Je tournai ma tête et eu un choque de le voir si près de moi, il a de beaux yeux *-* bon faudrait peut être que je dise quelque chose pour éviter de paraitre trop cruche là:
- Salut :$
J'étais plutôt gênée et enfait il m'avait repérée :$
- Moi c'est Baptiste et toi?:)
- Euuh Amy dis-je, toujours terriblement gênée
- Enchanté Amy :) je ... euh ... je suis là pour un petit moment encore et donc je me disais euh... tu voudrais allé à la cafétéria en bas avec moi? Je sais c'est un peu direct mais bon :$
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH j'avais bien entendu là????? Il me proposait d'aller manger un truc rien qu'à deux?????? OMG je vais faire une attaque là o.O
- Ah euh oui pas de problème! Juste 2secondes je préviens ma mère
(à ma mère) : Euh maman je vais à la cafét en bas hein
(ma mère) - Euh oui d'accord dit elle en tournant la tête. Oh bonjour jeune homme!
- MAMAAAAN marmonnais-je
- Euh oui je vous laisse a toute!
- ( moi à Baptiste) On peut y aller :)
- Cool :)
On se dirigea vers les ascenseurs silencieusement; une fois dans une cabine il brisa le silence:
- Sinon euh ... t'es au lycée?:$
- Oui à celui qui est à 2minutes à pied même pas d'ici! Et toi?
- Euh avant j'étais au même mais mon père m'a envoyé dans le privé pour faire ma terminale...
Il y avait de la tristesse dans la façon dont il avait dit sa phrase. On arriva finalement à la cafétéria.
On parlait de tout et de rien et en une heure à peine on s'était raconté nos vies jusqu'a nos secrets les plus profonds. C'était la première fois de ma vie que je parlais si ouvertement à quelqu'un comme ça, sans me méfier, sans me défendre. Quand il me regardait; millions de papillons voltigeaient dans mon estomac, ce qui me donnait une sensation bizarre et nouvelle plutôt agréable et angoissante à la fois.
Après plus de deux heures, son téléphone sonna et il décrocha:
- Allô? ...
À ce que la personne venait de dire, son visage s'assombrit:
- J'arrive tout de suite!
En même temps, je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche, je décrocha à mon tour:
- Allô maman?
- Oui euh il faudrait que tu vienne s'il te plait
- Tout va bien?
- Viens je t'expliquerai
- Euh d'accord j'arrive!
Il me regarda, l'air grave et dit:
- Je dois y aller désolé
- Moi aussi justement!
- Ah d'accord bah je vais payer et je te rejoins face à la porte des escaliers alors!
- Nan mais laisse je vais payer ma part!
- Non c'est moi qui t'invite!
- Bon d'accord dis-je en partant vers la porte des escalier d'un pas nonchalant.
Il me rejoignit quelque minutes plus tard et nous montâmes sans mots et 4 à 4 les escaliers. La voix de ma mère me revint en tête "Il faudrait que tu vienne ... Viens je t'expliquerai ..."
J'avais maintenant les mains humides et je tremblais, de peur et d'angoisse. Je montais fébrilement les escaliers et je du ralentir le rythme, incapable d'aller plus vite. Ma vue se brouillait de larmes chaudes de colère et de peur, Baptiste se retourna et me vit. J'étais maintenant à l'arrêt, je me tenais à la rambarde et je respirais difficilement. Il descendit les quelques marches qui nous séparaient et me prit la main. À son touché, je frissonna d'autant plus.
- On est bientôt arriver, plus qu'un étage. Ça va aller?
J'hocha la tête en signe d'accord et serra un peu plus sa main, pour me donner du courage. Il répondit à mon étreinte par un regard compatissant et on recommença à monter les marches. Sa main me donnait du courage et j'essayais tant bien que mal à ignorer les voltiges dangereuses des papillons qui était montées jusqu'à ma poitrine.
Nous arrivâmes sur le palier et d'une main, il me tendit un petit papier, je le regardais perplexe et il me dit:
- C'est mon numéro, texte moi quand tu pourras ;)
- Mer- merci balbutiais-je
Et, sans que je ne pus rien dire il me prit dans ses bras. Je mis ma tête dans son cou, il sentait bon!
Quelques unes de mes larmes arrivèrent sur son tee-shirt, il me caressait dos, et après quelques secondes nous rompîmes notre étreinte. Je lui donna un dernier petit sourire et m'éloigna vers la chambre de mon père. Devant la porte ma mère faisait les cent pas et quand elle me vit elle me sauta presque dessus.
- Qu'es qu'il se passe? demandais-je
- Ton... ton père a refait un arrêt pen-pendant un exa-examen.
- Oh :-/ (j'étais pour le moment incapable de dire autre chose!)
- Et i- il est retombé dans le co-coma finit-elle par dire avant d'être à nouveau submergée pas une vague incontrôlable de sanglots.
Je tomba moi aussi en sanglots, je tremblais de peur et de colère.
Pourquoi fallait-il toujours que les choses tournent mal?
Pourquoi ne pouvions nous pas vivre le bonheur pendant plus de 4heures?
Pourquoi?
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Seule: pour toujours?!
Ficção AdolescenteÊtre seule. Dans sa chambre. Dans une cour de recréation. Dans la rue. Dans l'obscurité de la nuit ; le sombre, la méfiance, la crainte, l'angoisse, la peur. Peut être des rats ou des souris. Mais avec quelqu'un rien ne serait pareil. Tout paraitrai...