Emprise

Chapitre V

Après être arrivée chez moi, je m'affalai sur mon canapé en repensant aux événements passés, pourquoi tout à coup Zayn était prit d'une rage folle à mon encontre ? Sachant que vu toutes les méchancetés que celui-ci m'avait clairement balancé sans remord ni pitié, j'avais bien le droit de me défendre. Mais là c'était différent on aurait vraiment dit un psychopathe, son regard à vous glacer le sang, son souffle de fauve s'abattant sur mon visage. Je repassai en boucle ces scènes..

Mais bon peut être l'avais-je mérité.

"Non Charlie retire cette idée de ta tête, tu avais bien le droit de répliquer pour une fois." Me cria ma conscience.

Pour une fois je la croyais, pour une fois elle avait raison et j'allai l'écouter. Je chassai vite cette pensée stupide de ma tête, et me dirigeai vers mon lit douillet. Je tombai très rapidement dans les bras de Morphée. Une longue journée m'attendait le lendemain, sachant que je travaillais chez John ce week end, il fallait donc que je sois au mieux de ma forme.

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Je me réveillai donc dans les environs de sept heures, fis ma toilette et tout ce qui suit.

Je me dirigeai à pas lourds et lents vers le magasin de disques que possédait l'ami de mes parents, le fameux John.
Arrivée là bas je le saluai en lui fesant la bise et posai mon sac dans la réserve.

Ensuite je pris les cartons qui m'étaient destinés et commençai à trier les CD par auteurs et aussi par ordre alphabétique dans les rayons de la vieille boutique. Je pris en main quelques précieux vinyles très âgés qui m'intéressaient vraiment, j'adorais vraiment tout ce qui était âgé, parce-que ces choses là ont du vécu ainsi qu'une histoire et ça c'est ce qui fait la différence avec les choses neuves qui eux ne sont ni intéressants et non aucun charme..

La passion de collectioner les vieux objets vient sûrement de mon père, il adorait ça, je me souviens de sa sorte de pièce où il entreposait toute cette collection fabuleuse, je m'asseyai toujours sur ses genoux à attendre qu'il me raconte les histoires de chaque antiquité trônant dans les vitrines. Une vague de nostalgie passa dans tout mon être me laissant dans les bras de la tristesse une nouvelle fois.

-Ça va pas ma chérie ? Je reconnu rapidement la voix douce et un peu aigue de John, il est un peu comme ma deuxième famille enfin mon unique famille, il a toujours fait de son mieux pour que je sois heureuse et maintenant je lui rend la pareille en l'aidant tous les week end dans sa boutique, qui marche en passant très bien auprès des collectionneurs et des fans éternels de vieux chanteurs.

Je me retournai à l'entente de cette voix et essuyai rapidement les quelques petites larmes qui ornaient mes yeux foncés, en comprenant mon chagrin John me prit dans ses fins bras et me serra très fort, ce qui me réconforta. J'en avais grandement besoin en quelques sortes.
Il mit fin à l'outil de réconfort qui n'était autre que son étreinte et se remit rapidement à ses occupations, je l'observais attentivement en décryptant tous ses faits et gestes jusqu'à que la cloche tînta indiquant qu'un client était entré.
Je repris mes esprits en secouant doucement de gauche à droite ma tête et me dirigeai vers le grand homme qui était entrain d'étudier les albums des "Beatles". Cependant le grand homme aux cheveux bouclés me disait quelque chose..

Oui ! C'était Harry, temps de réaction Charlie? Un grand zéro !

Je posai ma petite main sur son épaule imposante, ce qui le fit sursauter, et bien mon cher ami sur ta carrure imposante se trouve un petit ourson.

Il retourna ses iris somptueux vers moi, qui me fit intérieurement craquer.

-Charlie ? Mais qu'es ce que tu fais là? Dit-il avec un air surprit.

-Je travaille ici. Souriai-je.

Il me rendit mon sourire en devoilant ses fossettes toutes mignonnes.

-Tu trouves ton bonheur? Reprit-je timidement.

-Oui je pense prendre ce vieille album.

Il me le tendit et je le pris, je lui fis payer son achat et lui donnai. Pendant que je mettais l'argent dans la caisse enregistreuse, Harry me regardait de ses yeux transpercants, je pouvais sentir son doux et à la fois lourd regard sur moi, ce qui me fis lever la tête en sa direction.

-Y a t-il autre chose? Lui posai-je.

Un petit rictus se forma sur ses fines lèvres.

-Oui, serais-tu d'accord si nous allions boire un verre un de ces jours?

Mes joues prirent une petite teinte rosée.

-Je demandais cela parce que la dernière fois tu es partis donc voilà..

-Euh.. oui pas de soucis pourquoi pas?

Sur ces mots Harry me salua et je fis de même et repris mes tâches.

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La journée de travaille passa très vite, à part ranger des CD je n'ai rien fais d'autre.

Je saluai John en lui fesant les bises et en lui glissant un "à demain".

Je m'engouffrai désormais dans les rues désertes de la ville.
J'arrivai assez vite dans mon appartement, je balançai comme à mon habitude mon vieux sac en cuir au coin de la porte d'entrée. J'enlevai mes converses et marchai vers la cuisine qui était à ma droite.

Il était dix-neuf heures donc je me préparai un petit repas. Je mis donc mon oeuvre dans le micro - ondes. Le temps que mon plat chauffe, je décidai de jeter mes yeux sur la fenêtre qui était en face de moi.
De ma main je poussai le rideau écru et étudiai l'ensemble de ma rue. Mes yeux se stoppèrent sur une voiture noire, celle de la dernière fois. Le conducteur semblait m'observer, à moins que se soit mon imagination.. Cependant j'en doute, sa vitre était ouverte.
Prit sur le fait le conducteur de l'engin redémarra comme la dernière fois en trombe avant de disparaître au coin de la rue.

Cette situation de se sentir observer accentua mon stress et mon cerveau s'imaginait plein de scénarios différents.

Je fus vite revenue à la réalité par le son que fit le micro-ondes.
Je dînai donc seule comme à mon habitude devant une émission ennuyante, c'était devenu mon quotidien depuis la mort de mes parents.
Mais avec l'emménagement d'Eleanor dans mon appartement qui va bientôt tomber, ça devrait aller je me sentirai sans doute moins seule.

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Le week end se passa très rapidement, je me levai donc à six heures comme toujours, je jetai un bref coup d'oeil à ma fenêtre.

-Quel temps de merde. Pensai-je à voix haute. Effectivement le temps n'était pas joyeux, la pluie régnait sur l'ensemble de Bradford en dévalant les fenêtres des habitations.

Je m'habillai donc chaudement, mangeai et fis ma toilette. Je pris le parapluie qui était posé près du porte manteaux et marchai, une cigarette à la bouche vers mon arrêt de bus.

Une voiture noire s'arrêta devant moi, je reconnu l'engin de Harry, la vitre teintée descendit de plus en plus jusqu'à laisser apparaître une tête bouclée.

-Hey tu veux que je t'emmène au lycée?

Quel soulagement je n'avais pas besoin de marcher, la marche s'est vraiment pas mon truc. J'acceptai donc sa proposition et montai à bord du bolide du jeune brun.

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Voici le chapitre V, quand pensez vous ?
La voiture noire qui semble espionner Charlie?
Harry qui lui propose à nouveau de sortir?

Au prochain chapitre ! :)

PS: C'est Ashley en photo ( Taylor Swift)