chapitre 1

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Cachée derrière une vielle voiture carbonisée, j'attends.

Une dizaine de mètres devant moi se dresse un viel entrepôt entouré d'un haut grillage. La relève de la garde se fait dans 3 minutes, je doit me tenir prête.

Quelques minutes plus tard le garde s'en va pour laisser sa place à un de ses cohéquipier, c'est le moment où jamais: je sort de ma cachette et pique un sprint vers le bâtiment. J'ai pas beaucoup de temps pour passer à travers un trou dans le grillage et aller près du mur de la façade nord.

C'est un peu essoufflée que je l'atteinds. Je me dirige vers la grille du conduit d'aération et sort un tournevis de la poche arrière de mon jean pour enlever chaque vis qui la retient. Une fois la dernière retirée je me glisse à l'intérieur du conduit et me retourne tant bien que mal pour tenter de la remettre en place. Mais elle m'échappe des mains et tombe dans un fracas métallique. Dehors j'entend quelqu'un crier, c'est avec un sourire de victoire sur les lèvres que je commence ma lente progression dans le labyrinthe que forment le réseau de conduits du bâtiment.

Je rampe sur environ 800 mètres, je me rapproche de mon objectif. Je m'arête au dessus d'une grille d'aération et regarde à travers les barreaux. Je vois une petite pièce meublée seuleument d'un lit et d'un bureau. Sur le lit se trouve se que je cherchais c'est avec soulagement que j'appelle doucement:

- Lucas?

- C'est pas trop tôt Loucia, j'ai faillis attendre.

Me répond- t-il pas du tout surpris de ma présence.

- T'es seul?

- Oui.

- En état de marcher?

Il hésite un peu avant de me répondre:
- Ça va le faire.

Merde il l'on tabassé.
Je recommence à devisser la grille pendant que Lucas se lève et s'étire tranquillement.

- Dépêche toi on à pas toute la nuit.

Il m'adresse un sourire et se décide à monter sur son lit. Il prend de l'élan et saute pour agripper ses main sur le bord du conduit et se glisse à l'intérieur. Il est vrai que vu de près, il est dans un sale état, son œil droit est gonflé et violet. Plusieurs coupures et brûlures recouvrent ses bras, je préfère ne pas imaginer le reste de son corps.

- Je croyais qu'on devait se dépêcher?

Dit-il moqueur. Je l'ignore et reprend ma progression dans les étroits conduits.

- Tu en à mis du temps pour me retrouver.

Dit-il sur un ton accusateur.

- Non je savais que tu étais ici mais c'est super bien surveillé et j'ais eu du mal à trouver un plan convenable pour te faire sortir.

- Tu a quand même mis une semaine.

- Je sais.

- Et c'est qu...

- Tait-toi!

Il y a beaucoup d'agitation en dessous, j'entend quelqu'un hurler des ordres et plusieurs personnes qui courent. Au bout d'une minutes le silence et revenu et on recommence à avancer, je reprend ou était resté notre conversion:

- Tu voulais dire quoi?

- C'est quoi ton plan?

- Je suis entrée par la façade nord. On va ressortir près de la porte principal à la façade sud de leurs base.

- Si je comprends bien, tu es venu me faire sortir pour qu' on se refassent prendre c'est ça?

Je garde mon calme fasse à son pic:

- Non il n'y aurra personnes. Mon entrée n'est pas passée inaperçue, ils doivent tous m'attendre là-bas.

- Loucia, t'es un génie.

- Je sais. Maintenant silence on arrive à la sortie.

Effectivement, devant moi se trouve une grille qui laisse apercevoir le ciel étoilé.

On fini notre progression et je ressort pour la troisième fois mon tournevis. Une fois enlevée, je saute dehors et me réceptionne silencieusement dans un roulé boulé. Lucas fait pareille et on se met à courir en direction des grandes porte face à nous. Quand on les aurra franchi, on serra libre et en sécurité . On allait les ouvrir quand soudain une voix derrière nous nous surprend:

- Le jeux est terminé. Loucia, Lucas retournaient vous lentement les mains sur la tête!

- Je retire se que j'ai dit Lou' tu n'est pas du tout un génie. Me dit mon meilleur ami en se tournant les mains en l'aire.

Il a raison. Comment j'ai pu autant me foirer dans mon plan? Je soupir de résignation et me tourne moi aussi vers l'ennemi: l'Être Supérieur.

**************
Pdv extérieure:

Dans un viel hangar perdu en pleine campagne un jeune homme brun d'une vingtaine d'années somnole sur un vieux matelas à même le sol. Soudain la voix de son compagnon revenu de repérage l'interpelle:

- On bouge, j'ai enfin trouvé notre cible, elle se trouve à environ 20 minutes en moto.

Dans un soupir de résignation le brun se lève et commence à ranger ses affaires.

- On peut pas plutôt y aller demain? J'ai la flemme ce soir...

- Ça fait une semaine qu' on cherche cette putain de base ennemi et quand on là enfin repérée tu me dit que ta la flemme?!

Son pote a raison, il le sait. C'est avec un autre soupir qu' il lui répond:

- Ok je te suis, laisse moi juste le temps de planquer notre matériel.

- Prend ton nouveau joujou on ne sait jamais.

Le brun allais répliquer que c'était inutile mais il s'abstient. Quand son pote blond dit ce genre de phrase, c'est qu' il a un mauvais presentiment.
C'est alors en pleine nuit qu'ils partent en direction de la bases.
C'est un grand bâtiment en brique entouré d'un haut grillage. Ils cachent leurs motos un peu plus loin et s'approchent discrètement de la base. Ils trouvent un endroit parfait pour surveiller les lieux sans être repéré. Ils s'installent est observent soudain le blond interpelle le brun:

- Eh! C'était quoi ça?

- De quoi tu parle?

- T'a pas vu un truc bougé près du bâtiment?

- C'était sûrement un garde nan?

- Ça m'étonnerais, il est parti pour la relève.

- T'a dû rêver alors.

Le blond n'est pas convaincu mais laisse tomber le sujet et continu son repérage des lieux.

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