Est- ce de l'amour?

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P.V de Mollera

Je suis réveillé depuis un moment déjà et je suis en train de regarder Philippe. Il est allongé près de moi et il dort. J'arrive a peine a croire ce qui est arrivé cette nuit. En y repensant je souris. Puis je remarque que Philippe se reveille peu à peu.

- Bonjour toi. Me dit il le sourire aux lèvres

- bonjour. Dis je un peu gêné

On reste muet pendant un bon bout de temps. Je sais qu'on a couché ensemble et ça devrait nous rapprocher mais c'est justement ça le problème. Ce n'est pas n'importe qui. C'est mon collègue de bureau de plus le Philippe que je connais ne ressentira jamais rien pour moi. Conclusion ce n'est que du sexe et c'est galère. Il ne pourra plus me regarder de la même façon et non plus d'ailleurs.

***

On sort tout les deux du lit, pour éviter plus de malaise, Philippe est retourner dans sa chambre. Honnêtement c'était le mieux à faire. Je pris une longue douche. L'eau ruisselle doucement sur ma peau, je fermai les yeux pour mieux libérer ma pensée. Mais en vain. Mes idées tournent encore et eencore autour de Philippe. Cette façon qu'il a de me regarder me fascine tant. Une sonnerie vînt me tirer de mes songes. Je sortis delà. Je regarde l'écran de mon portable et vis Carl. Merde alors! Je ne décroche pas. Je m'habille et descend a la réception. Je dois prendre du recule. Je dois réfléchir.

P.V de Philippe

- Mollera....

Pas de signe. Je l'appelle depuis des heures mais elle ne décroche pas. Elle est sûrement à la réception ou au restaurant peut être. Honnêtement je n'en suis pas sûr. Mais elle n'a pas dû s'envoler. Je descend et demande à la secrétaire.

- excusez-moi, vous n'auriez pas vu une belle brune au cheveux frisés dans les environs?

- vous parler de mademoiselle Adolph, me répond t-elle avec un sourire aimable, elle est partis il y a peu de temps.

- quoi! , dis je stupéfait

- oui monsieur. Et elle a laissé ça pour vous.

Elle me tend une enveloppe. Je m'éloigne pour l'ouvrir.

Cher Philippe,

Ce n'est pas contre toi, mais je pense que j'ai besoin de respirer un peu. Ces derniers temps, tout est aller très vite dans ma vie. J'ai besoin d'une pause. Je serais de retour sous peu.

Mollera.

Je n'en reviens pas. Peut être que c'est ma faute. Peut être que j'ai été trop rapide. Maintenant que j'y pense, il y a son petit ami au milieu de tout ça. Incroyable! Quel grand naïf j'ai été. Tu n'as pas besoin de réflexion Mollera... C'est tout tracer et bien assimiler.

Quelques jours plus tard dans la ville de N.Y

P.V de Philippe

- bonjour Annie.

- bonjour maître Gray.

L'été touche à sa fin. Retour aux études pour mon cher Harry, résultat j'ai une nouvelle assistante. Elle n'est pas terrible mais elle a encore beaucoup a apprendre.

Ça fait plus d'un semaine que je n'ai pas de nouvelles de Mollera. Je n'ai pas oser la téléphoner pour ne pas paraître agaçant, car elle a dit qu'elle voulait de la distance. Une pause. J'avoue que c'est plus dur que je ne l'imaginais. J'ai très envie d'entendre sa voix. Qu'elle me dise qu'elle va bien. De savoir où elle est. En peu de mot, elle me manque. Mais bon, si j'y pense trop ça risque de me rendre malade.

*****

Il est déjà cinq heures. Plus de meeting, plus de dossiers à éplucher. Je reste collé à l'immense baie vitré qui orne le bureau. Je contemple le paysage.... Quand j'entends quelqu'un arrivé, rassurer qu'il s'agit d'Annie

- vous pouvez partir Annie. J'en ai pour un moment encore.

- j'ignorais que tu aimais la nature.

Je me retourne au son de la voix. Surpris, je perçoit Mollera debout en tenue de sport.

- Mollera! Dis je à bout de souffle

- salut... Dit elle dans un leger sourire

- ça va?

- oui. Je tenais à m'excuser d'être partis comme une voleuse... Mais, je... J'avais besoin de réfléchir.

- d'accord. Ne t'en fais pas. J'ai eu maintes fois envie de t'appeler...

- pourquoi tu ne l'a pas fait? Questionne t-elle en refoulant quelques larmes

Je m'approche d'elle. Je ne trouvais pas les mots. Vu son état actuel, mon excuse était bidon.

- je suis désolé. Je pense que j'ai laissé parler mon orgueil

- et tu la laisse parler souvent? Dit elle dépressive

J'approche doucement mes lèvres de son front et y déposa un chaste baiser.

- non... Pas souvent Mollera.

Elle fut soulagé par ma réponse. Tout a coup l'idée de la femme forte que je m'étais forgé à son égard, changea en une femme fragile, innocente. Je baissa la tête et mes lèvres frôlent les siennes. Tendre, puis passionné, je m'empare de ses douce et pulpeuse lèvres.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 28, 2016 ⏰

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L'empreinte d'une nuit envoûtanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant