle d'entraînement et tout le monde se bat. Le premier soir, Justine, la brune qui s'était occupé de moi, m'a présenté à Thomas, un instructeur. C'est lui qui s'occupe de m'apprendre les bases, et il n'est pas tendre. On combat à mains nues, mais également avec différentes armes blanches. Il a voulut m'apprendre à tirer, mais c'est hors de question. L'après-midi est réservé à l'endurance et la survie, on passe notre temps dans les bois.

Tout le monde est gentil avec moi, mais je ne suis pas à ma place.


Je descend doucement de l'arbre où je suis perchée au sifflement de Thomas. C'est l'heure de rentrer. Luca et Jessica m'attendant en bas alors que Karim, un garçon gentil qui en pince sérieusement pour Jessica, descend avec moi en me rassurant.

Je suis crevée, j'ai des bleues partout sur le corps, et eu plus de peurs en 5 jours que certains dans toute une vie.

Nous prenons le chemin de la maison. Jessica et Karim marche devant en rigolant. Ils sont très complices, ça me fait chaud au cœur.

Luca marche à mes côtés.

- Tu ne parles pas beaucoup, hein ?

Il me sourit.

- Je préfère penser. Je ne sais pas trop quoi dire, pour être franche.

Je regarde mes pieds.

- Hum.. Et si tu réponds simplement à mes questions ? J'aimerais bien soulever le mystère de ta tête blonde.

Il me pousse de l'épaule et me fait un clin d'œil. Je souris.

- Très bien, je t'écoute.

- Alors dis moi, Lucie, tu ne trouve pas ton entraînement trop intense ?

Je le regarde avec dépit.

- En vérité, je crois qu'un jour de plus aurait été de trop.

Il fronce les sourcils.

- Tu n'aime pas ta nouvelle vie ?

A mon tour de froncer les sourcils.

- Et bien, on ne peut pas vraiment appeler ça une nouvelle vie, je veux dire, je pars demain alors...

Je m'interrompt en voyant son expression confuse.

- Comment ça tu pars demain ? Albert ne t'a pas fait signer la charte ?

- La charte ?

Je ne comprend pas. Je n'ai rien signé, et puis je pensais que tout le monde était au courant que je n'étais que de passage.

- De confidentialité et de loyauté. On la signe tous, pour être certain que le secret des recherches soit toujours conservé.

- Et bien, je suppose que ça ne s'applique pas à moi, puisque je suis sa petite fille...

Je m'interromp de nouveau devant son expression.

- La petit fille de qui ?

De la méfiance pointe dans sa voix.

- Eum, de Grand-mère.

J'ai l'impression d'être coupable de quelque chose. Tout était clair pour moi, pourtant, je n'ai jamais rien essayé de cacher. Il s'arrête tout d'un coup, et je me retourne vers lui. Je vois Justine, un peu en avant, qui se retourne vers nous.

- Luca ..

- Tu es sa petite fille ?

Sa voix est rauque et il parle fort.

- Oui, c'est pas un scoop, ça va !

Il semble prés à me sauter dessus. Il est en colère. Je n'y comprend vraiment rien.

- Ca suffit Luca.

Justine vient se poster à côté de moi.

- On rentre maintenant. On en reparlera.

Son ton est tranchant.

Il grogne et part devant.

Le début de la finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant