L'empreinte d'une nuit envoûtante

Inoubliable nuit

Arriver devant la porte de mon appartement, je sors mes clefs, mais avant d'ouvrir, je sens des mains entourer ma taille, je tressailli par la sensation du touché puis il dépose un baiser sur ma nuque nue. Je me retourne, il me dévisage un moment avant de s'emparer de mes lèvres d'un doux baiser dont l'intensité devient fougueuse et passionnée. J'ai dû m'agripper a lui pour ne pas tomber. Presser de poursuivre, je me précipite d'ouvrir la porte. Une fois à l'intérieur, je laisse tomber ma sacoche, retire mes chaussures puis m'empare de ses lèvres tout en lui arrachant sa chemise. Je lui saute dessus, enroule mes jambes autour de son bassin puis l'embrasse longuement pendant qu'il essais de trouver le chemin de la chambre.

Il me pose délicatement sur le lit. Étant sur moi, je caresse son torse alors qu'il s'engage à m'enlever mon décolleté. Plus aucun habit sur lui mis à part son boxer rouge sang et moi en sous-vêtements. Je me laisse tomber entre les coussins qui bornent ce matelas moelleux, il s'abaisse pour déposer un baiser intensément excitant aux creux de mes reins puis il remonte et glisse sa main par dessous mon string blanc , je réagis à la demande de mon corps par des mouvements circulaires, il s'approche de mon oreille et dépose un doux baiser juste avant d'introduire un doigt dans ma fente déjà moite de désir, voyant que mon corps en réclame d'avantage il y glisse un deuxième, puis un troisième par la suite il commence à faire des vas et viens de plus en plus rapide. Je gémis, mon plaisir augmente. Il enlève ses doigts, redescend et caresse mon intimité de sa langue chaude puis de ses lèvres. Envahit par un plaisir ineffable, je ferme les yeux ondulant mon bassin au rythme de ses caresses de plus en plus précises et insistantes. Il me regarde fondre de plaisir et sourit instinctivement avant d'enlever mon string. Je sens malgré mon degré d'excitation ses yeux admirateurs sur moi et ça me plait! Oh que oui ça me plait !

Il se sépare un instant de moi pour enlever son boxer. Oh mon Dieu! Quel homme! Il me reviens et presse mes jambes avec douceur pour les écarter lentement, se mettant face à mon antre, il se colle a moi et me pénètre avec la plus grande délicatesse qui soit. Il s'active en moi et ses coups de reins rythmés me font gémir au fur et à mesure qu'il s'introduit en moi jusqu'à trouver mon point G. Je m'étais jamais sentis aussi bien. Au bord de l'extase, il laisse échapper un grognon d'excitation. La fievrosité avec laquelle il m'a possédé nous fît gémir à l'unisson sous la fougue et la brutalité de ces coups de reins. Carl m'avait comblé comme aucun de mes ex amants ne l'avaient fait avant. L'Aurore fait apparition, apportant avec elle l'espoir d'une nouvelle existence aussi surprenante que cette nuit.

Je me réveille. Les yeux à peine ouvert, je souris intérieurement à la vue de ce spécimen allongé à mes côtés me serrant si fort malgré son sommeil, tel un enfant qui a peur qu'on lui enlève son jouet préféré. Je le regarde se réveiller petit à petit, ouvrit à peine les yeux, les referment aussitôt afin de s'habituer à la lumière des rayons solaires. Une fois complètement réveiller et il caresse doucement ma peau.
- bon matin? Me murmure t-il à l'oreille

-et comment! Exclamais-je

- prêt à recommencer ? Laissais je d'un regard tentateur

-c'est tentant. Mais je décline malheureusement ton offre pour l'instant. Il dépose un baiser sur mon front et sort du lit. Je le regarde se revêtir l'air pressé.

- tu ne reste pas déjeuner avec moi? M'inquis je en me redressant nette sur le lit, recouvrant mon corps dénudé avec le drap.

-non. Dit il sèchement
Je reste nettement surprise par sa réponse qui me renvoie directement sur terre car au levé du soleil j'ai à une relation qui prenait racine, non pas amoureuse mais ma déception fut grande.
Il noue ses lacets de tenis quand il a probablement et malgré moi remarqué ma déception. Quel intérêt y porte t il? Pensais je.

- Molly je suis désolé pour mon ton rude.
Et voilà qu'il m'appelle comme ma si chère tatie me surnommait affectueusement jadis.

-ce n'est pas grave. Dis je mine de rien

- je... Je te promets qu'on va se revoir, et que ce jour là je resterai autant de temps que tu l voudras. Mais pour l'instant je dois me sauver ma douce.

Le ton de sa tendre voix me capte les nerfs et m'adoucis les idées négatives qui me terrassaient l'esprit.
-quand ?

-bientôt ! Je te le promets.

Je lui souris en hochant la tête pour agréer, puis il m'embrasse le front d'un doux baiser. Il s'en est allé sur ce geste, laissant un grand vide dans ce lit immense qui en une nuit s'est habitué à la chaleur humaine masculine de Carl.