Chapitre 4: Suicide?!

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Chapitre 4 : Suicide !? 

    Incapable de réfléchir,

    Je lis cette lettre

     Et pleure finalement dans les bras maternelle...

*2 heures plus tard*

Ça ne pouvait pas être possible. C'était un cauchemar. Mais je m'étais déjà pincée plusieurs fois et rien n'y faisait, je restais dans ce cauchemar. J'étais dans un commissariat, assise, en pyjama, avec un sweat par-dessus et mes chaussures de ville aux pieds. Mes parents à côté de moi. Je me repinçais. Toujours cette cruelle réalité autour de moi. J'avais les yeux rouges, mes manches trempées, mon nez qui coulait. Je me repinçais encore. Mais toujours ça. En effet, tout à l'heure : l'appel qui m'avait réveillé-qui nous avait réveillé-et qui avait changé ma vie à jamais-qui avait changé nos vies à jamais-; provenait du commissariat et nous annonçait le suicide de mes grands parents. Je suis détruite, en millions de petits morceaux. L'être en moi n'existe plus. Tout ça c'est le passé. Je ne pourrais plus jamais vivre comme avant; ils s'étaient suicidés, ça c'était une chose, cependant ils avaient laissées une enveloppe à mon nom. J'avais cette enveloppe dans les mains depuis quelques minutes déjà, et tout le monde dans le couloir me regardait. Moi, j'étais incapable de faire le moindre geste. Incapable de comprendre la situation. Incapable de reconnaitre que tout ça était bien réel. Incapable de réaliser que tout allait changé maintenant. Incapable de réaliser le moment présent. Je me sentais abandonnée, et encore une fois terriblement seule pour subir un événement pareil. Au bout de 2 heures d'intense réflexion devant ce papier que je tenais toujours entre mes mains, je décidai de l'ouvrir. Je déchirai délicatement l'arrière en essayant de retenir la vague de sanglots qui me piquait les yeux. Et je pris finalement LA feuille. La feuille qui allait achever le changement total de ma vie. La feuille qui allait être l'objet de mes réflexions. Je la dépliai et lut, à haute voix: le silence autour de moi commençait à être pesant et je voulais le briser pour être un peu plus à l'aise. Quelques gendarmes m'ayant vu bouger s'était rapproché discrètement.

"Cher Amy,

Nous voulons tout d'abord nous excusés de t'affliger cette souffrance qui arrive comme une cerise sur le gâteau de tes souffrances. Nous savons que tu t'es toujours sentie terriblement seule et tu dois maintenant te trouver abandonnée car nous savons que nous étions des personnes importantes à tes yeux. Nous aurons d'ailleurs pensé que la meilleure façon de nous faire pardonner était de s'expliquer :

Nous nous sommes toujours demandé comment allait être la vieillesse. Et, au fur et à mesure, nous sommes devenus faibles. Trop faibles de notre point de vue. Nous avons alors commencé a réfléchir à notre avenir; et les seuls mots qui nous sont parvenus sont : hôpital, lit et souffrance. Nous n'avions pas envie de nous retrouver légumes ou criant de souffrance au fin fond d'un lit d'hôpital, alors ; la seules solution que nous avons trouvés, pour vous éviter, cette image horrible et une souffrance pareille pour nous, est le suicide. Mourir simplement, rapidement et sans souffrance. Alors, s'il te plait Amy, bat-toi comme tu as toujours su le faire pour surmonter ton chagrin. Trouve une raison de vivre et vit ! Pleure si tu le peux, crie si tu le veux et râle si tu en as besoin. Mais par la suite, vit ! Etudie, marie-toi et fonde une belle famille unie !

Nous t'avons aimé,

nous t'aimons

et nous t'aimerons toujours.

Ne l'oublie jamais.

Tes grands parents <3"

Une, puis deux, puis trois...la vague de sanglots de tout à l'heure était revenue; encore plus grosse, encore plus forte que tout à l'heure, et je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer. Alors ma mère me prit dans ces bras et je m'y laissais tomber. Je me sentais abandonnée à jamais et encore une fois incapable de faire quoi que ce soit...

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Seule: pour toujours?!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant