Vendredi 6 novembre

97 16 1
                                    

Chère Sophie,

La semaine de cours est enfin terminée. Je vais pouvoir passer deux jours loin des études, des gens, loin du monde. Le week-end est un des rares moments où je peux me reposer mais également celui où je suis le plus confrontée à moi-même. A part trainer sur mon ordinateur, écouter de la musique ou lire, je n'ai pas grand-chose à faire pour m'occuper l'esprit. Alors, les questions se mettent à tourner dans ma tête, s'entrechoquent, quand je me concentre sur l'une d'elles, d'autres apparaissent, remplissant entièrement ma boite crânienne au point d'avoir l'impression qu'elle va exploser. C'est dans ces moments-là que surviennent le plus souvent mes « crises ». Ces moments où je pleure à m'en arracher les yeux, où je n'arrive presque plus à respirer, où j'ai envie de me faire du mal. Je suis stupide d'y penser maintenant alors que vendredi est à peine fini mais c'est à ça que tu sers non ? Il faut que j'exprime tout ça...

Chère Sophie...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant