Chapitre VIII

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La vieille porte s'ouvrit délicatement tout en laissant un bruit strident derrière elle. Harry qui ne voulait toujours pas lâcher mon bras malgré mes plaintes incessantes, alluma l'interrupteur du grand hall me laissant stupéfaite par sa grandeur et son charme ancien du style vieux manoir rénové. Cependant la décoration et la beauté du lieu n'était pas ma priorité, je devais trouver un moyen de me sortir de ce merdier.

Je balayai rapidement la scène du regard cherchant une fenêtre ou une quelconque issue, mais rien de concluant dans le hall à part la porte d'entrée évidemment, seulement celle-ci était bien trop simple à atteindre et je doute que le bouclé la laissera ouverte au risque que je puisse me barrer en courant et qu'il ne puisse plus jamais me retrouver. A mon avis Harry n'est pas con.

-Viens je vais te faire faire le tour du manoir. Les paroles du jeune homme m'avait fait revenir à la raison, me sortant de mes rêves d'évasion.

Je lui posai plusieurs fois les mêmes questions tout en marchant vers les différentes pièces, mais monsieur en avait décidé autrement c'est à dire de m'ignorer à part pour me dire le strict minimum.

Nous étions arrivés devant une porte beige avec une poignée couleur dorée sur celle-ci.

-Voilà ta chambre n'en sors pas sans mon autorisation. Compris? Cria t-il presque sévèrement.

J'hochai la tête en guise de réponse et m'engouffrai dans la minuscule chambre qui m'était offerte. Cette chambre était d'ailleurs, sûrement une chambre de bonne, vu le lit peu confortable et les couleurs grisâtres de la pièce.

Je m'asseyai sur la chaise en bois et commençai ma méditation pour trouver un échappatoire à cet enfer.

Dans la tête de Charlie.

Bon récapitulons je suis dans un manoir au beau mileu des bois, perdue et isolée.

Dans la cuisine il y avait je crois deux fenêtre, qui grince sûrement vu leur âge, du coup je vais essayer de trouver un moyen pour que celle-ci ne grince plus.

Ensuite dans le salon les fenêtres sont aussi assez grande, le seule problème et vu l'état de la pièce à vivre et la présence d'un bureau, Harry à l'air d'y passer tout son temps.

Et pour finir ma chambre, effectivement je pourrai faire un sorte de système de corde avec les couvertures présentes sur mon lit, mais je dois d'abord prouver que les draps soient assez long et que l'unique fenêtre que je possède n'est pas condamnée.

Conclusion, la cuisine me semble être le meilleur moyen ainsi que le plus sur, puisque celle-ci est au rez-de-chaussé et quelle est à mon plus grand bonheur éloignée du salon. Pour le problème des fenêtres qui grincent je n'ai pas encore trouver une résolution.
Le second problème et que si Harry me laisse me balader dans cette immensité ce n'est sûrement pas sous aucune surveillance. J'attendrai donc qu'il aille aux toilettes ou bien un moment d'inattention de sa part.

Fin de la méditation.

Je me levai de ma chaise et me dirigeai vers la fenêtre, je pris la poignée et la tournai pour vérifier si elle était condamnée ou non.

-Évidemment. Soufflai-je tout en souriant nerveusement.

La fenêtre était fermée, du coup je pouvais rayer le plan de l'évasion par la chambre que je m'etais rapidement inventée.

Je m'affalai sur le lit tout en observant le plafond blanc, mais quelque chose de dur me dérangea dans mon repos.

Mon portable? Mais oui mon portable! Pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt. Je me tapai le frond en guise de punition de ne pas avoir remarqué que je l'avais sur moi.

Je l'allumai et découvris à ma plus grande horreur un message disant.

"Vous n'avez plus de batterie veuillez charger votre mobile"

-Merde merde et merde. Criai je doucement.

L'idée d'appeler les secours était désormais enterrée à tout jamais dans ma culpabilité la plus profonde qu'il puisse exister de ne pas avoir charger ce fichu engin.

Pdv Harry.

-Allô?
-Oui, c'est moi Harry. J'ai la fille vous pouvez vous la ramener.

Effectivement, l'enlèvement de Charlie Winston était prémédité. Cette fille n'est pas aussi innocente qu'elle le laisse paraître. Son père ainsi que sa mère et sa soeur étaient des gens très respectés jusqu'à leur mort respective le soir du 28 décembre 2008, la cadette Charlie était la seule épargnée au plus grand étonnement de tous. D'ailleurs l'existence de sa soeur aînée lui avait toujours était cachée ainsi que la véritable mort de ses parents.

La porte toqua et j'allai donc l'ouvrir pour y découvrir mes coéquipiers. Le plus vieux de tous et qui est d'ailleurs notre patron ordonna d'aller chercher directement la fille.

Le plus féroce de tous et celui qui d'ailleurs déteste le plus notre proie se devoua à la tâche.

Il disparaissa alors au haut des escaliers.

Pdv Charlie.

Mon repos fut une nouvelle fois dérangé par le bruit de la porte de ma chambre. Un grand homme qui me disait étrangement quelque chose était adossé au cadre de l'entrée. Évidement je ne voulais en aucun cas le suivre mais celui-ci n'était pas du même avis et s'approcha de moi laissant paraître ce visage que je connais tant depuis le collège ainsi que depuis le lycée.

Zayn, s'était lui, Zayn Malik. L'homme populaire du lycée, le mec qui m'a tellement persécuté étant plus jeune ainsi que plus âgée. Comment pouvait il tremper avec Harry, moi qui pensait qu'ils se détestaient j'étais une nouvelle fois trompée. Les masques tombent un par un, et quand ils tombent tout mon monde ainsi que mon armure que je m'etais forgée de mes épreuves se sont détruits juste après l'apparition du métisse.

Enfaite tout était prémédité, tout depuis le début. Les larmes montèrent de plus en plus puis je craquai littéralement. Pourquoi? Pourquoi moi? La mort de mes parents n'était-elle pas déjà suffisante? Sûrement.

-Qu'es ce qu'il m'arrive putain! Ma voix s'était cassée par mes bruyants sanglots. Et lui il était là entrain de me scruter sans émotion apparente.

Ce monde est beau, mais cruel.

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Je m'excuse de cet ENNNNNNOOOOORRMMMEE retard mais entre la rentrée la chaleur et les vacances je n'avais pas trop le temps.

Voilà donc j'espère que ce chapitre vous plaira

EmpriseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant