chapitre onze ☆

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Nous sommes alors tous sortis de la voiture, la laissant sur le trottoir. Angélique, accablée par la fatigue a fini par être portée par Hugo, Stuart ayant un peu décuvé tenait fermement la hanche de sa petite-amie tandis qu'avec Dax nous aidions Ariel à marcher.

    Il faisait terriblement froid, la brune accrochée à mon bras tremblait de tout son être. Je l'ai alors rapprochée un peu plus de moi, frottant ses épaules pour la réchauffer.

- Sa maison est encore loin ? Elle ne va pas tenir longtemps.

- Encore un pâté de maisons et on y est. m'a répondu Hugo.

    Quelques minutes plus tard nous étions devant la porte, Nayla se débattant avec la serrure.

- Bon, on va pas y passer la nuit ! Tu l'ouvres cette porte ou non ? s'est impatienté Dax.

- Ouais, c'est bon, calme toi !

    La sécurité s'est enfin déclenchée, nous permettant de nous mettre au chaud. Nous nous sommes précipités à l'intérieur, faisant un boucan pas possible. La lumière s'est soudain allumée et la mère d'Angélique est apparue, les yeux alarmés.

- Doux Jésus ! Charles, descend ! s'est-elle écriée.

- Bonsoir Rebecca... a soufflé Nayla.

- Oh mes pauvres petits ! Que vous ai-t-il arrivé ? Vous devez être congelés.

- Eh bien, ma voiture est tombée en panne et nous n'avions que cette solution pour ne pas mourir de froid...

- Vous avez bien fait. Je vais chercher des couvertures et mon mari va vous préparer du thé. Charles ! a-t-elle crié en s'en allant dans les escaliers.

    Après que la mère de la blonde nous ai donné des couvertures et de quoi dormir, nous nous sommes tous regroupés dans la chambre d'Angélique, qui dormait déjà. Ariel et sa meilleure amie résidaient dans le lit, le couple était couché par terre ainsi que Dax et je partageais le clic-clac avec Hugo. Puis nous nous sommes tous directement endormis.

***

›› Ariel W.

    Ma tête me faisait un mal de chien, j'avais chaud ; et pour cause, Angélique était étalée sur moi. J'ai émi un grognement peu féminin en la dégageant de mon corps engourdi. Les autres commençaient doucement à se réveiller, Nayla et Dax les premiers.

- Salut ma poule, pas trop sonnée ? m'a souri le châtain.

- Hum, on peut mieux.

- Alors, qu'est ce qu'on en fait de ceux-là ? nous a surpris Nayla, mettant ses mains sur sa taille.

- On a le choix entre le seau ou la farine.

- Le seau. Si on prend la farine on va se faire défoncer par sa mère, elle est on ne peut plus maniaque.

- Vendu !

    Le plus discrètement possible, nous sommes descendus dans la cuisine, prenant un saladier et quelques verres remplis d'eau froide. Nous nous sommes placés aux quatre coins de la pièce, faisant le décompte. Ce dernier fini, l'eau s'est envolée, atterrissant sur les visages endormis. Des cris et jurons s'en sont suivis, ainsi que nos rires.

- Putain, Nayla ! s'est plaint Angélique, sortant de son profond sommeil.

- Désolée mon chou, tu ronflais.

Simplicity | hsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant