Il était temps II

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P.V de Philippe

Il est déjà sept heures et je suis près pour ce fameux dîner. On dit toujours que les femmes mettent beaucoup de temps à se préparer mais j'espère que Mollera est prête, car à un rythme plus lent on risque d'être en retard. Je sors de ma suite, pour aller à la sienne.

- entre Philippe. C'est ouvert.

Je pousse la porte délicatement. Et je la vois entrain de mettre ses chaussures. Elle se tiens debout devant moi et je n'arrive pas à y croire. Elle est tellement belle et le rouge lui va à ravir. Elle porte une robe rouge sang à grande décolleté découper sur ses genoux et des stiletto noirs vifs. Un léger maquillage, un rouge à lèvre, rouge framboise, un haut chignon dressé sur sur tête, laissant entre voir sa mince et séduisante nuque dénudée. Je souris légèrement.

- qu'est ce qui te fait sourire?  Me dit elle l'air aimable

- tu es sublime Mollera!

Elle ris. Je dois avouer que c'est la première fois que je la complimente.

- merci! Me dit elle avec tout son charme.

On se rend à Lafayette Restaurant. Là bas je lui fait faire la connaissance de Bryan Grill, un américain très riche qui à fait fortune dans la création d'usines pétroliers. Et Frida Giannini, directrice de la création chez Gucci.

Je leur présente Mollera, elle leur serre la main. Je l'entend me chuchoter à l'oreille

- qui est cette dame qui accompagne Bryan?

- Frida Giannini. Directrice de création chez Gucci.

- et que fait elle là ? Ne me dit pas que madame top modèle prend part au congrès... Me dit elle d'un air ironique

Je n'ai pu m'empêcher de sourire.

- en quelques sortes. L'an dernier, elle a dépensé une belle somme pour les démunis d'Afrique. De plus elle est l'une des principaux sponsors de la marche contre les violences sur mineurs. C'est une femme remarquable!

- et bien! On dirait qu'elle te fascine.

Je la regardais avec admiration. Et la remarque de Mollera m'arrache un sourire.

- très drôle mademoiselle Adolph!

La soirée se passe à merveille. Frida a ouvert il y a maintenant dix minutes un sujet sur la construction des prison de détroit. On parle et Mollera a l'air dans son assiette.

- moi ce que je pense c'est qu'il faudrait nous débarrasser de ces va-nu-pieds une bonne fois pour toute. Déclare Frida l'air méprisant

Bryan rigole au mot va-nu-pieds.

- je ne pas d'accord avec vous! Déclare Mollera

- ah bon! Et pourquoi ça mademoiselle Adolph? Demande Frida curieusement surprise. À croire que tout le monde ne lui cire pas les bottes

- et bien, on a tous droit à la justice quelque soit le statut social ou la faute commise et la justice donne souvent une seconde chance afin de corriger nos erreurs.

Frida à l'air attention à l'argument de Mollera mais refuse de lui donner raison. Sacré bonne femme cette Frida! Pensais je ironiquement

- ces misérables chiens, rentre dans nos maisons, viol nos enfants, pilles nos foyer. Détruisent nos vie. Et vous trouvez que ces animaux sauvages devraient vivre et ceci parmi nous!

- mais ne croyez vous pas que c'est notre société qui les transforment en animaux sauvages comme vous le dites si bien?

- où voulez vous en venir? Que voulez vous dire? S'enquit Frida

- et bien, le monde fonctionne mal madame Giannini. Regarder vous. Vous avez de quoi vivre dans le luxe. Vous fréquenter des endroits hors de prix, alors qu'il y a des gens qui ne savent même pas où passer la nuit quand s'approche l'hiver. Et vous voudrez les condamnés si un jour ils vous dévalise dans la rue. Je vous trouve bien égoïste et injuste.

- alors vous ne partagez guère mon point de vue.

- absolument pas.

Frida reste indécis, et ne cesse de dévisager Mollera avec des yeux qui frêle l'admiration. Mais se raidis à tout bout de champ

- on est tout des animaux madame Giannini, c'est dans notre nature de nous entre tué, certains sont simplement mieux encadrer que d'autres pour céder aux vices.

Je vois Frida se crispé. Je sais que cette discussion peut se transformer en débat et ce n'est pas mon projet pour une journée aussi épuisante. Alors je préfère y mettre un terme.

- je suis de l'avis de Mollera. Et vous Bryan? Dis je fièrement

- dois-je vraiment choisir mon camps? Dit il en rigolant.

- bon réfléchit à la question mais en attendant je vous souhaite une agréable fin de soirée. Mollera! Dis je en lui lançant un regard qui voulait dire fichons le camp en vitesse.

Elle ne se fait pas prier. Elle salut Bryan et Frida et me suivie rapido.  Une fois dans la voiture je l'entend marmonner et ensuite elle se décide à s'exprimer à haute voix

- c'est quoi son problème à cette Frida?

Je souris légèrement

- c'est une femme qui déteste avoir tort, encore moins en public.

- et bien! Ce qui lui faudrait, c'est peut être un mec!  Dit elle en rigolant ironiquement

- va savoir. Tu devrais lui filer un coup de main, maintenant que vous êtes copine. Lui dis je avec une mine blagueuse.

On se met à rigoler. Et elle me demande.

- c'est quoi le planning de demain?

- on a un séminaire à onze heures. Tu vas pourvoir te reposer pendant un bon bout de temps.

- super planning. Je ne veux pas renter à l'hôtel tout de suite. En mène moi ailleurs.

- ailleurs? Où par exemple ? Lui demandais je en souriant

- loin. Très loin.

L'empreinte d'une nuit envoûtanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant