Ce lourd secret ...

Chapitre 3

J'ai deux grandes sœurs et trois petits frères. Bon bon j'avoue, six enfants, une famille nombreuse, c'est vraiment le cliché type de la famille algérienne mais bon, en tout cas moi je suis le troisième.

On a Marwa, ma mère, la femme de ma vie, celle qui ma mis au monde et pour qui je tuerais.
Ahmed mon père, il est grave sévère, coup de ceinture coup de fouet, avec lui c'est la totale donc ta pas intérêt de fauter.
Wassila, l'aîné, elle elle a vingt-neuf ans, un fils, Tyler, j'aime trop son prénom sa sonne américain et son mari Etienne, un pur français.
Sofia, la cadette, elle elle a vingt-quatre ans, ça fait sept mois qu'elle ne vit plus à la maison et elle me manque terriblement car nous étions super proche.
Karim, lui c'est mon petit frère, il à dix-neuf ans, il est après moi et c'est le meilleur compagnon pour faire des FIFA.
Abdel, il a quinze ans et j'avoue qu'il commence a me faire peur par ce qu'il commence a traîner avec les mauvaises personnes ...
Et le dernier Nassim, il vient tout juste de rentrer au collège en sixième et il a onze ans et demi.

Je suis issu d'une famille d'immigrés mais je sais pas si vous vous en êtes rendu compte mais lorsque je vous parle, j'ai un langage plutôt correcte car chez les Boudini, ont est assez intégrés.

Je suis le plus studieux de la famille et j'aime voir la fierté de mes parents lorsqu'ils le disent à notre famille en Algérie. D'ailleurs, ça fait neuf ans qu'on y est pas retourné.
Ma mère est dame de service dans une cantine alors avec le petit SMIC qu'elle gagne c'est pas facile, mon père lui il gagne un peu plus, mille quatre cent euro environ mais pour quatre enfants encore à la maison c'est pas facile.
Bon y'a les aides aussi qui font à peu près trois cent cinquante euro mais bon pour payer des billets d'avion c'est pas gagné.

Je ne comprend pas pourquoi le prénom le plus blédard est tombé sur moi. "Ashraf " quoi ...
Ne croyez pas que je renie mes origine, bien au contraire, mais bon c'est sur que c'est pas très facile d'avoir un prénom qui marque les esprits et laisse beaucoup de préjugés.
Les arabes ont de plus en plus la côte auprès des filles ses dernières années et franchement je n'ai pas à m'en plaindre.
Si vous me demandiez combien de cœurs ai-je brisé, je vous répondrais tout simplement qu'il y a bien longtemps que j'ai arrêté de compter. Je sais que c'est mal de leurs faire du mal mais je n'y peu rien si je ne les aiment pas. À vrai dire je n'ai jamais réellement été amoureux d'une fille, ça a toujours été des petits coups par si par la de gauche à droite enfet. Elles avaient toujours quelque chose qui n'allais pas.
Depuis fin terminal je n'ai jamais été aussi demandé. Entre celles qui disent m'aimer et celles à la recherche d'un coup du soir histoire de se faire plaisir ont peut vite s'y perdre.