Des sentiments cachés

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P.V de Mollera

Je me réveille et grâce à la divinité ce mal de crâne diabolique est passé. Ouf! Pendant un moment j'ai cru que ma tête allait exploser. Je m dirige vers la salle de bain, je fais couler de l'eau sur mon visage pour enlever cette apparence de mort. Je me regarde dans le miroir un instant, j'ai peur. Peur de ce que me réserve demain, car ces derniers temps je n comprends pas ma vie. D'abord cette rencontre avec Carl, puis cette enquête sur la délinquance juvénile et Philippe qui change littéralement de comportement. Il ne manquerait plus qu'il ait des sentiments pour moi. A cette pensée un petit sourire me vient au coin des lèvres. Philippe le bourreau de travail et moi!!! Non! Tout sauf ça. Un son me décroche de mes pensées. Quelqu'un vient de sonner.

-Philippe! Dis je surprise

-salut. Harry m'a dit que tu te sentais mal. Ça va mieux maintenant ?

Lui! Il est venu ici rien que pour ça! Et franchement il pourrait me sourire.

- euh oui... Oui... Je m sens mieux.

-hmm OK.
Il me regarde comme pour dire tu oublie les bonnes manières toi!

-mais je t'en prie entre. Dis je au bord de la panique. Philippe est quelqu'un qui met accent sur tout. Ce n'est que je fais tout pour lui plaire, mais j'ai toujours voulu éviter les reproches avec lui.

- Tiens je t'ai apporté des fruits japonais. Je crois savoir que tu les aiment bien.

Waw! Pour la première fois depuis que je l connais il m'offre quelque chose. Ce n'est ni un diamant ni un émeraude mais j'adore les fruits japonais.

-Philippe! Waw! Merci! L'autre jour j'en avais tellement envie que je suis même aller à time square mais je n'en ai pas trouvé.

- et bien je crois que je tombe a pic.

Je souris et l'invite à s'asseoir alors que je mets les fruits au frais. Dans cette posture sympathique, j'avoue que l'ancien Philippe arrogant et sûr de lui me paraît peu adroit. Il a l'air de quelqu'un qui essais d'être sympa mais qui ne cache le démon qui dort. Car aujourd'hui il a fait une de ces scène au commissariat, que je n m'attendais pas du tout à cette visite encore moins à ce cadeau. On est là à parler de tout et de rien. Bien sûr côté boulot. On se repasse les soirées auxquelles on a participé ensemble. De Bertrand Harper et sa femme qui ne cesse pas de s'engueuler pour cause d'infidélité. Car imaginer un homme de 62 années qui épouse une jeune fille de 27 ans et qui espère qu'elle sera fidèle. Je n suis pas pour l'infidélité mais il y a des cas où c'est justifier. Oops il est déjà 18 heures et on a pas vu l'heure passée. On a vidé une bouteille de HIGH PM, deux bouteilles de vin rouge et je me sens un peu éméché, Philippe au contraire n'a pas l'air rassasier, il est sans doute habitué car il dégage une virilité intrigante là a savourer coupe après coupe sans faiblir. Incroyable ce Philippe! Je l'ai toujours vu dans la peau d'un avocat trop sérieux, mais là tout de suite...... Hmm! Oula qu'est-ce que je raconte? Du calme ma vieille, faut pas t'aventurer sur ce terrain. Trop dangereux, hyper dangereux! Il le voit regarder sa montre, peut être qu'il a un rendez-vous derrière, c'est le genre qui finit jamais de travailler.

- et bien, je crois que le temps nous fait la guerre.

Je m'entend rigoler à sa remarque.

-oui. On dirait bien.

Il me regarde incessamment avec un léger sourire. Au début j'ai cru que c'était parce que je rigole, mais j'ai cesser de rire et il continue encore avec son petit sourire. Il remarque mon mal aise et son '' laissé aller'' et arrête de sourire. Il se lève pour prendre sa veste et l'enfiler, pendant ce temps j'essaie de récupérer mon équilibre pour me tenir debout. Pas facile! Mais j'y suis arrivé. Il esquisse son regard encore sur moi et je brise le silence

-merci d'être venu. Et aussi pour les fruits. Avec un léger sourire

- c'est deux fois rien Mollera.

Il se tourne et regagne la porte. Alors qu'il ouvre pour s'en aller, il tombe sur Carl qui sur le point de sonner. Merde alors! J'ignore pourquoi mais je me sens mal alaise. Pourquoi ce sentiment? On ne faisait rien de mal! Par ailleurs le regard de Carl me terrorise car il a l'air convaincu du contraire.

-bonsoir. Dit Philippe. Il me jette un coup d'œil puis se tourne vers Carl. Ce dernier se contente d'hocher la tête à sa salutation

- bon bien. Passe une bonne fin de soirée Mollera. Ajoute Philippe

- merci, toi aussi. Je lui souris difficilement et il s'en alla.

J'invite Carl à entrer. Je frémis un peu car il n'a pas l'air content. Évidemment c'est justifier!

- bon je crois que j'arrive après la fête Molly! Déclare t il d'un ton cynique. Je n'ai pas tout de suite compris mais après je constate qu'il jette un coup d'œil aux bouteilles.

-il n'y a eu aucune fête. Dis je d'un ton sec. J'essaie pas de me justifier au près de lui car durant tout ce temps il m'a laissé languir, je ne lui ai demandé aucune explication.

- ah ouais! Dit il ironiquement
Je ne répond rien. Il continue

- je croyais qu'il était ton collègue ce type?

-il l'est.

-alors pourquoi cette sympathie entre de collègue? De l'alcool, du vin... Il y a eu quoi d'autre? Tu lui a fais visiter ta chambre. Il hausse le ton sur cette dernière phrase

Je n'aime pas la tournure des choses. Et même si sa petite phrase me vexe un peu, je n'ai nulle envie de me disputer. Alors je respire et dis d'un ton calme.

-si tu es venu pour qu'on se dispute, je te conseille de t'en aller.

Il me regarde comme pour dire '' désolé '' mais il n'en est rien. De préférence il s'avance vers moi et m'embrasse vigoureusement, j'ai eu l'impression d'être traverser par un courant électrique. Je lui rend son baiser avec la même vigueur. Il glisse sa langue dans bouche en tendre assaut pour approfondir nos baisers, ce qui me fait gémir. On se laisse tomber sur le canapé, lui en dessous et moi dessus. Puis il caresse mes fesses dissimulées sous ma jupe moulante que la fine dentelle de mon string laisse nues, il me plaque étroitement contre son sexe. Je déboutonne sa chemise et l'ouvre, il m'arrache ma chemise grise, à la simple vue de mes seins dénudés, il laisse échapper un soupir de satisfaction et d'excitation. Il promène ses doigts sur mes épaules avec légèreté et sensualité jusqu'à mes seins fermes, d'où il glisse ses mains à l'arrière pour défaire la fermeture de mon soutien-gorge. Je m'éloigne de lui pour ôter ma jupe, il se lève également et se débarrasse de son jeans et ses shoes. A sa grande surprise j'enlève aussi ma culotte. Tardant à revenir dans l'espoir de le faire languir, il m'attrape enlève son boxer et me plaque contre le mur. Il me soulève le temps que je noue mes jambes autour de sa taille puis sans crier gare, il me pénètre d'un coup violent qui me fait gémir à en perdre le souffle, alors qu'il faisait des vas et viens en moi il me prodigue des baisers a bout de souffle. Je me laisse emporter par un bonheur croissant et une trentaine de minutes plus tard, je sens monter en moi une énorme déferlante. Il pousse un gémissement et ses coups de reins redoublent de vigueur. L'instant après, il s'écroule sur moi atténué de plaisir.

L'empreinte d'une nuit envoûtanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant