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Nous sommes arrivés à l'appartement du groupe vers 3 heures. Les gars étaient tous là et étaient surpris de me voir, mais personne n'a rien dit. Nous sommes allés dans l'appartement de GD et je me suis installée sur le lit.

Alors qu'il cherchait la clé qui ouvre sa garde robe, je fais travailler mes méninges.

- Hum... Jiyong... Tu m'en veux de t'avoir frappé ?

Ce dernier répond sans me regarder, le nez dans son tiroir de bureau.

- Bien sûr que non. N'importe quelle fan aurait fait de même.

Sa réponse me rassure mais pas totalement. J'ai l'impression qu'il m'en veut encore et j'ai du mal à être aussi naturelle que hier.

- Ah! La voilà ! Viens.

Il me prends le poignet et m'entraîne jusqu'à une porte fermée. Il la déverrouillée et pose la clé sur la table basse à côté de son lit. Je le suis et entre dans la pièce. Comme il fait complètement noir, je suppose donc qu'il n'y a aucune fenêtre.

Il allume la lumière et le temps que je m'adapte à cette soudaine clarté, j'ai l'impression de rêver. La pièce est plus grande que mon appartement complet. De plus elle est pleine à craquer.

- Comment tu te retrouves là dedans ?

- Simple, tout est classé. T-Shirt à manches longues, ceux à manches courtes. Les pantalons, ceux trois quarts et les courts. Ensuite il y'a les pyjamas longs.. Hey ! Attends tu vas où ?

Trop tard je suis déjà loin. Mon regard émerveillé se promène dans les rangées. Soudain un vêtement attire mon regard. Oh mon dieu ! C'est la veste qu'il portait dans "Don't go home" Juste derrière il y a les vestes qu'il portait lors du spectacle à la Japon dôme ! J'enlève la veste rouge -qu'il avait mis lors de la première chanson du concert- de son ceintre pour la regarder de plus près. Elle est magnifique.

J'eclate de rire sans raison en souriant de toute mes dents. C'est magnifique. Chaque vêtement que je vois me le rappelle. Je pourrais rester des jours ici. J'apporte la veste contre ma poitrine et la sers contre mon coeur. Une odeur me parvint. Son odeur. Oh gosh. Je continue à tourner jusqu'à tomber et m'évanouir.

**********

Je me réveille avec une douleur au crâne. Je lâche un cri. J'ouvre les yeux. Il fait nuit. Les posters de ma chambre me regardent tristement. Une odeur d'alcool me répugne et je vomis. Aïe, c'est vrai hier... j'ai bu 7 bouteilles. Je ne me souviens de rien. Qui m'a ramené ? Pourquoi ai-je bu ? Ha oui ! J'aurais préféré ne pas m'en souvenir.

J'ai frappé Jiyong, mon Jiyong. Mon dieu, hier, la journée avait tellement bien débuté et ça s'est tellement mal fini. Alors que j'essaye de me souvenir de ce qui s'était passé hier soir, une image de mon rêve apparut dans ma tête.

Jiyong était venu me faire du Kimchi. Je lui avais tout dit. Et puis je suis allée chez lui et il m'a montré sa garde robe. Oh mon dieu ce rêve était tellement réel et tellement beau. Des larmes s'échappent de mes yeux. Je déteste rêver. Surtout quand je rêve de ce genre de choses. Pourquoi la vie ne pourrait pas être un rêve ?

Désespérée, je me laisse aller et pleure émettant de grands sanglots bruyants. Pourquoi mon cerveau me torture à me faire rêver de ça ? Pourquoi la vraie vie n'est pas aussi belle que ce stupide rêve ?! Un magnifique rêve. Je hurle ! Je hais ma vie. Je me hais.

- Je me hais , je me hais !!

Je vais me tuer ! Je vais me tuer ! Je ne peux pas le faire souffrir je ne peux qu'en vouloir à moi même.

Je me lève malgré ma gueule de bois et me dirige vers la cuisine. Un couteau. Dans mon coeur. Je veux mourir je ne veux plus vivre.

Obsédée par l'idée qu'un couteau entre dans mon coeur, je cours jusqu'au tiroir. Je l'ouvre d'un mouvement sec et retire le couteau le plus tranchant que j'ai.

- Adieu le monde. Criais-je avec un sanglot mélangé à un rire sadique.

Ce fut les dernières paroles que je prononçai.

THE END !

Vous pouvez me tuer pas de problème.

Oh attendez vous serez peut-être  intéressés de savoir que c'était une blague.

Non !? Bon ben tuez moi. Mais bon vous ne saurez pas ce qui arrivée après que Isaïe ce soit évanouïe dans le garde robe de notre GD. À partir des " **** " ce n'est qu'une blague. L'histoire ne se finit pas là. Je voulais juste voir vos réactions.

Donc tuez moi si vous ne voulez pas savoir la vrai suite. Voilà mon adresse pour venir me tuer. 345 rue de la mort. Ville Paradis . Je peux vous payer un billet d'avion si vous voulez !

La vrai suite dans le prochain chapitre.

HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant