Chapitre XIII

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Pdv Zayn.

Pourquoi juste pourquoi, pourquoi cela devait arrivé à moi, pourquoi pas à Liam ou Niall non c'était sur moi. Déjà que Harry et Louis ne m'appréciaient pas de base, là je pense qu'ils me détestent et ne pensent qu'à m'étrangler.
Mais qu'est-ce qui me retient  d'être ici, qu'est-ce qui me retient de ne pas faire ma vie et surtout qu'est ce qui me retient de ne pas aider Charlie? Rien ni personne. Alors oui je vais aider Charlie qu'importe le prix, finit les doubles jeux.

Je me relevai déterminé plus que jamais de ma place précédente et descendis à toute vitesse en prenant au passage mon blouson en cuir et m'aventurai seul dans la profonde et noire forêt. 

Le pas silencieux, j'écoutais aux alentours les voix qui s'offraient à moi, par déduction je pense que c'est Liam Harry ainsi que Niall, il fallait alors que je m'éloigne de celle-ci et m'aventure encore plus loin dans l'immensité verte.

Mes pieds s'écrasèrent sur les brindilles laissant des craquements stridents derrière moi, mon cœur battait la chamade et mon cerveau allait faire un AVC tellement j'avais peur, notez la virilité à cet instant.
Je continuai malgré mon arrêt cardiaque imminent la route vers la jeune fille que j'avais décidé de tendre ma main.

Pdv Charlie.

Le froid, il fesait littéralement froid, mes mains étaient frigorifiées et je ne sentais même plus mes pieds. Mon visage était écorché de cette froideur intense et mes habits humides n'aidaient en rien. Je me rapprochais le plus possible de la dernière source de chaleur qui se réduisit vite en un tas de cendres désormais inutiles.

Je me levai du sol poings serrés et levai la tête vers le ciel, il commençait doucement à faire jour et les gazouillements des oiseaux vinrent vite prendre leur place au sein de l'immense forêt verte. Je me rappelais vaguement de ce qui s'était passé durant la nuit, je m'étais juste réveillée à côté de la chaleur que produisait mon précédent feu.

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Le soleil trônait désormais sur le paradis vert, cela faisait maintenant depuis l'aube que je marche et en déduction de mon estomac il devait être midi. J'avais énormément faim, j'avais l'impression que plus je marchais plus je m'enfonçais, mes jambes tremblèrent de fatigue et mes yeux s'ouvraient puis se fermaient.
Je suivais une rivière mais celle-ci ne semblait pas être si courte que je l'avais déduis.

Quelques temps plus tard, la rivière et son bruit agréable se transformait vite à un brouhaha gigantesque d'eau, une cascade.

Perdue au milieu de nul part, la cascade était un vrai paradis sur terre digne de faire partie du patrimoine de l'Unesco. De l'eau couleur cristal s'abattait dans une eau plus trouble. Ce contraste de couleurs était assez beau à voir et je restais bien plantée là sur une roche à admirer ce petit spectacle naturel. Des oiseaux ainsi que des biches allèrent se désaltérer j'essayai plusieurs fois de les approcher en vain, ayant peur de moi ces petites bêtes détalèrent dans la forêt.

Mon ventre fit tout à coup un grognement strident, ma faim ne s'était décidément pas apaiser et vu que je suis apparement loin de la sortie je devais me débrouiller seule.

Je me penchai au dessus de l'eau, détaillant mon horrible visage sale et abîmé et aperçu des poissons. Intérieurement je me promis que dès que je serai de retour à la civilisation je m'offrirai un bon gros hamburger comblé de frites au fast food du coin. Je retroussais alors mes manches et plongeai les mains dans l'eau glaciale, je réussis d'abord à toucher un poisson puis ensuite l'attraper cependant celui-ci glissa de mes mains à mon grand désespoir.
Je décidai vu mes échecs de faire à la manière des ours c'est à dire les "balayer" sur la rive avec les griffes, l'unique soucis était l'absence de griffes mais cela devrait faire l'affaire.

Après de nombreuses tentatives, je réussis enfin à en attraper un, je pouvais enfin combler ma faim.
Cependant la deuxième étape était certainement la plus dégoûtante, manger un poisson cru puant de son odeur naturel.
Je pris l'être mort et repensai à mon beau rêve d'hamburger frites puis plongeai mes canines dans le cadavre.

Je mâchai lentement tout en recrachant les arêtes. L'odeur qu'il dégageait était à vomir, plusieurs fois je voulu recracher cette chose immonde et flasque mais il fallait que je me nourrisse sous peine de rater mon immense hamburger ou bien de le déguster aux côtés des anges.

Après avoir finis mon soit disant repas, je plongeai à nouveau mes mains dans l'eau me les frottai puis ensuite bu le plus possible pour faire partir cette odeur de ma bouche.

Pdv Zayn

Cela faisait de nombreuses heures que je suivais une rivière, le soleil éclairait chaque parcelles de la forêt désormais. Ma peur était enfin partie et je contemplai le sourire aux lèvres la nature en mouvement.

Soudain, sans que je m'y attende, un bruit grave retenti à proximité de ma position. Je me retournai petit à petit, mes yeux fuyant la scène, un ours me regardant droit dans les yeux. Ses yeux couleur ténèbres fixèrent les miens. Il mit fin à ce jeu de regards en courant à toute vitesse vers moi. Pris de panique je courus à mon tours, de droite à gauche de haut en bas esquivant les branches, les arbres, les feuilles. Toujours après moi l'ours défonçait tout sur son passage, il ressemblait à un ouragan, les branches volèrent tout comme les feuilles et ses pattes firent presque trembler la terre.

La bouche grande ouverte les yeux fixant un point inconnu, respirant fort, la sueur coulant sur mon front, je ne m'arrêtais plus. J'étais la gazelle qui devait fuir des griffes du lion. Tout tremblait mes yeux ne savaient même plus où regarder, ma gorge était sèche, mon cœur menaça de sortir de sa cage et mon cerveau lui ne pensait qu'à faire travailler les muscles de mes jambes. L'adrénaline était désormais la pièce maîtresse de mon être et celle qui me contrôlait, moi Zayn Malik.

L'ours enfin, abandonna à mon plus grand bonheur la course folle. Pour être sûr mes jambes coururent encore quelques mètres. Je m'effondrai au sol, les bras et jambes en forme d'étoile, reprenant mon souffle. Les yeux rivés sur le ciel bleu et son rideau de feuilles d'arbres, laissant juste la lueur de l'orbe jaune, roi du ciel atteindre mon visage luisant de transpiration.

J'avais réussis, j'avais gagné la course contre la bête de la forêt. Je suis en vie, tel est mon destin.

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Voici le chapitre!

Je vous souhaite la plus belle des années possible! Santé et joie à vos côtés!

EmpriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant