Chapitre 3: The dark side of her life

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Elle assèna un violent coup de pied à la personne qui se trouvait face à elle, et qui, était maintenant à terre.
Elle regardait le Numéro 5306 faire son travail, attentivement.
Cela faisait une bonne demi heure qu'ils combattaient une grosse centaine d'homme, à eux deux.
Et, ils les écrasaient, dans tout les sens du terme.
Elle n'avait pas dégainé une seule fois tandis que le Bêta s'amusait avec deux petits couteau à peine tranchants.
Elle entendit que quelqu'un allait se jeter sur elle et se retourna, logeant son poing dans le visage du suicidaire qui avait voulut s' en prendre à elle.
Le soleil se couchait et la visibilité était de moins en moins bonne.
Ce qui n'était pas un soucis pour elle, ni pour le Bêta.
Elle avait appris quelques jours plus tôt que le Bêta avait une impressionnante vision.
Combinée à son ouïe, ils faisaient des massacres.
Ce qu'ils étaient en train de faire.
Elle soupira et frappa de ses deux poing une femme plus âgée qu'elle, à la tête.
La femme tomba à terre, dans les vapes.
Elle lui hurla de faire attention à quelqu'un qui arrivait derrière lui et il écrasa l'assaillant d'un coup de pied renversé.
Elle sourit et retourna à ses occupations.
Ici, il n'y avait pas encore eu de massacre.
"Pas encore" se répéta-t-elle.
Lorsqu'elle fut vraiment lassée, elle sortit son sabre et trancha la peau de ceux qui l'attaquaient, comme elle l'avait fait avec Malaury et son partenaire.
Du point de vue du Bêta, cela ressemblait à une danse sanguinaire.
Tous s'écroulaient sous les blessures à vif infligées par la jeune fille.
Elle aussi l'observait, longuement.
À vrai dire, elle était plus concentrée sur lui que sur ses combats.
Quelque chose en elle remontait.
Un sentiment intense de déjà vu.
Elle fit tomber d'autres adversaires, tout en se rapprochant furtivement du matricule 5306.
Une cicatrice attira son attention.
Une longue ligne assez régulière dessinée sur le cou de son coéquipier.
Elle l'observa en détails.
Cela lui rappela bizarrement, sa cicatrice, cet horrible A sur son dos.
Alors qu'une explosion soudaine retentissait, quelque chose fit "Tilt!" en elle.
Elle équarquilla les yeux.
Était-ce vraiment lui?!
Un sifflement commun attira son attention et elle effaca les images qui la hantait de sa tête.
Elle découpa expertement le projectile lancé à vive allure sur elle et souffla de soulagement.
Une floppée d'oiseaux sauvages s'envola et elle vit une silhouette impressionnante se dessiner dans son champs de vision.
Qu'est-ce qu'un camion faisait là?
La réponse lui vint vite lorsqu'elle entendit son nom crier de là où le camion avait prit place.
-Air?! Hurla-t-elle ahuri.
-Comment ça va, microbe?
Elle ne s' attendait pas le moins du monde à croisé la dernière des Quatre en France, dans une ville différente de la capitale, surtout que la femme aurait dû être en Austalie.
-5306!!!! On grimpe! appela-t-elle.
Elle rangea son arme et courut tentant d'éviter les débris provenant de l'explosion.
Elle sauta sur le côté pour éviter un immense bout de béton, en provenance du bâtiment réduit en cendres.
Elle grogna sous la douleur de la blessure que lui avait infligé le débris, n'ayant pas eu le temps de complètement l'éviter.
Elle sauta dans le camion, bien haut et tendit la main plur rattraper le Bêta qui sautait à son tour.
-Préparez-vous à un long voyage, on part en Australie.
L'Alpha referma la porte et passa dans la remorque du camion en faisant signe au numéro 5306 de la suivre.
Un simple rideau séparait la remorque du poste de conduite.
À l'intérieur de celle-ci, un générateur et toutes sortes de machines étaient placés.
Une grosse dizaine de soldat s'occupait de les faire fonctionner et restaient presque tôt le temps dedans.
Une autre bonne dizaine rangeait présentement les armes.
Ils étaient tous en tenue de combat.
Le Bêta devina que la bombe avait été placée par leurs soins.
Étrangement, il vit un grand escalier accoudé à l'une des parois du camion.
Et encore plus bizarre, ils se dirigeaient vers celui ci.
Le camion lui avait parut immense quand il était arrivé juste devant et maintenant qu'il était devant l'étage, où menaient les escaliers, il comprenait pourquoi.
Une suite avait été aménagée à cet étage, probablement pour pouvoir passer un voyage plus confortable.
Il s'assit sur l'un des nombreux fauteuils du "salon" lorsqu'il entendit que quelqu'un entrait.
Son regard se dirigea vers la personne en question et il vit, avec étonnement que c'était Air.
La jeune femme s' assit sur l'un des canapés et hêla L'Alpha.
La jeune fille arriva bien vite, une serviette autour de la taille.
-J'ai le temps de m'habiller ? questionna-t-elle.
Il faillit lui répondre lui-même, trop gêné.
À son plus grand soulagement, la femme concéda.
Quelques secondes plus tard, la jeune fille revint vêtue d'un long pantalon effet jeans, d'un tee-shirt à manche longue, noir.
Elle portait des bottes aux semelles qui semblaient en acier et ses cheveux étaient soigneusement tirés en une queu-de-cheval parfaite.
Elle s'assit face à Air, sérieuse.
-Pourquoi as-tu été mobilisée?
Air sourit, semblant s'attendre à cette question.
-À Paris, les forces ont été triplées, mais, on réussissait tout de même à tenir tête.
-Jusqu'à ce que... força la fille à la chevelure lavande.
-Jusqu'à ce qu'Elle arrive.
-Donc, Water et Fire tout seul ne faisait, évidemment pas le poid.
- Et on m'a appelée. Earth était chargée de garder un oeil sur vous deux, pour le bien de la mission. Mission qui ?
-N'a pas avancé d'un poil.
Le Bêta se sentait à la fois exclut et extériorisé de la conversation.
Il ne comprenait plus rien.
Hormis le fait que tout allait mal.
Son regard se porta donc sur l'Alpha, en attente d'une explication, qu'il n'obtint pas.
Cela faisait trois mois qu'il faisait équipe avec elle, et, il lui faisait maintenant confiance.
Il avait prit l'habitude de subir ses sautes d'humeurs à répétition, de supporter son caractère bien trempé et de ne rien comprendre des conversations qu'elle entretenait avec Les Quatre.
Il ne suivait plus la conversation depuis un petit moment et n'en percevait plus que des brides.
Pourtant, il entendit la toute dernière phrase, totalement différente des autres.
-... N'oubliez pas la réception d'hiver.
De cette information, il pouvait conclure qu'une réception serait tenue.
Et qu'ils étaient tous deux conviés.
Air se leva pour partir et, il commença à en faire de même pour la saluer.
Lorsqu'il vit que sa partenaire n'en faisait pas de même, il trouva cela étrange.
Il fut on ne peut plus surpris de la voir, la main sur le bras, les veines de ses yeux ressortant plus qu'à l'habitude, assise sur le siège.
Il se pencha vers elle, inquiet, mais, Air lui fit signe de la laisser passer.
Elle posa ses deux mains sur les genoux de la jeune fille et lui demanda, compatissante:
-Cela fait combien de temps que tu n'as pas fait de crise?
L'Alpha releva légèrement la tête et souleva la manche de son bras gauche.
Sa peau était bizarrement couverte de plaques noires malsaines.
Elle leva les yeux vers Air, se les frottants de sa main valide et murmura:
-Trois ans.
Air soupira de soulagement et lui dit simplement de se coucher.
Air s'en alla ensuite, les laissant seuls dans le salon.
Il réussit à voir la femme descendre les marches, repartant vers le "rez-de-chaussée" du camion.
L'Alpha se leva péniblement et il lui proposa son aide.
Elle semblait désoeuvrée et impuissante.
Complètement différente de ce qu'il connaissait.
-Dis-moi, peux-tu me promettre que peu importe ce qu'il arrive, tu ne m'en voudras jamais?
Il hoqueta de surprise et acquiesca, sûr de lui.
Il la laissa seule sur le lit d'une des chambres et répartit vers le salon.
Il s'assit sur le canapé et réfléchit longuement.
De toutes les conversations que l'Alpha avait eu avec Les Quatre, en sa présence, celle-là était l'une des plus importantes.
Il avait réussit à comprendre une chose: IL faisait la guerre à ELLE. IL était avec eux et pas ELLE.
Mais, il ne savait pas qui était ce IL et ce ELLE.
De simples pronoms sans identités, pour l'instant.
Malheureusement, l'attitude de l'Alpha n'était pas rassurante.
Des crises?
Et puis, pourquoi vouloir une telle promesse?
Avait-elle fait quelque chose d'impardonnable?
Il n'en savait rien.
Et cela le frustrait.
Au plus haut point.
Il avait l'horrible impression d'être seul.
Cogitant sur le canapé du salon qui se trouvait à l'étage d'un camion remplit d'armes et de soldat.
Tout cela était bien confus, pour ne rien changer.
Il soupira puis décida de se coucher, à son tour.
Il avait l'impression fortement désagréable qu'il était minuit alors qu'il devait être bien plus tôt dans cette journée.
Il prit une douche dans la salle de bain (encore plus étrange), puis se coucha, les idées encore brouillées.
Au dernier moment, il se ravisa et décida de se coucher avec sa partenaire, se sentant seul.
Après tout, elle était devenue une sorte de soeur pour lui.
Une grande soeur plutôt protectrice.

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