Chapitre 19

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PDV Leila

FLASHBACK DANS LE COMA

Je ne sais pas où je suis, ce qui m'arrive. J'entends des rires, j'entends aussi des pleures. Tout à coup, quelqu'un apparut devant moi. Il était sombre, moche. Il me faisait peur. Il s'approchait de moi.

- Moi : Ne t'approche pas de moi ! Tu es qui ?!
- Lui : Je suis toutes tes mauvaises actions. Je suis tout le mal que tu as commis aux personnes, je suis tout le trouble que tu as commis autour de toi.
- Moi : Je ...
- Lui : Ne savez tu pas que la vie avait une fin ? Que chacun de tes actions te seraient présentées ? Que tu te retrouveras un jour devant ton Seigneur ? Que chaque mauvais chose a un prix ? Que la vie d'ici-bas n'était qu'éphémère ?

Je commençais à pleurer.

- Moi : NON ! S'IL VOUS PLAÎT ! AIDEZ-MOI ! JE NE SUIS PAS PRÊTE !
- Lui : Il fallait y penser avant. Regardes là-bas.

Je me tournai et regardai. Il y avait des personnes d'un visage éblouissant. Qui riait. Il reflétait le bonheur pur.

- Moi : Qui sont-ils ?
- Lui : Ce sont les personnes à qui le Seigneur leur a offert Miséricorde. Car certes, sans sa Miséricorde, ils ne seraient pas ici. Ce sont les gens du Paradis.
- Moi : Est ce que je vais là-bas ?
- Lui : TOI ?! Aucunement ! Tu as forniqué, tu n'as ni prié, ni fait le Ramadan, tu ne donnais pas la Zakat et ne pensais qu'à ta propre personne. Tu ne te couvrais pas du voile qu'Allah a ordonné à toutes femmes de porter en sortant de chez elle. Toi, tu vas ici.

Et la tout d'un coup, je me retrouvai dans un endroit sombre. Il n'y avait que des flammes. J'avais chaud. Extrêmement chaud.

- Lui : Ici est la demeure pour les gens qui ont désobéis au Seigneur. Ici sera ta demeure pour l'Éternité.

Je commençais à crier, à pleurer toutes les larmes de mon corps. Qu'avais je fait de ma vie ?! Je l'ai gâché avec ces stupidités. Elles ne m'ont servi à rien.

- Lui : À moins que ...

Je le regardai.

- Moi : À MOINS QUE QUOI ?! JE FERAI TOUT MON POSSIBLE POUR NE PAS ME RETROUVER ICI !

- Lui : Écoutes.

Là j'entendis une voix familière. Zayna. Elle priait pour moi ?! Après tout ce que je lui ai dit. Après comment je l'ai ridiculisé. Elle prie pour moi. Cette femme est une perle.

- Lui : J'espère que cela t'as donné une leçon.

Et tout d'un coup je me réveillai en sursaut. J'étais vivante ? J'ÉTAIS ENCORE EN VIE ! OH MON DIEU ! ALHAMDOULILAH !

FIN DU FLASHBACK DANS LE COMA

On était Samedi. Je me réveillai dans les bras d'Ahmed. Je le regardai. Mon mari a tant pris soin de moi. C'est à mon tour maintenant de prendre soin de lui. C'est mon devoir de femme.
Je me levai tout doucement pour ne pas le réveiller. J'allai prendre une douche et j'ai mis un jean et un t-shirt.
Il était 9h. Je me dirigeai à la cuisine. Je préparai des pancakes. Je mis le peau de Nutella sur la plaquette, un verre de jus d'orange, une tasse café bien chaude et les ustensiles. Je montai dans la chambre et posa la plaquette sur la coiffeuse. Je m'assis sur le lit et réveillai Ahmed en le caressant.

- Moi : Ahmed ?

Il ouvrit doucement ses yeux et il me sourit. Je lui apportait le plateau et le déposa sur ses genoux.

- Ahmed : Tu m'as fait à manger ?
- Moi : Ce qu'une bonne femme devrait faire à son mari.

Je lui donne un bisou sur la joue et m'assis à côté de lui.

- Ahmed : Merci. Tu ne manges pas ?
- Moi : Il y a des choses plus importante que je dois faire d'abord. Quand tu auras fini, tu m'accompagnes s'il te plaît ?
- Ahmed : D'accord !

Après avoir fini de manger, il alla prendre une douche, s'habilla et on sortit de la maison. On rentra dans sa voiture.

- Ahmed : Tu veux aller où d'abord ?
- Moi : Au CC.
- Ahmed : D'accord.

Arrivés là-bas, on se dirigeait vers le magasin de téléphone.

- Moi : Bonjour. J'aimerai changer de puce et de téléphone si possible.
- Le monsieur : Oui bien sûre.

Je changeai de puce et elle m'échangea mon téléphone pour un nouveau. Ahmed ne disait rien. Je pense qu'il savait déjà pourquoi je voulais faire ça.

- Ahmed : Alors tu veux aller où maintenant ?
- Moi : Au magasin arabe là.
- Ahmed : C'est parti.

Arrivés là-bas, je pris un Jilbeb vert menthe et alla l'essayer. Quand je sortis de la salle d'essayage, Ahmed me regarda avec un des ses regards. Wallah je me sentai comme une Reine à ses yeux. Je choisis 4 de différentes couleurs. Je sortis avec le vert menthe.

- Ahmed : Tu vas le mettre maintenant ?
- Moi : Oui oui.

Il me prit dans ses bras et me fit un bisous sur le front.

- Ahmed : Tu ne peux pas savoir à quel point je suis fier de toi.

Olala je ne peux pas vous décrire comment je me sentai. Heureuse était le mot parfait !

- Ahmed : On va où maintenant ?
- Moi : Chez mes parents. Je dois parler à Zayna.
- Ahmed : D'accord.

Arrivés là-bas, on sonna à la porte et c'est la ménagère qui ouvrit.

- Moi : Salam Aleikoum.
- Elle : Wa Aleikoum Salam mme Leila. Vous allez bien ?
- Moi : Alhamdoulilah.

J'entrai avec Ahmed.

- La ménagère : Je ne vous avez pas vu mr Ahmed vous allez bien ?
- Ahmed : Alhamdoulilah.
- Moi : Elles sont où les filles ?
- Elle : En haut mme.
- Moi : Mes parents sont revenus ?
- Elle : Ils reviennent la semaine prochaine In Cha Allah.
- Moi : D'accord.

On montai vers la chambre de Nayra. Je toquai à la porte. Quand elle me vit, elle sauta carrément sur moi.

- Nayra : Vous êtes là ! Comment ça va ? Oh Mon Dieu le Jilbeb te va trop bien Macha'Allah !
- Moi : Haha merci.
- Ahmed et moi : Ça va Alhamdoulilah.
- Nayra : Leila, Zayna est dans la chambre à côté. Ahmed, vient je te présente à un ami.
- Moi : D'accord. On se revoit tout à l'heure In Cha Allah.

Je toquai à la porte et Zayna ouvrit. Elle me sourit et me fit entrer.

- Zayna : Assieds toi.

Je m'assoie sur son lit.

- Zayna : Tu mets le Jilbeb maintenant ?
- Moi : Oui.
- Zayna : Macha'Allah.

Je respirai un grand coup.

- Moi : Il faut que je te parle. On a des choses à s'expliquer.

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Voilà ! Alors vous en dites quoi ??

Marié à une fornicatrice | Tome 1 |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant