Chap.1: Le jour où tout a commencé.

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C'était un de ces jours normaux, où on va au collège ou au travail, sereinement ou énerver. Un de ces jours où le réveil est pénible, avec la sonnerie qui te hurle aux oreilles comme une sirène de pompiers. Ce jour où tu dois te lever en dormant à moitié, t'habiller, te préparer et aller au collège encore toute endormi. Bref, c'était un jour comme les autres.
Au collège, je voyais des personnes de ma classe qui chuchotaient entre elles, comme si il y avait quelque chose d'important qui devait arriver. C'était d'ailleurs le cas... Emmie accourut auprès de moi pour m'annoncer qu'il y allait avoir un nouveau venu. A ce qui paraissait, c'était un garçon qui c'était fait virer de son ancien collège, et c'est donc pour cela qu'il arrivait en milieu d'année. J'hochai la tête de droite à gauche, pas très intéressée... Ça arrive souvent ce genre de choses, non? Je n'étais donc pas très étonnée.
La sonnerie retentit et les élèves se pressèrent dans les couloirs, se bousculèrent et hurlèrent pour enfin arriver dans leur salle commune. Le nouveau était là, discutant avec la professeur principal, Mme Delamouette. Nous nous installâmes en silence, attendant la suite.
"Bonjour les enfants, asseyez vous. Voici Siamon Mirakole, notre nouvel arrivant! Tu veux peut être dire quelque chose, Siamon?
Siamon: Ben, bonjour... Comme Mme Delamouette vient de vous dire, je m'appelle Siamon Mirakole. J'ai 15 ans, parce que j'ai redoubler le ce1 ou le ce2, j'sais plus. Bref voilà, donc bonjour j'espère que j'vais m'faire des nouveaux amis dans cette classe!"
Nous lui dîmes bienvenue et Mme Delamouette nous quitta. Le prof d'anglais, Mr Joshua, attribua une place a Siamon: à côté de MOI. Siamon Mirakole s'installa donc à côté de moi et me décrocha un petit sourire suivi d'un "salut". Je lui répondis la même chose et le détailla de plus près. Il était plutôt seduisant, avec ses cheveux noirs bouclés et mal coiffés, sa taille moyenne et ses yeux noirs. Il portait un bonnet même si on était en printemps, et c'était mignon. Comme il me dévisageait, voyant que je le regardai, je me sentit obliger de dire quelque chose, n'importe quoi.
"je m'appelle Marilou."
"Siamon: ok, Mariclou"
Au début je trouvais ça drôle. Mais c'était avant.

Je m'appelle Marilou.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant