- Juliette, tu ne pensais tout de même pas que les deux allait survivre ? Mais quelle naïve cette enfant !
- Que va-t-il se passer maintenant ?!
- C'est la fin bientôt, ne t'en fais pas. C'est votre dernière journée, après, tout est terminé.Il raccrocha et je sautai dans les bras de mon ami - un ami pour qui je commençait à ressentir quelque chose - pour témoigné mon soulagement que tout ça sois bientôt terminé.
Des questions toutes plus bêtes les unes que les autres traversèrent mon esprit, je les fit partager à haute voix.
- Tu crois qu'il fait quel temps dehors ? Est-ce que mes parents m'ont cherché ? A ton avis, j'ai manqué à mon frère ? Tu préfères qu'il pleuve ou qu'il y est du soleil ? Et puis, penses-tu qu'on à changer de moi ? Ou de saison ?
Il m'écoutait sans pouvoir me répondre car je ne lui en laissait pas le temps. Je semblais l'amuser avec toutes mes questions mais au fond, j'étais sincères dans chacune d'elle. Malgré les quelques sourires discrets qu'on s'échangeaient, il ne paraissait pas heureux de sortir bientôt.
- T'es pas content ?
- Si si, évidemment, il mentis.
- Je le vois bien ne me mens pas... Tu as pas envie de partir d'ici ?
- Il a pas dit qu'on allait sortir, il a dit que tout serait terminé. C'est peut-être la mort qui nous attends.
- Rohhh mais sois un peu optimiste !
- J'essaie mais c'est pas facile tu sais...
- On va s'en sortir je te dis !
- Peut-être que seulement l'un d'entre nous pourras sortir.
- Mais non !
- Ils sont tordus ces types je te dis, un de nous deux va forcément crevé, sinon pour eux c'est pas drôle tu comprends ?!
- C'est toi qui est tordu ! Lui dis-je en lui tournant le dos.Je fis la boudeuse en espérant tout de même qu'il ne me laisse pas trop longtemps. Je réfléchis à ces propos. Et si ils étaient vrai ? Il valait mieux de pas y songer pour l'instant.
Enzo ne tenta pas de venir vers moi alors je décidai de faire une approches, c'est vrai que c'est moi qui lui avait dit qu'il était tordu, je devrais respecter son avis quand même...
- Enzo ?
- Mmmh ?
- Désolée ?
- C'est une question ?
- Euh non...
- Ok.Bon ce n'était pas gagné, et pour être honnête, je ne savais pas comment m'y prendre.
- Enzo ?
- Mmmh !?
- Désolée ...
- Pour ?
- Ben pour ce que j'ai dit ! Tu le sais très bien !Il se retourna vers moi et approcha sa tête un peu plus près de la mienne.
- Tu sais que je ne peux pas te faire la gueule longtemps, il me sourit.
Tout doucement, il approcha son visage plus près du mien. Mon coeur accéléra et mes mains devinrent moites. Alors que nos lèvres se frôlèrent, je sentis comme une présence dans mon dos. J'esquivai son baiser et me retournai rapidement, il n'y avait rien.
- Qu'est ce qu'il y a ? Me questionna-t-il, gêné.
- Ah rien, j'ai cru sentir quelqu'un dans mon dos...
- Tu crois qu'on peut reprendre là où en était ?Il approcha ses lèvres des miennes, je fut prise d'un vent de chaleur cependant, ma tête se fit à tourner et ça, ce n'était pas l'effet que nous allions nous embrasser. Je reculai et une fraction de seconde après ce geste, je m'écroulai au sol.
Je semblai être inconsciente du monde réel, un sentiment étrange m'habitait.
Et là je le sentis, c'était lui, il revenait. Son ombre noire m'entoura puis se jeta sur moi. Il me fit tournoyer dans les airs puis me projeta contre un mur. Je luttai pour revenir à la réalité en me répétant que j'étais folle, mais il ne partait pas. Il me brûla ensuite la peau, comme à son habitude, mais la douleur était de plus en plus pénible. Je ne me débattais pas, je ne criais pas. Je ne pouvais rien faire. La chaleur elle aussi était insoutenable. J'en eu mal au ventre, elle me retourna les intestins et me fis atrocement mal à la tête. Je priai pour que cela cesse, en vain.
Après avoir passé un temps indéterminé à souffrir, je sentis mon corps s'apaiser malgré les brûlures encore fraîches, puis le souffle d'Enzo sur mon visage. C'était doux comme sensation, c'était apaisant.
- Ça va ? s'empressa-t-il de me demander.
- Oui Oui...
- Ça a recommencé, tu as des brûlures de partout j'ai regardé. C'est vraiment bizarre.
- J'ai pas vraiment envie d'en parler, depuis que je suis ici j'ai une étrange sensation, j'ai l'impression de devenir folle. Mais on va bientôt sortir, et tout ça sera derrière.Il me prit dans ses bras mais je le repoussa.
- Je suis toute transpirante, me prends pas ! Je vais te dégoûter !
- Mais t'es bête, je m'en fiche !
- Bah pas moi !
- C'est ce qu'on va voir !Il me sauta dessus et me pris dans ses bras. Il me serra si fort que je n'arrivais pas à me dégager.
- C'est bon t'as gagné lâche-moi ! ris-je.
- Je le savais tu vois !
- Fais pas le modeste surtout !
- Moi, jamais !Nous rîmes ensemble, les choses semblaient meilleurs maintenant que je savais qu'on allait sortir dans peu de temps.
Nos yeux se croisèrent et ne se lâchèrent plus, chacun hypnotisé par l'autre. Il posa sa main sur ma joue et s'approcha plus près. Un frisson me parcouru, un agréable frisson. Il déposa ses lèvres sur les miennes et m'embrassa tendrement. Je répondis à son baiser puis il prolongea cet instant. ce moment était si spécial que j'en oubliai notre situation. Malheureusement, mon téléphone me fit revenir à la réalité. Je me levai et tendis l'oreille.
- Allo ?
- Juliette, la porte que tu vois tout au fond est la porte de sortie, elle est verrouillée pour le moment, mais très vite elle s'ouvrira. Seulement, tu dois faire ton dernier choix.
- C'est quoi ? Dites-moi !
- Elle ne s'ouvrira que si l'un de vous deux meurt. Tu l'auras compris, tu dois choisir entre ta vie, et celle d'Enzo. Si dans cinq minutes votre choix n'est pas fait, la porte restera fermé pour toujours. Aurevoir.Je me retournai vers Enzo sans oser le regarder dans les yeux. Il avait entendu de toute manière. Il s'approcha de moi et me pris la main, puis il m'embrassa.
- Pourquoi ce bisou avait le goût d'un adieu ? Lui demandai-je d'une voix tremblante.
- Parce que quand nous étions amis, j'avais ressenti des choses pour toi, mais les choses ont fait que nous avons été séparé, quand je t'es retrouvé, je n'avais jamais vraiment cessé de penser à toi et le fait de te retrouver m'a fait voir que c'était bien réel, j'était amoureux de toi. Je peux partir en ayant eu ce que je voulais.J'avais les larmes aux yeux, je n'arrivais pas à parler, je ne faisais plus rien. Je le regardais juste.
Il me fis un bref baiser mais tout aussi agréable que les précédents et énonça à voix haute.
- Je me sacrifie.
A cet instant précis, un homme surgit par derrière, armé d'une hache.
- Enzo qu'as-tu fait ?! Non je peux pas te laisser mourir ! Non !
Il ne me répondit pas pendant que j'essayai de le résonner. L'homme avança plus vite, puis arrivé à notre hauteur, il m'écarta de son chemin et puis tout se passa très rapidement. Je le vis lever sa hache puis l'abattre sur Enzo. Il s'écroula à terre. Je me ruai sur lui mais un bruit vague se fit entendre.
Quelqu'un me secoua et j'ouvris les yeux.
J'étais dans ma chambre. Ma mère au dessus de moi.
- Chérie ton réveil ne fais que sonner, réveille-toi !
Je la regardai avec de grands yeux, puis me rendis compte que tout ça n'était qu'un rêve. Je soufflais de soulagement.
- Maman ? Pourquoi c'est pas Yuna qui m'emmène en cours aujourd'hui ?
- Chérie, tu sais... ça fait maintenant deux ans qu'elle est morte elle et tes autres amis...
- Quoi ?!!! Mais que s'est-il passé ? Je ne m'en souviens pas !
- Si chérie tu t'en souviens, le psychologue à dit que c'était normal qu'à ton réveil, tu aies oublié...Je me redressai vivement sur mon lit et retirai ma couette d'un geste vif.
Sur tout mon corps s'y trouvait des cicatrices.
Des brûlures.
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Just a movie. #justwriteit #horreur
HororC'était pourtant simple de base. Mes amis et moi participions à un concour de films pour réalisateurs/acteurs amateurs. Chaque année un thème différent, pour nous c'était le thème de l'horreur. Comme je l'ai dit, c'était pourtant simple de base. Seu...