L'empreinte d'une nuit envoûtante

Il était temps

P.V de Mollera

C'est aujourd'hui le meilleur jour de ma vie. Je me suis levé vers cinq du mat, car je dois préparer mes affaires pour mon escapade à Washington. Je sais que j'aurais dû m'y prendre plus tôt mais j'ai été pas mal occupé. Je ne sais pour quelle raison mais le fait de m'éloigner de New York me procure un certain soulagement et savoir que je serai avec Philippe me donne une sensation de sécurité. J'espère qu'il 'e gâchera pas notre séjour avec son caractère grincheux.

Il est déjà 7 heures et je suis déjà prête. J'ai déjà appelé mon taxi. J'espère que je n'ai rien oublié. Je suis à l'aéroport, j'attends qu'on appelle les passagers du vol 138 en direction de Washington DC, je me suis retourner pour me tordre le cou quand j'aperçois Philippe. Il a tomber par terre avec sa chemise noir lisse, son jeans blanc et ses Nike. Je ne l'avais jamais vu sans son costume d'homme réussi et il devrait laisser tomber le costume plus souvent.

- bonjour Mollera. Me dit il. Je suis tellement distraite que je n'ai pas remarqué qu'il s'était rapprocher de moi.

- hey, salut.

- tu es ponctuelle., me dit il en souriant légèrement

Je rigole un peu

- et toi pratiquement en retard...

Il souris et s'assoit près de moi.

- j'avais des choses urgentes qui m'ont retenue a Seattle hier. Je suis rentré tard hier soir.

- ah, je vois. Rien de grave j'ose espérer.

- des soucis de famille. En tout cas, ça ne m'empêchera pas de dormir.

Je lui souris vaguement. On reste en silence jusqu'à ce qu'on monte dans l'avion. L'itinéraire va durer environ 50 minutes. Personnellement je ne vois pas la nécessité de ce vol, on aurait pu voyager en train, mais monsieur ne supporte pas les train. Je trouve ça drôlement puéril. Mais bon ce n'est pas moi qui paie le voyage alors on s'en fou.  Le trajet se fait dans le plus grand des silences. Heureusement que j'ai pensé à prendre mes écouteurs avec moi. Philippe lui par contre a révisé des documents durant.

Une fois atterri, on est descendu a Capitol Skyline. C'est a quelques kilomètres du centre ville. Ma chambre est tout près de celle de Philippe et ça me rassure un peu. Il y a plusieurs d'autres congressiste à l'hôtel et en plus à notre étage je ne connais personne, et je ne veux surtout pas me retrouver seule au milieu de total inconnu.

- bien installé?

Je me tourne et vois Philippe à l'entrée. Je souris a sa vue

- euh oui. Je ne pouvais pas espérer mieux.

- super! Tiens.

Il me tend une valise dépliante.

- pourquoi faire?

- il s'y trouve une robe, que je pense t'ira à merveille ce soir. 

- une robe? Dis je à la fois surprise et éblouie.

Je ne sais pas ce qui est le plus plaisant: que Philippe m'offre un cadeau, ou de dîner avec lui dans une robe de soirée. Dans tous les cas, ce n'est pas son genre. Alors je suis bien confuse.

- nous sommes convié à une dîner ce soir. Et je serai ton cavalier si tu le veux bien.

Je lis un sourire transparent sur ses lèvres. Mon cavalier? Et bien! Il a fumé quoi pour être dans cet état de galanterie? Je suis plus que étonner. Mais pour une raison qui m'échappe, je trouve tout ceci amusant et merveilleux. Car c'est pas tous les jours qu'on voit Philippe Grey sourire et ceci pour vrai.

- ça me ferais plaisir que tu sois mon cavalier ce soir. '' et pour toujours'' pensais je.

Qu'est ce que je raconte? Je dois être dingue.

La nuit s'annonce belle. Alors je replonge dans mes documents juste après le départ de Philippe. Je trouve que ces congés ne pouvaient pas mieux se passer.