Simplicity | hs

chapitre dix-neuf ☆

›› Harry S.

Je cligne à plusieurs reprises des yeux, m'adaptant à la lumière traversant la fenêtre. Le corps chaud d'Ariel est encore collé au mien, je sens ses cheveux titiller mes narines. Je me redresse, la couette glissant de mon torse. Je sors délicatement du lit, évitant de la réveiller, et attrape un caleçon que j'enfile. Je contourne le matelas puis m'assois sur le rebord, à côté d'Ariel. Ses cheveux sont complètement ébouriffés dû à nos ébats précédents, les draps la couvrent complètement exceptées ses clavicules.

Je laisse trainer mon doigt sur sa peau visible. Elle remue légèrement et grogne avant de me tourner le dos et de plonger sa tête dans les oreillers. Je ris doucement et pose ma main sur son épaule pour la secouer un peu.

- Chaton réveille-toi.

Je lui embrasse la joue et elle décide enfin de me faire face, les yeux encore endormis.

- Quelle heure est-il ? susurre Ariel.

- Il est plus de onze heures, nous avons dû nous rendormir pendant une petite heure. je réponds.

- Oh, il ne nous reste pas beaucoup de temps, il faut que je me dépêche de me laver. s'étonne-t-elle, dégageant rapidement la couverture de son corps, me le révélant. Merde, j'avais oublié !

Encore subjugué par son corps, je ne réalise qu'après qu'elle a enroulé un drap autour d'elle et trottine difficilement vers la salle de bain.

- Besoin d'aide ? je réplique, un sourire entendu sur le visage.

- Je ne pense pas Harry, vas plutôt t'habiller. Je ne voudrais pas perdre encore du temps. me dit-elle, déjà hors de la pièce.

- Ce n'est pas perdre du temps. répliqué-je, quelque peu offusqué.

Je la suis précipitamment dans la salle de bain et ferme la porte derrière moi avant qu'elle n'ai pu riposter.

- Non Harry, tu sors d'ici. lance-t-elle, croissant les bras sur sa poitrine.

- Mais pourquoi ? Nous n'avons rien de prévu ! je me lamente, soufflant comme un enfant.

- Si. J'aimerai visiter ta ville et une bonne partie de la journée est déjà passée.

- Le tour sera vite fait, en deux ou trois heures à peine.

- C'est quand même trois heures.

Elle me tourne le dos et cherche dans sa trousse de toilette le nécessaire pour se laver. Elle en sort du shampoing, une brosse à dents et du dentifrice. Regardant à l'intérieur de sa pochette, j'aperçois un petit paquet brillant argenté. C'est pas vrai, elle en a apporté ? Je suis surpris à l'idée qu'Ariel puisse avoir emporté des préservatifs avec elle. Je ne pensais pas qu'elle était aussi sûre de ce qu'elle faisait ni qu'elle était suffisamment prête pour le faire avec moi sachant que nous étions ensemble que depuis quelques mois. Une question m'est alors venue à l'esprit. Et j'ai été stupide de ne pas lui poser avant.

- Ariel ?

- Hum ?