Elsa.
J'introduisais la clé que m'avait confié mon père dans la serrure de la porte de l'appartement. Étrangement, ma main ne tremblait pas, mon corps n'était pas pris d'un frisson. J'ouvrais la porte tout doucement croyant qu'un meurtrier aller me sauter à la gorge et me poignarder. Sachant que mon imagination fonctionnait bien trop depuis le décès de papa... Papa ! Non, c'est vrai, il n'est plus là. Je fermai la porte rapidement derrière moi. Je ne veux pas être faible, je ne veux pas pleurer, ça va aller Elsa, ok ? Oui, je suis forte. Je suis forte. Je suis forte. Me répétais-je en avançant dans l'appartement glacial et avec une soeur de renfermé. Les murs étaient encore comme avant, décorés de photos de la famille, de moi, de mon père... Tous ces souvenirs me ramenaient à une mélancolie profonde et difficile à vaincre. Ces souvenirs et photos étaient comme des chaînes m'emprisonnant et se resserrant autour de mon coeur. Je marchai jusqu'à la cuisine, la vaisselle était encore dans l'évier, nos emplois du temps et le calendrier étaient encore accrochés sur le réfrigérateur. Et était collé également un dessin que je lui avait donné quand j'étais plus petite. On pouvait y voir un chat, deux personnes se tenant la main et on y lisait également "papa et maman" en dessous des deux personnage avec une énorme écriture maladroite. J'avais envie de fermer les yeux, de me dire que ce n'était qu'un cauchemar. Je longeais le long couloir vers la salle de bain et des deux chambres. J'ouvris la porte de la chambre de mon père. Le lit était encore défait, quelque vêtements traînaient au dessus des draps. Mon père a toujours aimé la mode, toujours en quête de nouvelles tendances et habits. Sur son bureau traînait un petit carnet. Je m'en approchais avec curiosité. Devais-je l'ouvrir ? Devais-je le lire ? Non, c'était personnel ? Je n'en avais aucune idée... Je pris le carnet entre mes mains et l'observai longuement avant de l'ouvrir...

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Notes (Interview 2)
Fanfiction- Je t'aime... M'avait il dit. - Plus qu'elle ? - Je ne sais pas, Astrid.