J'avais passé la nuit - enfin ce qui semblait être la nuit pour nous, notre moment de repos, de tranquillité - à essayer de convaincre Enzo, et moi-même, que tout se passerait bien. Je n'y croyais pas dutout, depuis le début rien ne s'était bien passé. Ce lieu me faisait devenir folle, des brûlures apparaissaient sur mon corps et je semblais me faire possédée alors qu'il n'y avait que Enzo et moi. Je devenais paranoïaque, mais je fis comme si j'allais bien pour ne pas effrayer mon nouvel ami.
On se regarda tous les deux, j'essayai de comprendre ses pensées en ancrant mes yeux dans les siens. Il sembla faire la même chose que moi.
- Tu as des yeux magnifiques.
Je rougis à son compliment et fis une moue d'enfant timide.
- T'es toute rouge !!! Se moqua-t-il.
- C'est pas drôle je rougis vite c'est tout !!!
- Si si c'est absolument hilarant ! Nan mais tu verrais ta tête je te jure ! T'es à mourir de rire ! Nan mais regarde toi c'est plus possible ? Rajouta-t-il.Je le tapai mais il ria encore plus fort, jusqu'à s'en étouffé. Notre petit moment de complicité fut de courte durée, mon cellulaire sonna, je sentis la mauvaise nouvelle arriver.
- Allo ?
- Juliette, Enzo, la porte de cette salle va s'ouvrir et vous allez vous retrouvez dans une autre salle où quelqu'un s'y trouvera. Tu n'auras qu'une seule chose à faire Juliette. Un choix. Je ne t'en dis pas plus. A bientôt, Juliette.La porte s'ouvrit comme il l'avait annoncé et alors que je m'engageai dans la pièce suivante, Enzo me retint par le bras.
- Et si on n'y allais pas ? Rien ne se passerait peut-être ?
- Enzo, on doit y aller, mais je ferai tout ce que je peux pour te sauver, je te le promets.
- Ne fais pas des promesses que tu ne pourras pas tenir.
- Merci la confiance ! M'énervai-je.
- C'est moi qui vais mourir je te le rappelle !
- ET C'EST MOI QUI TUE PUTAIN !Il se tut sans rien ajouter. Je le poussai pour dégager mon bras de son emprise et allai enfin dans cette fameuse salle. Un homme sur une chaise s'y tenait, il était de dos, je ne pouvais donc pas voir son visage. Je me rendis compte qu'il était ligoté, le contraire m'aurait étonné.
Enzo me suivait de près, je vis du coin de l'oeil qu'il tentait des approches pour s'excuser mais il abandonnait à la dernière seconde. La porte claqua dans notre dos. La chaise nous fis volte-face.
- Mathis !!! M'écriais-je.
J'accourus vers lui et le pris dans mes bras. Il avait du scotch sur la bouche lui empêchant de parler.
- Mathis oh mon dieu je vais te sortir de là !
Mon téléphone sonna.
- Ma chère Juliette, je t'es dit qu'il te fallait faire un choix. Te vengeras tu Mathis ou abandonneras-tu ta promesse à Enzo ? C'est à toi de choisir, tu as trente secondes. Tu sais ce qui se produira dans le cas contraire. Bye.
Je tournai la tête pour voir Enzo. Je vis dans ses yeux la petite lueur d'espoir qu'il avait disparaître. Il est vrai que j'avais encore des sentiments pour Mathis avant tout ça, mais depuis, j'était perdu et Enzo m'avait aidé ici. Un choix impossible à faire, comme le précédent.
- 15 SECONDES RESTANTES.
Je m'approchai de Mathis et lui susurrai à l'oreille.
- L'autre fois avec Yuna et Emma, elle n'aurait pas dû mourir si j'en avais choisi une, elle serait restée en vie, alors je vais te choisir comme ça je vous sauverais tous deux, ça va aller t'en fais pas.
Ses yeux brillaient, les miens aussi. Je ne lançai aucun regard à Enzo.
- JE CHOISI DE SACRIFIER MATHIS !
Aussitôt mes paroles prononcé, une scie énorme sortie du plafond, s'enclencha et se dirigea droit sur lui. Mon coeur ne fit qu'un tour.
- Mathiiiiiiis !!!!!
- Mmmszhbdh ! Jkzduijll !Je ne comprenais pas ce qu'il essayait de me dire, la scie faisait trop de bruit et en plus son scotch épais ne facilitait rien.
- Je suis désolée Mathis je savais pas !!! Pardonne-moi !!!
Je pleurai toutes les larmes de mon corps tandis que Mathis me suppliait du regard. Ces derniers instants furent une torture. La scie arriva sur lui et le découpa, la scène ressemblait fortement à un film d'horreur. Le sang me gicla dessus, j'en eu de partout. Lorsque la scie fut repartit, Je me jeta sur son corps à demi présent. Ce spectacle d'horreur me dégoûtai, je courus vomir dans un coin dans la pièce. Enzo me rejoignit.
- Je... Enfin euh.. Merci.. D'avoir tenu ta promesse... Je.. Désolé...
- Je n'en savais rien. Tais-toi.Il repartit, j'avais besoin d'être seule un moment.
Comment pouvais-je réussir à continuer avec ça ? Avec la mort de tout ceux que j'aimais sur le dos ?
Dans ma tête, c'était le désastre. Au fil du temps, l'odeur du cadavre en décomposition vint hanter mes narines. Je frappai du poing le mur et hurlai de toute mes forces.
- TUEZ-MOI ! TUEZ-MOI!
J'entendis les pas d'Enzo se rapprocher de moi tandis que je pleurai à chaudes larmes. Je pensais que j'allais m'endurcir mais c'est faux, je suis de plus en plus abattue. Qui sont ces personnes si cruels qui font ça ? Comment peuvent-elles faire des choses pareil ?
Des bras chauds et musclés vinrent m'entourer. Je me laissai faire. Il écarta se mis dans mon dos et écarta ses jambes de manière à ce que je puisse me poser contre son torse. Il mit sa tête dans mon cou ce qui m'apporta un peu de réconfort. Son souffle contre ma peau me réchauffa. Il me fit un tendre bisou que j'appréciai étrangement. Je ne savais pas ce qu'il se passait mais j'étais bien, je me sentais en sécurité sans ses bras. Je fermai les yeux et me relâchai mes muscles contractés. J'aurais aimé resté l'a l'éternité mais c'était impossible, tout ça allait très vite reprendre.
- Repose-toi, me murmura-t-il à l'oreille.
Je me détendus complètement.
Mais, mon portable retentit de plus bel.
VOUS LISEZ
Just a movie. #justwriteit #horreur
TerrorC'était pourtant simple de base. Mes amis et moi participions à un concour de films pour réalisateurs/acteurs amateurs. Chaque année un thème différent, pour nous c'était le thème de l'horreur. Comme je l'ai dit, c'était pourtant simple de base. Seu...