Chère Sophie,
Je n'arrête pas de penser à cette rumeur. Je n'en peux plus. J'ai besoin que quelqu'un sache la vérité.
Comme je te l'ai dit, Samuel m'avait emmené dans le jardin et m'avait embrassé contre la porte de l'abri de jardin. Seulement, ça ne s'est pas arrêté là. Il a ensuite descendu une de ses mains, qui étaient posées sur mes hanches, sur ma cuisse et la glissé sous ma robe. J'ai aussitôt arrêté notre baisé et avant que je n'ai pu dire quoique ce soit il a ouvert la porte, me faisant tomber en arrière. Il l'a refermé derrière lui puis s'est allongé au-dessus de moi avant de recommencer à m'embrasser. J'essayais de me débattre, je ne comprenais pas, mais il me maintenait fermement contre le sol dur. Il a remis sa main sous ma robe et a grogner « J'ai vraiment trop envie d'attraper ces papillons » avant de tirer sur le haut de mon collant. Il me l'a retiré en emportant ma culotte tout en s'appuyant sur mon corps de tout son long pour ne pas que je bouge. Je crois que je tremblais. Je le fixais, lui et son sourire mauvais. Il a ensuite collé son bassin au mien en continuant de sourire. « Cette robe te va vraiment bien » m'a-t-il dit en posant une main sur ma poitrine. Je crois que c'est à ce moment-là que je me suis mise à le supplier d'arrêter. Il m'a ignoré et a compressé plus fort son entre-jambe contre mon corps, un râle s'échappant de sa bouche. J'étais tétanisée, je ne pouvais plus bouger. J'ai ensuite entendu sa braguette se baisser. Soudain, il s'est arrêté et m'a demandé si j'étais vierge. J'ai cru un moment que c'était ma chance et j'ai répondu que oui, ce qui était vrai. Il a juste fait un grand sourire et est entré en moi. C'était tellement brutal que j'ai crié. Il avait sa tête dans mon cou et a posé une main sur ma bouche. J'avais mal. J'ai tourné la tête et ai vu la lumière qui passait sous la porte. Il y avait tous ces gens de l'autre côté qui ignorait ce qui se passait ici. J'aurais tellement aimé ouvrir cette porte et partir en courant. Je me suis perdue dans la contemplation de ce rai de lumière, ignorant ce qu'il faisant à mon corps.
Quand il eut fini, il s'est relevé et a remis correctement son pantalon puis il est sorti sans me regarder. Je suis restée seule, dans cet abri de jardin, sur le dur sol en bois toute la nuit. Je sentais la douleur qui me brulait le bassin et j'avais peur de me relever tellement mes jambes tremblaient. Quand j'ai entendu la fête se calmer, je me suis rhabillée tant bien que mal et suis retournée à l'intérieur. Elodie était encore debout et m'a rendu mon téléphone que je lui avais dit de garder puis m'a demandé où j'étais. Je lui ai répondu que je m'étais endormie dans le jardin et elle a ri avant de me dire que mon maquillage était dans un sale état.
C'est la première fois que j'y pense. C'est la première fois que je me force à y penser.
J'ai mal.
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Chère Sophie...
Teen FictionJournal intime d'une jeune fille qui ressent le soudain besoin de se confier. Elle ira à sa première soirée et en reviendra changée... Que s'est-il passé à cette fête pour qu'elle en arrive là ? /!\ La scène d'un chapitre peut choquer | Pour public...