Le Labyrinthe III: La sauveras-tu ?

Chapitre Two

(PDV Newt)

Enfin. Enfin nous étions à l'abri. Bon ok, il ne restait pas grand monde chez les Blocards, mais ceux qui restaient étaient sains et saufs. Thomas, Minho, Winston, Freypan et moi, enfin en sécurité, hors de ce putain de Labyrinthe. Thomas s'obstinait à se méfier de tout, moi je lui disais de se calmer. Ça n'en valait pas la peine, Janson nous avait offert tout ce dont nous rêvions : un lit, des vêtements, de la nourriture. Qu'est-ce qu'on pouvait demander d'autres ? Certes, Teresa avait été emmené à part du groupe, et Thomas se faisait un sang d'encre pour elle, mais si il y a bien une chose que je sais sur cette fille, c'est qu'elle peut se gérer toute seule.

Thomas a été emmené auprès de Janson après la série de tests qu'on nous a fait passé. Il est revenu, d'un air interrogé, et n'a pas prononcé un seul mot. On l'a récupéré alors qu'il traînait dans un couloir, et on l'a emmené avec nous dans une sorte de cafétéria. Son regard s'est agrandi en voyant la foule de jeunes gens assis autour des tables. Ils avaient tous pratiquement notre âge, et discutaient bruyamment. Minho est arrivé vers lui en trottinant, et Thomas s'est mit à l'interrogé, complètement perdu.
     - Minho, c'est qui tous ces gens ?
     - Hey Thomas, il n'y avait pas qu'un seul Labyrinthe !
     - Quoi ?! s'exclama Winston derrière moi,
     - En revanche Newt, souriait Minho, j'ai retrouvé quelqu'un à qui tu as beaucoup manqué à mon avis...
     Il nous entraîna un peu plus loin, parmi les tables. Puis, il fit signe à quelqu'un.
     - Eh, Lena !
     Quoi ?! J'ai bien entendu, il a dit Lena ? Mes oreilles ne me trompaient pas : un genoux posé sur le banc, et à moitié debout, les mains appuyés sur la table, c'est bien Lena que je voyais. A moins que ce ne soit mes yeux qui me jouaient un mauvais tour. Et elle relèva la tête vers nous, tandis qu'elle discutait avec une jeune femme brune et un garçon. Ses yeux s'écarquillèrent, et elle s'élanca en courant vers nous. Elle se jeta brutalement dans mes bras, et je ne pus m'empêcher de la serrer aussi fort que je le peux.
     - Newt, c'est toi ? Oh mon Dieu ! fit-elle en relevant la tête pour me regarder,
     - J'arrive pas à le croire, tu es en vie ?! s'exclama Poêle-à-frire.
     Lena se libéra de mon emprise et se jeta dans les bras de Thomas, qui se mit à sourire en la voyant.
     - C'est incroyable..., fit-il.
     Puis Lena enlaça également Minho, Winston et Poêle-à-frire. Elle souriait encore et encore. Elle était si heureuse que des larmes apparurent dans ses yeux. Minho posa sa main sur son épaule.
     - Tu peux pas savoir comme c'est bon de te revoir en vie.
Elle sècha ses larmes. Je n'en revenais toujours pas. 
     - Wah les gars, qu'est-ce que vous m'avez manqué ! A ce propos, il faut que je vous présente aux autres !
     - Quels autres ? demanda Winston.
     Elle nous entraîna auprès de la fille et du garçon avec qui elle parlait. Ceux-ci paraissaient aussi étonnés que nous.
     - Thomas ? demanda le garçon.
     Tout le monde se tut, a part Lena qui continuait de sourire.
     - Oui Aris, c'est bien lui,
     - Aris ? demanda à son tour Thomas, ça me dit quelque chose...,
     - Vous vous connaissez, mais vous ne vous en souvenez pas encore, répondit Lena, d'ailleurs, Yang Lee, je te présente Newt, Thomas, Winston, Poêle-à-frire et Minho.
     La-dite Yang Lee était une belle jeune femme asiatique. Elle souriait à son tour, nous serrant poliment la main.
     - Enchantée, dit-elle,
     - Donc tu as été envoyé dans un nouveau Labyrinthe ? demanda Minho à Lena,
     - Oui, avec les Jobardes. L'intrus au Bloc, s'était Teresa, n'est-ce pas ? Eh bien chez nous, s'était Aris, le seul garçon du groupe, répondit Lena.
     - Vous êtes les seuls rescapés ?
     - Non, normalement, il y a aussi Sonya et Harriet. Mais elles ont été emmené hier soir avec d'autres personnes hors du Sanctuaire.
     - Ça fait longtemps que vous êtes arrivés ?
     - Une semaine. On était les premiers a arrivé ici, répondit Aris.
     Et moi qui pensais que Lena était morte. Je n'ai jamais été aussi heureux. Mais quand est-ce qu'on va pouvoir se voir ailleurs qu'ici ? A part pour aller à la cafétéria et à notre chambre, on est pas autorisé a sortir.

*****

Le soir, dans notre grand dortoir, on découvrit enfin de vrais lits. Minho et Poêle-à-frire se disputèrent (très peu de temps) le lit en hauteur, avant que Minho ne saute, rapide comme un Coureur, sur le lit.
     - Trop lent, lui lança-t-il ironiquement.
     Quant à Winston, lui ne fait pas de chichis : il s'est déjà affalé sur un des lit. Je regardais Thomas, anxieux, comme chaque soir, se diriger vers le lavabo. On se coucha tous, et immédiatement, la fatigue prit le dessus : nos paupières se fermèrent, et notre nuit put commencer. Enfin... Pas pour tout le monde.
     Alors qu'il se couchait dans son lit, je regardais Thomas tendre l'oreille. Il se pencha par dessus son lit, et regarda dessous : je rêve ou c'est Aris ?
     - Aris, qu'est-ce que tu fous là ? s'exclama Thomas en chuchotant comme il pût pour contenir sa surprise,
     - Chut ! répondit Aris, viens Thomas, suis-moi."
     Le garçon disparut à nouveau dans la trappe d'aération, tandis que Thomas descendait de son lit et se glissait dessous. Je l'interpellais en chuchotant fortement.
     - Thomas, qu'est-ce que tu fous ?
     - Je reviens Newt, me répondit-il.
     Mon ami disparut sous ses couvertures, et se faufila dans le conduit. Où Aris l'emmenait-t-il ?