Chapitre 19: Un pas vers mes origines
- Lundi 1 février -
Ma mère m'avait prévenue la veille: aujourd'hui je retournerai au lycée quoi qu'il arrive sinon le proviseur allait commencer à avoir sérieusement la moutarde qui monte au nez à mon sujet. Je m'étais donc réveillée à 6h30 et avait texté Baptiste, il m'avait dit qu'il viendrait me chercher en voiture pour m'emmener: il passerait à 7h25. Il était 7h24 donc après avoir salué ma mère, je sortis de la maison et attendis sur le trottoir, une minute plus tard mon chauffeur préféré arrivait (pile à l'heure). Il sortit de la voiture et on s'embrassa langoureusement (ça faisait moins d'une journée qu'on ne s'était pas vus mais bon ... xD écoutais "This Kiss" de Carly Rae Jepsen et vous comprendrait mieux le pourquoi du comment ^^). À bout de souffle, nous nous écartâmes et il dit:
- Bon matin mon ange
- Bon matin à toi aussi, mon chauffeur préféré lui dis-je en lui faisant un clin d'oeil.
Il ria et m'ouvrit la portière passager (aah quel gentleman ^^). Pendant la route, il n'y eu pas une seule minute de silence; on se racontait tout ce qui avait pu se passer depuis la veille. On arriva finalement bien trop vite a mon point de vue au lycée et a contre coeur on se sépara à l'entrée du lycée.
Première horreur de la journée: voir Liny et Thomas s'embrasser. Mais au final, ça me faisait plus rien de les voir s'embrasser, parce que j'avais moi aussi trouver l'amour avec un grand A. Baptiste avait changé ma vie, il m'avait permis de rester à flot et m'avait aidé à garder la tête haute malgré tout ce qui avait pu se passer; c'était comme un ange qui était tombé du soleil, comme un don de Dieu pour m'aider... C'est pour ça que cet "ange" je le chérissais et l'aimais de tout mon coeur et de toute mon âme: il avait été là au bon moment, au moment où j'avais eu le plus besoin d'aide.
*élipse de 2jours: mercredi 3 février*
Aujourd'hui, on n'avait pas cour et je m'étais réveillée avec l'envie un peu bizarre d'appeler ma mère; je décida donc de le faire aujourd'hui car c'était peut être un signe du destin, après tout: l'espoir fait vivre! Donc après avoir pris mon petit déj et m'être lavée, je ferma la porte de ma chambre pour avoir un peu plus d'intimité (ma mère était parte faire des courses et aller rentrer à tout moment) et pris mon téléphone. Il avait l'air tout petit dans ma main et j'avais du mal à croire qu'il contenait une partie de mon passé et de mon destin... Je décida de ne pas commencer à tergiverser, car je sentais déjà mon envie se dissiper; mais pourtant j'étais attirée par un espèce de fil imaginaire vers l'envie de connaitre mes origines. Je m'empara du papier que m'avait donné ma mère quatre jour plus tôt et l'ajouta à mes contacts pour éviter tout problème en cas de perte du papier. J'eu un mal fou à appuyer sur cette innoncente touche qu'est le petit téléphone vert fait pour décrocher ou appeler une personne, la personne que je m'apprétais à appeler n'était autre que ma mère biologique: la personne qui détenait la clé de mes origines mais surtout qui en faisait partie! 3 longs "biiiips" plus tard, j'entendis:
- Allô?
Une femme. C'était une voix de femme.
- Euh oui bonjour ...
- Vous êtes?
- Amy, votre fille biologique qui a maintenant quatorze ans et qui a été adoptée dès la naissance par un couple nommé Launch.
- ....
J'entendais sa respiration s'accélérait, je savais donc qu'elle ne m'avait pas raccrochée au nez. Elle reprit:
- Mon bébé que j'ai nommé Amy pesant de trois kilo deux et nait le 10 février 1999 à dix huit heures trentes?
- Elle même ... *j'en avais les larmes aux yeux*
- Je suis Marie, ta mère. J'ai 28 ans maintenant, j'ai fais des études dans la restauration et maintenant je suis serveuse dans un restaurant étoilé. Mes parents ne sont pas au courant de ton existance mais j'ai toujours une photo de toi à la maternité dans mon porte feuille... Je t'aime.
J'étais émue et une boule dans ma gorge se forma, c'était l'émotion: je pleurais silencieusement et les larmes coulaient le long de mes joues mais je les laissais, car c'était des larmes de bonheur! Je répondis:
- Carole m'a donnée le numéro que tu lui avais laissée.
Je me pinçai aussitôt après avoir dit ça: elle m'avait avoué son amour et moi j'avais fais comme ci de rien n'était; j'avais maintenant une grosse trace rouge sur l'avant bras, tant pis pour moi ça m'apprendra. Elle répondit:
- Je m'en suis doutée ahah
Son rire était nerveux, je le sentais. Je me lança:
- On pourrai se rencontrer, un de ces jours?
- Oui, il n'y a aucun problème. Aujourd'hui je suis en congé, donc on se voit cette après midi si tu veux.
J'en étais sure: le destin avait frappé. Je l'avais appelée pendant un de ces jours de congé; il devait se faire rare en plus je pense, dans le milieu de la restauration on ne fait pas de cadeau! Je décida d'accepter et lui fis part de ma décision:
- Ça me va. 14heures sur les marches de la mairie?
- D'accord, pas de problème. Je dois te laisser, à tout à l'heure ... ma chérie!
- À cette aprèm .... Maman.
BON DIEU!!! En 14ans, ça ne m'avait jamais autant fait pleurer de dire ça à quelqu'un! Ça y'est, j'avais fais un pas vers mes origines, il n'était maintenant plus questions de reculer ...
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Seule: pour toujours?!
Teen FictionÊtre seule. Dans sa chambre. Dans une cour de recréation. Dans la rue. Dans l'obscurité de la nuit ; le sombre, la méfiance, la crainte, l'angoisse, la peur. Peut être des rats ou des souris. Mais avec quelqu'un rien ne serait pareil. Tout paraitrai...